Dans la joie, nous irons à la maison du Seigneur.

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Fête du Christ Roi de l'univers 


“Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume.Jésus lui déclara : Amen, je te le dis : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.”


Wah! Chers amis, il y a quelques fois dans l'Evangile, des déclarations fracassantes! Et cela fait du bien, cela fait du bien d'entendre ce malfaiteur demander au Seigneur Jésus, de se souvenir qu'il est cette brebis égarée qui aimerait tellement faire partie du troupeau!


Comme cela fait du bien d'entendre ce malfaiteur dire à Jésus, “j'ai moi aussi besoin de ton Amour”!


Finalement, nous savons tous que nous avons besoin d'amour, mais ce qui est compliqué, c'est de le reconnaître, dans une démarche d'humilité, et de se dire, je ne suis pas ce costaud qui avance avec une légion pour braver mes ennemis, non, je suis ce pauvre, qui a besoin d'amour, et je n'ai rien à proposer que mon amour, mes pauvretés. 


Et c'est ce que Jésus vient ouvrir pour nous, dans un grand acte d'humilité.

Oui Jésus vient ouvrir pour nous, inaugurer pour nous, un règne d'amour. 

Il décide de se faire tout petit, le plus petit, le plus aimant, qui donne sa vie pour nous, offrande pure, pour nous sauver.


Et notre ami, qui siège près de lui au rang des malfaiteurs, veut siéger soudain avec Lui, dans le Royaume de l'Amour, il veut abandonner sa carapace, sa cuirasse, pour ne plus se revêtir que du Christ.


“Aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.”


Et voilà la réponse de Jésus!


Je crois que si je rencontrais un jour le Pape François, et que je lui demandais: “St Père, combien y a t il de brebis dans votre pâturage?” il répondrait avec son humour habituel: “J'ai perdu mes lunettes!”

Et m'en retournant avec ma question, il m'appellerait et alors, me retournant, il me montrerait son coeur, ajoutant “Mais je les aime!”


Ainsi en est il de Jésus! Il nous aime tellement, qu'il ne peut que répondre à une telle confession, qui émane d'un coeur si sincère.

L'on me dit souvent, mais c'était un malfaiteur! wah, super! Jésus n'est donc venu que pour des saints? Êtes vous déjà allés en détention? J'ai coutume de dire, que c'est un repère de saints! 


Oui il y a des saints en prisons, des hommes et des femmes qui y rencontrent Jésus de manière particulière.


Et lorsque l'on rencontre ces hommes et ces femmes, ça décoiffe, ça remet les idées en place, sur la capacité de Jésus à faire de nos vies, des vies nouvelles, à la lumière de son Evangile!


Nous sommes aujourd'hui dans un dimanche charnière, entre le temps ordinaire, et le temps de l'Avent. C'est donc un dimanche extraordinaire pour nous préparer à recevoir le plus petit des rois, le Fils de Dieu, qui est Celui qui vient nous sauver dans la condition d'un enfant.


Nous n'en aurons jamais fini de comprendre ce mystère d'humilité, entre la naissance dans la crèche, et la mort sur la Croix, tout le Règne du Christ, est donc un Règne d'humilité?


Oui, car l'humilité est la condition pour que s'épanouisse l'amour, dans le terreau de la prière.


J'étais aujourd'hui dans une paroisse des Yvelines où j'animais la célébration.Et tout au long de cette célébration, des enfants de la catéchèse avec leurs animateurs!


Et j'avais cette conviction qu'ils vivaient une grande intériorité, une grande présence de Dieu. Et une communion avec Jésus présent en leur âme, s'établissait soudain, d'une manière inattendue.


Jésus nous attend toujours au tournant, en la personne des plus petits, des plus vulnérables!


Parce qu'il se fait Lui-même le plus petit, le plus vulnérable!


Contemplons ce grand mystère de Jésus dans la vulnérabilité, l'humilité.


Contemplons Jésus qui vient nous rejoindre, chacun, là où nous en sommes.


Jésus ne connaît ni SDF, ni prisonnier, pour Lui nous sommes ses frères et ses soeurs.


A nous d'accueillir à notre tour, tous nos frères, toutes nos soeurs, contemplant en eux, Jésus lui-même, qui nous est donné dans ce frère, cette soeur.


Jésus, tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant, Toi seul a les Paroles de la Vie éternelle!



Amen




Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Soli Deo

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