Regina cæli, lætare, alleluia
Le Linceul de Turin en relief
Le Linceul de Turin, preuve de la Résurrection du Christ.
Depuis ce jour jusqu'à la Pentecôte, l'Eglise nous invite à nous réjouir avec Notre Dame, en lui rappelant 3 fois par jour, non plus la salutation de l'Ange à l'Annonciation, mais la joie que lui a procuré a résurrection de son Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ, avec le chant du Regina cæli, lætare, ci-dessous.
Reine du Ciel réjouissez-vous, alléluia.
Parce que celui que vous avez mérité de porter, alléluia.
Est ressuscité comme il l'a dit, alléluia.
Priez Dieu pour nous, alléluia.
Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, ô Vierge Marie, alléluia.
Parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia.
Prions : O Dieu qui par la résurrection de votre Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ, avez donné la joie au monde, nous vous supplions de nous accorder, par sa Mère, la Vierge Marie, de parvenir nous aussi, aux joies de la vraie Vie. Par le même Jésus-Christ, Notre Seigneur. Ainsi soit-il.
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Lors de la messe du jour de Pâques, avec la séquence qui suit l'alléluia, voici ce que l'Eglise chante (avec les moines de l'abbaye de Trior)
Il est question de ce que les saintes femmes ont vu : notamment le suaire dont nous parlerons pour terminer cette publication.
Séquence :
Gloire à la victime de Pâques, c'est le chant des cœurs chrétiens.
L'Agneau sauve les brebis : le Christ, l'innocence même, réconcilie au Père les pécheurs.
Mort et vie, en un duel gigantesque, se rencontrent : mort, le Prince de vie règne vivant.
Dis-moi donc, ô Marie, qu'as-tu vu sur le chemin ?
Le sépulcre du Christ vivant ! J'ai vu la gloire du ressuscité ! Les anges, ses témoins, et le suaire et les linges.
Il vit, le Christ, mon espérance : ils vous devancent en Galilée.
Le Christ est bien ressuscité des morts, en vérité. De nous, ô Roi vainqueur, ayez pitié. Amen. Alléluia.
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Quelques mots sur le linceul de Turin
Nous nous attarderons ce jour sur le linceul de Turin pour montrer que cette relique de la passion est le moyen que Dieu a réservé à ‘'l'homme moderne'' avec les moyens techniques alors à sa disposition, pour le faire réfléchir avec son intelligence et adhérer aux vérités révélées que conserve l'Eglise.
Notre Dame à Fatima n'avait pas voulu que le petit François entende sa voix; mais elle lui avait montré la tristesse de Dieu et cette vision avait changé sa vie.
Dieu a réservé à nos temps modernes, la vision des souffrances de la passion de son Fils. Il a fait en sorte que, lorsque la foi se refroidirait sur terre, comme Notre Dame l'avait annoncé dans le secret de la Salette confié à Mélanie, Il nous donnerait à la fois des moyens surnaturels et naturels pour compenser ce très grand risque pour notre salut. (Le Fils de l'homme trouvera-t-il la foi sur terre lorsqu'il reviendra sur terre ? Luc 18 6-8)
Comme moyen surnaturel, il y a eu Fatima avec un message révélé progressivement, comme pour éveiller notre curiosité : Ce moyen ultime de salut, c'est la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. ‘'A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut. ‘' (Notre Dame, le 13 juin 1917)
Comme moyen naturel, toujours avec cet éveil de notre curiosité, il y a le linceul de Turin. Dieu a fait en sorte que l'image de ses souffrances émeuve notre sensibilité pour réaliser l'importance du péché qui le blesse, qui le rend triste. Dieu a fait en sorte que peu à peu l'homme ‘'moderne'' découvre les preuves de l'authenticité de ce linge. (Il se réserve encore la façon dont Il l'a réalisé).
La foi est un don de Dieu. Même la vue de miracles ne suffit pas à convertir certains. Aux hommes qui le cherchent avec sincérité, Dieu donne souvent le signe, l'indice, qui ouvrira leur intelligence. Le linceul de Turin est un formidable outil d'apostolat. Joignons-y notre prière pour la conversion des personnes à qui nous en parlerons pour les convertir.
Première photo
Cette immense relique est un ‘'sergé de lin blanc, tissé à chevron'' et a été l'objet de nombreuses ostensions à partir du moment où des documents certifient sa présence à Lirey autour de 1350. Elle a commencé à révéler ce qu'elle cachait lorsqu'elle fut photographiée pour la première fois le 25 mai 1898 par Secondo Pia. C'était un négatif, notion qui n'était connu que depuis l'invention de la photographie quelques dizaines d'années auparavant. Les recherches continuent sur ce linceul, mais nous nous arrêterons sur les étapes principales.
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Première analyse anatomique
Lors de l'ostension de 1931, le docteur Barbet a pu contempler de très près l'image ‘'non faite de main d'homme''. Son étude publiée 20 ans plus tard, et qui ne s'est appuyée que sur des photos prises par Giussepe Enrie, sans la vitre de protection, montre que cette représentation d'un corps crucifié respecte ou montre:
- Tous les détails ‘'anatomo-pathologiques' du corps humain
- Les différents types de sang (artériels, veineux, cadavériques) ;
- La plaie sur le côté correspondant au coup de lance donné par le soldat Longin.
- Le transpercement de la main dans le pli de flexion du poignet. Les romains savaient que mécaniquement un supplicié fixé à ce niveau de la main restait en croix sans risque de rupture de la liaison de la main avec la croix. . (Le calvaire du chemin de croix des hongrois à Fatima représente ainsi le Christ en croix comme le montre l'image ci-dessous).
- Les clous dans les poignets ont entraîné la blessure du nerf médian et provoqué la rétraction des pouces qui n'apparaissent pas sur l'image.
- Les traces de la flagellation subie par le Christ, avec le ‘'flagrum'' romain ; fouet dont les extrémités des lanières en cuir comportaient des osselets ou des billes de plomb.
- Les écoulements sanguins sur le front et la nuque montrent que le crucifié portait une couronne d'épine.
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Première analyse scientifique.
En octobre 1978, une équipe américaine de 40 savants, avec 72 caisses de matériel, a examiné ce linceul pendant 5 jours au palais Renaissance des Savoie à Turin, et après 3 ans d'analyse des observations faites sur place, a publié un rapport rassemblant leurs conclusions et les informations connues à cette époque :
- Le linge comporte des pollens correspondant à des plantes des différents pays ou l'on a des informations sur son passage et son séjour.
- Le tissu contient du coton parmi les fils de lin, montant que le métier à tisser sur lequel il a été fabriqué avait utilisé du coton auparavant ; le coton était inconnu en Europe au moyen âge.
- Le tissu ne comporte aucun pigment qu'aurait pu laisser une peinture.
- Des écoulements sanguins locaux ont traversé le tissu.
- Il n'y a aucune trace d'arrachement du sang coagulé par rapport au tissu.
- Le groupe sanguin de ce sang est de type AB, comme celui de la tunique d'Argenteuil et celui du suaire d'Oviedo en Espagne, ou celui des miracles Eucharistiques analysés.
- L'image ne se trouve que sur une face du tissu et est réalisée par brunissement d'un nombre plus ou moins grand de fibres constituant chaque fil.
- L'analyse de ces fibres brunies monte une identité de spectre avec celui d'une fibre d'un fil de lin carbonisé.
- La densité de ces fibres brunies réalise la teinte plus ou moins sombre de l'image, comme une image de télévision.
- L'utilisation d'un logiciel de traitement d'image a mis en évidence une information tridimensionnelle qui a donné l'image de présentation de cette publication.
- Au niveau du menton, la forme de la barbe montre que le corps portait une mentonnière qui pourrait correspondre au suaire d'Oviedo
- La technique ci-dessus a permis de repérer sur l'œil droit la présence une pièce de monnaie, identifiable avec un lepton, pièce frappée par Ponce Pilate en Palestine dans les années 31 ou 32 de notre ère. Pour l'œil gauche l'identification de la pièce est moins formelle.
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Première datation isotopique.
L'année 1988 fut marquée par la datation du linceul par la méthode dite du ‘'Carbonne 14.''
Ce test consiste à mesure le taux de l'isotope ‘'14'', radio actif, dans le carbone ordinaire ‘'12''. Les plantes absorbent le gaz carbonique CO2 en donnant des matières organiques du type de la cellulose. Le taux en carbone 14 du gaz carbonique est sensiblement constant au cours des millénaires. A la mort de la plante, le carbone 14 se transforme en azote suivant les lois classiques de la radioactivité. La masse de la partie en carbone 14 diminue de moitié en 5730 ans. A titre indicatif, pour un délai écoulé de 1350 ans, le taux baisse de 17 %.
Le protocole de test arrêté en 1986 apportait des garanties absolues quant à l'impartialité des tests. Sa modification en 1987 lui enleva une partie de ce qualificatif. (Par exemple l'échantillon comparatif, de date connue était repéré par rapport aux autres, et des 7 laboratoires retenus, on est passé à 3 dont les analystes se connaissaient). Le prélèvement eut lieu le 21 avril 1988 et le cardinal Ballestrero, archevêque de Turin tint une conférence de presse le 13 octobre 1988 dans laquelle il affirma que le saint Suaire n'était rien de plus qu'une ‘'vénérable icône'' datant du XIVème siècle balayant d'un revers de main toutes les observations et analyses précédentes.
Divers hypothèses ont été avancées pour expliquer cette distorsion. La plus probable est que la méthode n'est valable pour des échantillons massifs, mais ne convient pas pour des éléments fibreux ayant une grande surface de contact avec l'air par rapport à leur masse. Ils se chargent en surface avec le gaz carbonique du moment, particulièrement lors des ostentations, et le résultat ne peut que rajeunir l'âge de l'échantillon prélevé.
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Première analyse fréquentielle de l'image du visage.
En 1997, des spécialistes du traitement d'image du centre de Saclay en région parisienne, André Marion et Anne-Laure Courage, ont analysé des ‘' fantômes d'écriture ‘' à peine décelables qu'on leur avait signalés autour du visage. La numérisation par zone de l'image et l'utilisation successives de filtres fréquentiels adaptés a permis de mettre en évidence des caractères jamais identifiés auparavant. (Voir le cliché ci-dessous). Est-ce la trace par réplique de l'identification du linceul marqué sur son ‘'coffret de protection'' ? (Le mandillon, autre nom du linceul, était conservé plié, et seul le visage était apparent, ce qui fait que de nombreuses copies de cette face ont été faites, et toutes ont interprété les traces de sang sur le front comme une mèche de cheveux. (J'ai personnellement vu sur le fronton d'une cathédrale de St Pétersbourg, ce type de représentation du visage du Christ)).
Le type d'écriture montre que ces inscriptions sont très probablement antérieures au moyen âge.
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Sachons utiliser les informations que nous donne la science pour renforcer notre foi. C'est un peu pour suivre la recommandation de Notre Seigneur à St Thomas : Ne soit plus incrédule, mais croyant.
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2 informations pour conclure :
De belles photos du Linceul de Turin sont disponibles avec le lien effacé
Le site récent sur Hozana vous propose des informations ou témoignages susceptible de convertir des gens. Consultez sa description avec le lien suivant à placer dans un moteur de recherche ; en plus vous ferez plaisir à la priante qui me l'a demandée.
Merci ! 81 personnes ont prié
4 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6