L'appel de Matthieu
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus sortit de Capharnaüm et vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t‑il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Mt 9, 9-13)
Un Évangile d’humanité
Les Apôtres s’en allèrent jusqu’aux extrémités de la terre, proclamant la bonne nouvelle des biens qui nous viennent de Dieu et annonçant aux hommes la paix céleste (cf. Lc 2, 13-14) : ils avaient, tous ensemble et chacun pour son compte, l’« Évangile de Dieu ».
Ainsi Matthieu publia-t-il chez les Hébreux, dans leur propre langue, une forme écrite d’Évangile. Il ne connaît qu’un seul et même Dieu, qui a promis à Abraham de rendre sa postérité pareille aux étoiles du ciel et qui, par son Fils, le Christ Jésus, nous a appelés du culte des pierres à sa connaissance, afin que celui qu’on appelait « Pas-un peuple » devînt un peuple et que celle qu’on appelait « Pas-aimée » devînt « Aimée » (Os 2, 25 ; Rm 9, 25).
Matthieu raconte la génération humaine du Christ, en disant : Généalogie de Jésus, Christ, fils de David, fils d’Abraham (Mt 1, 1), et encore : Voici comment fut engendré Jésus Christ (Mt 1, 18). Cet Évangile est donc bien à forme humaine, et c’est pourquoi, tout au long de celui-ci, le Seigneur demeure un homme d’humilité et de douceur.
St Irénée de Lyon
Saint Irénée († v. 200), évêque de Lyon, Père de l’Église grecque, est considéré comme le premier des grands théologiens du christianisme. / Contre les hérésies, III, 1,1 ; 9, 1 ; 11, 8, trad. A. Rousseau, Paris, Cerf, 1984, p. 276-277, 298, 315.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6