Ravivons en nous la flamme du Christ !

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"Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre. Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit."


Mes amis, la plupart de nos amis prennent rendez-vous avec nous pour nous permettre de nous organiser. 

Le Seigneur lui, a décidé de procéder différemment. 

En bon manager, il nous a donné un "kit de survie", sa Parole, les sacrements, etc, et il attend de nous que nous apprenions à nous en servir, jusqu'au jour où il viendra, sans prévenir, sans prendre de rendez-vous..


Mes amis, lorsque l'on marche en montagne, on acquiert une certaine autonomie, une certaine capacité de décision, d'autodiscipline.

Il y a en effet, des décisions qui ne pardonnent pas. 

Ainsi en est il de notre marche vers la Jérusalem Céleste, de notre vie spirituelle, de notre vie d'enfants de Dieu. 


"Alors, ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres. Car Dieu ne nous a pas destinés à subir la colère, mais à entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ, mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui."


Cette marche vers le Salut, requiert de notre part que nous entretenions cette relation amoureuse avec Jésus.

Oui, il est notre Epoux, il est celui-là même qui veut entrer dans nos vies pour les illuminer par son Amour. 

Et lorsque nous marchons avec Jésus pour guide, les plus hauts sommets nous deviennent atteignables. 

Car Jésus est la vraie lumière qui chasse les ténèbres de nos vies et les illumine de sa clarté. 

C'est ce que nous lisons dans l'Évangile :


"Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ?Je sais qui tu es: tu es le Saint de Dieu. » Jésus le menaça :« Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux :« Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent !"


Chers amis, j'ai eu dans ma vie, l'occasion d'accompagner des personnes dont le destin pouvait paraître, aux yeux des hommes, de l'état, réduit à néant.

Et puis, un jour, au nom de Jésus, quelques chrétiens prennent la vie de cette personne en main.

Et puis c'est cette personne elle-même qui demandera à recevoir l'eucharistie. 

Et ce ne sera pas chose facile à mettre en place.

Peu à peu, nous assisterons à une lente transformation de la personne, car peu à peu, comme dans la page d'Évangile que nous lisons, c'est Jésus lui-même qui vient guérir la personne dans son être le plus profond, le plus blessé. 

Ce Dieu qui se donne dans l'Eucharistie, vient au plus profond de cette humanité blessée. 

La divinité de Jésus vient, peu à peu, guérir son coeur. 

Il témoignera ensuite:"Je m'en suis sorti et j'ai tenu, car j'avais la foi."


Frères bien aimés, ne laissons pas nos vies nous échapper, reprenons en le contrôle et mettons nous donc sous le regard de Dieu. 


Alors nous demeurerons unis en son Amour, et lui-même nous enseignera ce que nous devons faire. 


Dieu qui prends soin de ton peuple et le gouvernes avec amour, écoute la prière du pape saint Grégoire ; accorde ton Esprit de sagesse aux hommes chargés de conduire l'Église ; que les progrès de ton peuple saint fassent la joie éternelle de ses pasteurs.


Amen. 

https://youtu.be/go6LjApYXx0


Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Soli Deo

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