Non, nous n’aurons jamais assez d’amour, mais nous pouvons travailler sans cesse à aimer davantage et c’est ce que demande notre Bien-Aimé bon et indulgent qui sait de quel limon nous sommes faits et a si miséricordieusement pitié de nous… Non, nous ne ferons jamais aux âmes tout le bien qu’il faudrait, il y aura toujours en nous des impuissances, des faiblesses, des misères, mais nous pouvons nous relever de chaque chute, recommencer avec un courage toujours nouveau malgré les manques que nous sentons en nous, et cette lutte de toute heure pour faire constamment du mieux que nous pouvons est ce que le Bien-aimé demande de nous.

                (In Salah, janvier 1907)

Mon Dieu, faites-moi cette grâce de vous voir en tout bien, toute bonté, toute beauté, qui paraît dans les âmes, dans les créatures, et dès que j’aperçois une de ces petites gouttes d’être, de tomber en adoration, en admiration devant Celui qui est, devant Celui qui tout être, qui seulest vraiment être, qui est tout beauté, tout bonté, toute perfection. 

                                                      (Nazareth, note de retraite, 1897)