SOUS MORPHINE DEPUIS 14 ANS, ELLE EST GUÉRIE A LOURDES

EN 2019, JÉSUS EST VIVANT, IL SAUVE, IL GUÉRIT
! FAITES-LE SAVOIR !
Sœur Bernardette Moriau explique son chemin et sa guérison (70e guérison officiellement reconnue par l'Église)
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« Je suis d'une famille ouvrière et je suis rentrée dans une congrégation franciscaine il y a 60 ans. J'œuvrais à l'accompagnement des grands malades, des familles en deuil.
Au Honduras, où nous avons une fondation, les sœurs s'occupent des plus pauvres, des malades, des petits enfants dans le centre de nutrition et puis la pastorale. Nous essayons de vivre ce charisme franciscain dans la louange et dans le respect de la création en préservant notre maison, la terre.
J'avais fait mes études d'infirmière dans la congrégation après mon noviciat, pour être au service des malades, ce qui était ma plus grande joie et j'exerçais pendant deux ans. J'ai commencé à avoir des problèmes de colonne vertébrale, et après quatre interventions chirurgicales, j'ai été mise en invalidité. Je suis donc allée de l'autre côté de la barrière, du côté des malades plutôt que du côté des soignants. C'est une expérience que je ne regrette pas, parce que j'y ai vécu au milieu des malades.
En 2008, cela faisait 42 ans que je souffrais de ma colonne vertébrale et je cheminais vers la paralysie. J'ai accepté de me rendre à Bresles, dans l'Oise, pour quatre mois, pour assurer l'accueil à la Fraternité. Je pouvais encore faire cela même si je ne marchais plus des longues distances mais l'accueil je pouvais toujours le faire. J'étais suivie par le centre de la douleur à Nantes et à Bresles par le docteur Fumery qui est responsable de l'Hospitalité, qui accompagne les malades de l'Oise tous les ans à Lourdes. Un jour il m'a dit « est-ce que vous ne viendriez pas à Lourdes avec nous ? ».
A l'époque j'étais sous morphine depuis 14 ans. Je lui ai dit que je ne croyais plus au miracle pour moi. Au mois de juillet 2008, où je me suis mise en route avec les malades, ce qui m'a marquée le plus, en arrivant sur le quai de la gare, c'est cette fraternité universelle, et qu'il n'y a plus de différences entre les soignants les malades et les pèlerins, on ne voit plus un handicap, on marche ensemble.
À Lourdes, j'ai participé au pèlerinage au travers des sacrements et j'ai demandé au Seigneur la force de poursuivre mon chemin de handicapée et de souffrance. Ensuite, je suis allé aux piscines où là j'ai demandé la conversion du cœur. Après la procession du Saint Sacrement et le temps de silence de l'adoration, l'évêque est venu bénir les malades avec l'ostensoir et quand il est venu vers nous,
j'ai eu ces paroles dans mon cœur, Jésus me disant :
« Je marche au milieu de vous, je vois ta souffrance, celle de tes frères et sœurs malades, donne-moi tout ».
A ce moment-là, j'ai vraiment senti cette présence vivante du Christ et j'ai demandé la guérison pour les frères et sœurs malades qui étaient à côté de moi, particulièrement pour les plus jeunes.
Ensuite le pèlerinage s'est terminé et je suis rentrée comme j'étais partie, sinon plus fatiguée et plus douloureuse. Je me suis reposée pendant trois jours avec l'appareillage puisque j'avais le corset, j'avais une attelle à la jambe et au pied, j'avais le neuro-stimulateur qui marchait continuellement et je vivais avec des auto-sondages depuis dix ans.
Le troisième jour après mon retour de Lourdes, j'étais restée habitée par cette expérience que j'avais faite à Lourdes, je suis allée à l'adoration dans notre chapelle avec une autre sœur. Et là, pendant l'adoration, c'était à la même heure que la procession du Saint-Sacrement à Lourdes. À 17 h 45 j'ai senti dans mon corps une grande détente et une chaleur qui m'a envahie mais je ne savais pas ce que cela voulait dire, alors j'ai terminé la prière et je suis revenue dans ma chambre. Là, j'ai perçu une voix qui m'a dit :
« Enlève tes appareils ».
Je n'ai pas raisonné et dans un acte de foi j'ai pensé à l'Evangile ou Jésus dit au paralytique : « Lève-toi, prends ton grabat et marche ». J'ai enlevé l'appareillage du pied et de la jambe et mon pied s'était redressé, je pouvais poser mon pied par terre. Et puis j'ai enlevé le corset, je n'avais plus de douleurs pour bouger. Je suis allée à la rencontre de notre sœur dans la salle de séjour devant la statue de la Vierge et je lui ai dit : « Je ne sais pas ce qui m'arrive ». Là, on a pris un temps de prière et on a pleuré, du coup j'ai continué la démarche, j'ai arrêté le neuro stimulateur, j'ai arrêté brutalement la morphine sans aucun syndrome de sevrage et je suis allée aux toilettes et je n'avais plus besoin de sonde et le lendemain j'ai marché cinq kilomètres dans la forêt. Là j'ai compris que j'étais guérie.
J'en ai eu la confirmation quand le 15 juillet je suis allée voir le médecin traitant, en larmes, et je lui ai dit : « Voilà, je ne sais pas ce qui m'arrive. » Il a été stupéfait et en même temps très heureux : il avait compris ce qui était arrivé.
L'Eglise a ensuite reconnu cette guérison comme le 70e miracle de Lourdes. Et Sœur Bernadette Moriau a été reçue par le pape François.
Texte extrait de :
Livre de Sœur Bernadette Moriau :https://livre.fnac.com/a12274460/Bernadette-Moriau-Ma-vie-est-un-miracle
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