Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc.

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… Elle ouvrit de nouveau les mains, comme les deux derniers mois. Le reflet paru pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu…… 

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            C'est ainsi que sœur Lucie décrit le début de la vision de l'enfer, première des 3 parties constituant le secret confié aux enfants, à Fatima, le 13 juillet 1917.   

            Lorsque sœur Lucie rédigea son quatrième mémoire, terminé le 8 décembre 1941, elle reprit les récits des différentes apparitions placé dans son troisième mémoire, mais pour l'apparition du 13 juillet, elle rajouta la phrase que nous avons mise en titre. Ce rajout lui fera dire plus tard que pour la troisième partie du secret : ‘'elle l'avait en quelque sorte déjà dit''

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           Nous empruntons les textes suivants au chapitre VII et au début du chapitre VIII du livre du Père de Marchi ‘' Témoignages sur les apparitions de Fatima.''  7 ième édition 1994. Il y aura d'abord le contexte de cette troisième apparition, puis le récit, puis quelques remarques.   

 

I  Le contexte de ce 13 juillet 1917

            Le curé de Fatima mettait en garde les habitants sur les faits qui se produisaient à la Cova da Iria.  Mr. José Alves, habitant de Moita, hameau de Fatima, qui fut l'un des premiers à croire aux apparitions,  parlant un jour avec le curé de Fatima, celui-ci lui dit ouvertement: «Tout cela est une invention du démon! - Non, Mr. le curé! répondit le brave homme. A la Cova da Iria, on prie et le démon n'aime pas du tout les prières! - Le démon va bien jusqu'à la table de communion !  Répartit brusquement le curé.» José Alves conclut humblement: «Vous avez étudié, Mr. le Curé; moi pas ! »

            A force d'entendre dire que tout cela était une tromperie du démon, Lucie finissait par s'en convaincre. Elle avait décidé le 12 au soir qu'elle n'irait pas là-bas le lendemain. Nous avons vu comment son cousin François avait passé la nuit en prière pour lui faire changer d'avis au dernier moment. 

            Plus joyeux que jamais, les trois petits bergers passent au milieu de la foule qui remplit déjà les chemins, et les assaille, pour les voir de près, les interroger, et leur faire des demandes pour la T. S. Vierge. Peu de temps après leur départ pour la Cova da Iria, Mme Olimpia, qui a peur qu'il n'arrive quelque chose à ses enfants, court à la maison de Mme Maria Rosa: « Oh ma commère ! lui dit-elle toute effrayée, allons, nous aussi là-bas ! Si nous ne revoyions plus nos enfants! On ne sait jamais ce qui peut arriver... Si on les tuait! - Laissez-donc, lui répond Maria Rosa. Si c'est sûr que Notre-Dame leur apparaît, elle se chargera bien de les défendre. Si ce n'est pas vrai, je ne sais pas alors ce qui arrivera...» Pour finir, elle se résout à accompagner sa belle-sœur à la Cova da Iria. Se couvrant la tête avec une jupe (ce que faisaient souvent les femmes de la campagne en guise de mantille) pour ne pas être reconnues, les deux femmes s'en vont, par les petits chemins, à travers la campagne, tenant chacune à la main, bien cachés, un cierge béni et une boîte d'allumettes. ‘'Si nous voyons que c'est quelque chose de mauvais, dit «Ti» Olympia, nous allumerons les cierges.'' Arrivées près de la Cova da Iria, elles se dissimulent derrière des buissons, et se mettent à observer ce qui se passe, le cœur battant de crainte, dans l'appréhension de quelque chose de mauvais...qui ne se produit pas.

            Au contraire, Mr. Marto, convaincu comme il l'était de la sincérité des voyants et de la vérité des Apparitions, suit hardiment les enfants à la Cova da Iria, et cherche à s'approcher le plus près possible du petit chêne-vert, autour duquel, dès les premières heures, beaucoup de monde était venu s'installer, soit par curiosité, soit par dévotion. Laissons-lui la parole : 

            «Je quittai la maison, nous dit-il, résolu cette fois à voir ce qui se passait. Combien de fois n'avais-je pas dit à ma commère Maria Rosa: Si les gens disent que ces choses sont des inventions des parents et des prêtres, personne ne sait mieux que vous et moi qu'il n'en est pas ainsi. Nous ne poussons pas les enfants à aller là.  Et Mr. le Curé, quant à lui,... alors!... Il va jusqu'à dire que ce peuvent être des choses du démon. En réfléchissant ainsi, j'arrivai sur la route. Que de monde déjà!... Je ne voyais pas les enfants, mais en remarquant, de temps en temps, un groupe qui s'arrêtait sur le chemin, je conjecturai qu'ils marchaient en avant de la foule. En un sens, il me paraissait plus sûr de rester en arrière. Mais, quand j'arrivai là bas, je ne pus me retenir. Je cherchai à me mettre tout près d'eux. Mais comment ? Pas moyen d'avancer ! Impossible d'approcher !... A un certain moment, deux hommes, l'un de Ramila, l'autre de notre village, firent un cercle autour des enfants, pour leur faire de la place, et, me voyant, me tirèrent par le bras, en disant: C'est le père des enfants. Qu'il vienne là au milieu! Je me trouvai donc tout près de ma Jacinthe. Lucie, agenouillée un peu plus en avant, disait le chapelet, et tous répondaient à haute voix. Le chapelet terminé, elle se lève si rapidement qu'elle ne semble pas le faire d'elle-même. Elle regarde vers le Levant, et s'écrie: Fermez les parapluies! Fermez les parapluies! (qui servaient d'ombrelle, car cette journée de juillet était très chaude et ensoleillée)... Notre-Dame arrive ! Pour moi, j'avais beau regarder, je ne voyais rien. Cependant, en faisant plus attention, je vis comme un petit nuage cendré, qui planait sur le chêne-vert. Le soleil s'obscurcit, et un souffle frais, agréable, se fit sentir. Il ne paraissait plus que nous étions au fort de l'été. La foule était tellement silencieuse qu'on en était impressionné. Alors je commençai à entendre un son, un bourdonnement, quelque chose comme le bruit que ferait une grosse mouche dans une cruche vide. Mais je n'entendais aucune parole. Rien!... Je pense que c'est un peu ce qui arrive quand on est à téléphoner... ce qui ne m'est jamais arrivé ! Mais qu'est ceci ? Me demandais-je à moi-même. Est-ce que cela vient de loin, ou d'ici tout près ?... Tout cela, pour moi, fut une grande confirmation du miracle.»

            En vérité, la T. S. Vierge était venue, une troisième fois, sur les branches du chêne-vert, s'adresser à ses trois confidents. 

            En présence de la vision céleste, une allégresse incroyable, une paix immense, remplit le cœur des enfants, spécialement de Lucie, qui restait muette d'étonnement. Avec une tendresse infinie, comme une mère penchée sur son petit enfant malade, la Vierge posait son regard un peu triste sur Lucie, comme pour lui dire: « C'est moi... je viens du Ciel... En Enfer il ne peut pas y avoir tant de blancheur... tant de lumière. Surtout, il n'y a pas tant de bonté et de douceur... »

            Lucie demeurait absorbée dans sa contemplation, comme en extase...

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II    Le récit de l'apparition commenté par le père de Marchi 

            Humblement, comme pour lui demander pardon d'avoir douté d'elle, Lucie demande, une fois de plus: ‘'Que voulez-vous de moi ? ‘'

             ‘'Je veux que l'on revienne ici le 13 du mois prochain; que l'on continue à réciter le chapelet tous les jours, en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, car Elle seule peut vous secourir.''

            Lucie, pensant à sa mère qui ne voulait pas croire... aux gens qui se moquaient... à Mr. le curé qui disait que ce pourrait être une chose mauvaise, en profite pour ajouter:

            ‘' Je voudrais vous demander de nous dire qui vous êtes, et de faire un miracle pour que tout le monde croie que vous nous apparaissez.''

            - ‘'Que l'on continue à venir ici tous les mois. En Octobre, je dirai qui je suis, et ce que je veux; et je ferai un miracle que tout le monde verra pour croire.''

            Toute heureuse, et sans perdre de temps, Lucie se met à présenter à la Vierge les demandes qu'on lui a confiées. Notre-Dame, avec une indulgence maternelle, répond qu'elle guérira les uns, les autres non. Quant au fils estropié de Mme Maria Carriera, elle ne le guérira pas, et il restera pauvre. Mais il doit réciter tous les jours le chapelet avec sa famille, et il pourra gagner sa vie. (Il est devenu le sacristain de la Capelinha ).

            Un de ceux qui s'étaient recommandés à Notre-Dame, un malade d'Atouguia, avait demandé à aller bientôt au Ciel.

    ‘'Qu'il ne soit pas trop pressé, répond Notre-Dame, Je sais bien quand je dois venir le chercher.''

            On demandait aussi des conversions: une femme de Fatima et ses enfants; une autre de Pedrogâo... des buveurs à corriger de leur vice... d'autres guérisons... Tous devaient réciter le chapelet; telle était la condition générale pour obtenir les grâces demandées.

            Afin de ranimer la ferveur refroidie de Lucie, la Vierge lui recommande de nouveau la nécessité du sacrifice, et confie aux enfants un nouveau secret:

            ‘'Sacrifiez-vous pour les pécheurs, dit-elle, et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : O Jésus, c'est pour votre amour, pour la conversion des pécheurs, et en réparation pour les péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie.''

            En disant ces paroles, raconte Lucie (dans ses «Mémoires») la T. S. vierge ouvrit de nouveau les mains, comme elle l'avait fait les mois précédents. Le reflet qui en jaillissait parut pénétrer la terre, et nous vîmes comme un océan de feu, et, plongés dans ce feu, les démons, et les âmes (des damnés), semblables à des braises transparentes, noires et bronzées, avec une forme humaine, flottant dans cet incendie et soulevées par les flammes qui sortaient d'elles-mêmes avec des nuages de fumée, tombant de tous côtés comme les étincelles des grands incendies, sans poids, ni équilibre, au milieu de cris et de gémissements de douleur et de désespoir, qui épouvantaient et faisaient trembler de frayeur. On reconnaissait les démons à leurs formes horribles et repoussantes d'animaux extraordinaires et inconnus, mais transparentes, et semblables à des charbons embrasés.

            Ce fut alors qu'un cri, jailli des lèvres de Lucie, impressionna vivement ceux qui l'entouraient.

            ‘'Elle manifesta, nous dit Mr. Marto, une vive émotion. Son visage devint livide, et nous l'entendîmes crier: «Ah, Notre-Dame ! Ah, Notre-Dame !  »

            Les pauvres petits, tout effrayés, levèrent les yeux vers la Vierge, qui leur dit avec bonté et tristesse:

            ‘'Vous avez vu l'Enfer, ou vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et on aura la paix. La guerre va finir;  mais si l‘on ne cesse d'offenser Dieu, une autre, pire, va commencer sous le règne de Pie XI. Quand vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne, qu'il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine, et des persécutions contre l'Eglise et contre le Saint-Père. Pour empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, ET la Communion réparatrice des premiers samedis. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira, et on aura la paix; sinon elle répandra ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise. Les bons seront martyrisés; Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir; plusieurs nations seront anéanties. Finalement mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix.

            Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi... 

            Ceci, ne le dites à personne. A François seulement vous pouvez le dire.

            Quand vous dites le chapelet, dites après chaque dizaine: ‘'O mon Jésus, pardonnez-nous! Préservez-nous du feu de l'Enfer ! Attirez au Ciel toutes les âmes, principalement celles qui en ont le plus besoin.''

            En face des choses terribles qu'ils venaient de voir et d'entendre, les enfants restaient sans paroles, comme privés de leurs sens. Après quelques instants de silence, Lucie posa cependant une dernière question:

            ‘'Vous n'ayez plus rien à me demander ?''

            ‘'Non, aujourd'hui je ne te demande plus rien.''

            Il y eut alors une sorte de coup de tonnerre, comme pour marquer la fin de l'apparition. C'est Mr. Marto qui nous le raconte:

            ‘'On entendit à ce moment, dit-il, quelque chose comme un grand coup de tonnerre, et l'arceau, qu'on avait planté là pour y accrocher deux petites lanternes, trembla tout entier, comme s'il y avait eu un tremblement de terre. Lucie, qui était encore à genoux, se leva, et se tourna si vite que sa jupe se souleva comme un ballon. Et elle s'écria, en montrant le ciel: Elle s'en va ! Elle s'en va !... Et après quelques  instants: On ne la voit déjà plus.

            Je tirai de cela aussi une grande preuve.''

            L'entretien était terminé; et la Vierge, comme précédemment, s'était élevée vers le même point du ciel d'où elle était venue, jusqu'à disparaître dans l'immensité bleue.

            Lorsque se fut dissipé le nuage cendré qui planait sur le chêne-vert, et que tout le monde se fut remis de ses émotions, les enfants se virent, plus que jamais, entourés et harcelés de questions: ‘' Oh, Lucie ! Qu'est-ce que Notre-Dame t'a dit, pour que tu sois devenue si triste ? Lui demanda quelqu'un. - C'est un secret, répondit-elle. - Mais c'est une chose bonne ? - Pour les uns, elle est bonne, pour les autres, mauvaise. - Tu ne peux pas le dire ?  Insistait-on. - Non, je ne peux pas le dire ! ‘'

            La foule serrait, serrait les enfants, jusqu'à les étouffer. D'un geste rapide, tout rouge, en sueur, Mr. Marto s'ouvrit un passage en jouant violemment des coudes, et, prenant Jacinthe dans ses bras, il la porta jusqu'à la route, en la protégeant du soleil brûlant avec son chapeau.

            Dans leur cachette, les deux mamans étaient près de défaillir de frayeur. Le mouvement, le bruit qui se faisait autour des enfants, leur semblait infernal. ‘'Ah, ma commère, on nous tue nos enfants !...On les tue !» disait en pleurant Mme Olympia. Cependant, quelques  moments  après, en voyant sa Jacinthe dans les bras de son père, François sur les épaules d'un de leurs parents, et Lucie également portée par quelqu'un au-dessus de la foule, elle retrouva sa sérénité, et tous s'empressèrent de rentrer en hâte à la maison.

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III    Remarques  

      La petite Jacinthe fut la plus impressionnée des 3 voyants par cet aspect de l'enfer que leur montra Notre Dame. Après ce mois de juillet, plus rien ne fut comme avant.  

             «A quoi penses-tu maintenant? demandait Lucie à Jacinthe, en remarquant son visage voilé de tristesse. - Je pense à l'Enfer et aux pauvres pécheurs, répondait-elle. L'Enfer !...  L'Enfer !... Que j'ai pitié  des âmes qui vont en Enfer! Et dire qu'il y a là des gens vivants, qui brûlent comme du bois dans le feu !... Oh, Lucie ! Pourquoi Notre-Dame ne montre-t-elle pas l'Enfer aux pécheurs ? S'ils le voyaient, ils ne feraient plus de péchés, pour ne pas y aller ! » 

            Et comme Lucie restait silencieuse, embarrassée par la question: «Oh, Lucie ! Pourquoi n'as-tu pas dit à Notre-Dame de montrer l'Enfer à tous ces gens ? - J'ai oublié, répondait Lucie, de plus en plus triste.» Alors la petite, s'agenouillant sur le sol, joignait les mains et répétait les paroles que la Vierge leur avait apprises: «O mon Jésus! Par donnez-nous nos péchés ! Préservez-nous du feu de l'Enfer ! Attirez toutes les âmes au Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin.»

            Toutes les pénitences et mortifications lui semblaient être insuffisantes pour arriver à préserver quelques âmes de l'enfer. « Il nous faut faire beaucoup de sacrifices, disait-elle, et prier beaucoup pour les pécheurs, afin que personne n'aille plus dans cette prison de feu, où l'on souffre tant ! »

    Rappel des publications précédents sur l'enfer avec le lien ........:  

            Notre Dame rappela pour la troisième fois la nécessité de réciter le chapelet tous les jours et que la récitation du chapelet était la condition nécessaire pour obtenir les grâces que nous demandions.

             Méditons quelques instants sur la patience dans les épreuves avec la remarque de Notre Dame qui  ‘' sait bien quand Elle doit  venir nous chercher ‘' ! 

            Au cours d'un entretien avec sœur Lucie, probablement en juillet 1946, le Père Luis Gonzaga da Fonseca lui posa la question suivante : « Notre-Dame a garanti que se conservera toujours au Portugal le dogme de la foi. Que veut dire "Dogme de la foi ?" ». Lucie lui répondit : « Foi véritable ! ».

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            Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : "O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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