Un petit enfant
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
A ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. » (Mt 18, 1-5)
Le ciel est ouvert pour tous les missionnaires
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronne des missions et Docteur de l’Église, s’adresse dans cette lettre à son frère spirituel, prêtre missionnaire confié à son intercession.
Comment douter que le bon Dieu ne veuille ouvrir les portes de son royaume à ses enfants qui l’ont aimé jusqu’à tout sacrifier pour lui, qui, non seulement, ont quitté leur famille et leur patrie, pour le faire connaître et aimer, mais encore désirent donner leur vie pour lui !
Jésus avait bien raison de dire qu’il n’est pas de plus grand amour que celui-là ! Comment donc se laisserait il vaincre en générosité ? Comment purifierait-il, dans les flammes du purgatoire, des âmes consumées des feux de l’amour divin ?
Voici bien des phrases pour exprimer ma pensée, ou plutôt pour ne pas arriver à le faire. Je voulais simplement vous dire que, selon moi, tous les missionnaires sont martyrs par le désir et la volonté ; et que, par conséquent, pas un ne devrait aller en purgatoire.
Voilà, mon frère, ce que je pense de la justice du bon Dieu ; ma voie est toute de confiance et d’amour, je ne comprends pas les âmes qui ont peur d’un si tendre ami. Parfois, lorsque je lis certains traités où la perfection est montrée à travers mille entraves, mon pauvre petit esprit se fatigue bien vite, je ferme le savant livre qui me casse la tête et me dessèche le cœur, et je prends l’Écriture Sainte. Alors tout me paraît lumineux, une seule parole découvre à mon âme des horizons infinis, la perfection me semble facile, je vois qu’il suffit de reconnaître son néant et de s’abandonner, comme un enfant, dans les bras du bon Dieu.
Ste Thérèse de l’Enfant Jésus
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6