Méditons avec le père Jacques de Jésus

Qu’est-ce qu’une heure passée ainsi dans une silencieuse adoration de l’Être même de Dieu, infiniment vivant, là, tout près de nous, dont on pressent, dont on sent le regard se poser sur nous avec tout son poids si doux d’amour, de tendresse et que l’on peut regarder, contempler, à qui l’on peut sourire, que l’on peut aimer, d’un cœur débordant d’une ineffable tendresse ? Ma vie, c’est cela… C’est la contemplation incessante du Bon Dieu, dans le calme de ma pauvre petite cellule, ou près de ma stalle au chœur… Si les hommes savaient l’infinie douceur du cœur de Dieu, s’ils savaient découvrir sa présence invisible, incessante, et s’ils savaient vivre avec lui dans un commerce paisible d’amitié, comme ils savoureraient un inexprimable bonheur et si calme, si bienfaisant. Que devient la souffrance quand elle s’abîme au sein de cet infini d’amour ?

Martyr de la charité, p. 149

Pour aller plus loin

Toute la vie du carme est centrée sur l’oraison, la contemplation, dont le père nous donne ici comme une définition : être présent à celui qui nous est toujours présent, une intimité très simple et continuelle avec lui. « Ma vie c’est cela… » Pour celui qui expérimente cette relation, la vie sans Dieu paraît telle qu’elle est vide, triste, douloureuse ; comment se prive-t-on de ce bonheur, surtout si l’on est baptisé ? C’est l’apostolat propre du carme de faire désirer la contemplation et d’aider à marcher sur ce chemin.

Résolution

Se rendre disponible à des nouveaux arrivants sur la paroisse ou le quartier.

Intention de prière

Afin que, malgré le poids de mes fautes, je garde toujours la foi en la miséricorde du Seigneur.