Mai 2019
Bébé mourant
Dans les témoignages, il est souvent question de neuvaines au Père Laval ou de pétales de roses pour boire en infusion ou pour nettoyer les plaies. Ce récit montre que le Père Laval reste imprévisible ; en bon médecin, aujourd’hui encore, il sait ce qui est bon pour ceux qui le prient avec confiance. Lettre de Madame V., 14 septembre 1964 :
« Mon frère, âgé d’un an, était condamné par le médecin : il avait une entérite et rien ne passait sur son estomac, nous étions à l’époque où la médecine n’était pas aussi avancée. C’était le 9 septembre 1897, le docteur était parti en disant à mon père qu’il n’y avait plus rien à faire, et que la mort était imminente. Alors ma mère envoya mon père au tombeau du Père Laval pour lui demander la guérison de leur fils. De Port-Louis, mon père s’embarque aussitôt en carriole et se rend au tombeau du Père Laval. En attendant d’entrer dans le tombeau, mon père aperçoit une belle chèvre qui donnait à boire à son petit.Soudain, il a une inspiration, il se dit que le lait de cette chèvre va guérir son enfant, il s’empresse de voir le propriétaire, achète l’animal et son petit, les embarque dans la carriole, il arrive à la maison et dit à ma mère : « Le Père Laval m’a inspiré ; le lait de cette chèvre va guérir notre fils ». Personne n’avait songé au lait de chèvre, pas même le médecin !
Ma mère s’empresse de préparer un biberon de lait de chèvre et le donne au bébé, qui le boit aussitôt, le lait passe très bien sur son estomac, qui ne conservait plus rien auparavant, et l’enfant fut aussitôt guéri, sans aucun autre médicament. Le lendemain, toute la famille est allée remercier le Père Laval sur son tombeau, y compris moi. Mon frère a vécu jusqu’à l’âge de 66 ans. »
Prière
Apprends-nous, Seigneur
Apprends-nous, Seigneur l’art d’attendre !
Nous vivons dans un monde impatient :
nous voulons tout avoir, tout de suite.
Pourtant nous savons bien
que rien de beau, rien de grand
ne peut se faire sans le temps,
et sans l’Espérance qui sait attendre.
Mon espérance est en Toi, Seigneur,
parce que Tu es ce qu’il y a de plus beau,
ce qu’il y a de plus grand au fond de mon temps,
au creux de mon attente.
Quand l’impatience de ce monde
veut tuer mon espérance,
remets-moi debout, Seigneur.
Quand la nuit des habitudes et du péché
endorment mon espérance,
remets-moi debout, Seigneur.
Je veux Te le redire :
avec l’aide du Bienheureux Père Laval,
apprends-nous, Seigneur !
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6