« L'Esprit Saint viendra sur toi »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t‑il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » (Lc 1, 26-38)
Partir à la rencontre de l’autre
Le commandement d’aller jusqu’aux extrémités de la terre pour annoncer la Bonne Nouvelle s’articule avec les autres pages des Évangiles, en rappelant l’amour de Dieu et du prochain, comme la parabole du bon Samaritain. Le pape François rappelle l’urgence d’annoncer l’Évangile aujourd’hui, mais aussi la joie qui doit accompagner cette mission, notamment en pratiquant des œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles (Le Visage de la Miséricorde, n°15). En tournant le baptisé vers les autres, le Christ le prédispose à la découverte de l’altérité de l’homme et de celle de Dieu, mais aussi à la rencontre, source d’enrichissement et de conversion. La mondialisation peut être perçue comme un processus qui facilite les rencontres, tout en lançant le défi du rapport à l’autre, le défi de l’amour.
L’amour du prochain est concret et concerne toutes les dimensions de sa personne : son corps, son âme, son psychisme, ses besoins et ses désirs, ses relations, son salut intégral, ici et maintenant, mais aussi dans le futur. Il faut discerner l’Esprit qui est à l’œuvre dans chaque culture et dans le cœur de chaque être humain. Les fruits de l’Esprit sont perceptibles au cœur des activités du missionnaire, et ce sont eux aussi qui stimulent ses auditeurs à accueillir l’Évangile et à se convertir. Saint Paul les cite : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi (Ga 5, 22-23). Ils sont nécessaires au dialogue du salut.
Pierre Diarra
Pierre Diarra est responsable de l’Union pontificale missionnaire, ayant pour objectif la formation et l’information missionnaire. Il enseigne à l’Institut catholique de Paris.
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11 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6