Je t'exalterai mon Dieu, mon Roi!

"En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu."

Frères bien aimés, nous voyons aujourd'hui Jésus dans son ministère premier, celui dans lequel s'enracine toute sa vie, son activité, la prière.

Et si Jésus s'enracine ainsi dans la prière, c'est parcequ'elle est le canal privilégié de sa relation au Père.

Par la prière, Jésus, et nous même à sa suite, entrons dans cette relation au Père privilégiée, cette relation dans laquelle nous pouvons nous entretenir avec Lui, comme avec un Ami, selon les mots même de Ste Thérèse Thérèse d'Avila, un Ami dont on se sait aimés.

Alors se produit ce mystérieux échange qui nous permet de recevoir du Père, la réponse à nos demandes, nos interrogations.

Au moment de choisir ses disciples, Jésus a ce mouvement fondamental de retour vers son Père.

Nous découvrons là, outre ce que nous venons de dire, et comme Jésus le dit lui-même dans l'Évangile de Jean, combien Jésus reçoit tout de son Père.

Nous pouvons aussi voir dans ce mouvement, la relation filiale qui le relie à son Père.

Comme nous le dit St Paul: "Frères, menez votre vie dans le Christ Jésus, le Seigneur, tel que vous l’avez reçu.Soyez enracinés, édifiés en lui,restez fermes dans la foi, comme on vous l’a enseigné.", c'est ainsi enracinés en Christ, dans une relation trinitaire, que notre vie prendra tout son sens, sera illuminée de la lumière céleste.

Alors nous deviendrons des fils de la Lumière, vivant dans les pas du Christ.

Car "Dieu vous a donné la vie avec le Christ".

Tenons donc fermement enracinés dans son Évangile, nous marcherons sûrement sur ce sentier, parfois escarpé, qui mène à la montagne du Seigneur.

Amen.

https://youtu.be/LnYgs9sFVLA

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6