La Miséricorde divine a le dernier mot !
Image : Tympan, abbatiale Sainte-Foy de Conques
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même:
“Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.” Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !” Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Méditation de José Antonio Pagola
… Un misérable encaisseur a fait appel à la miséricorde de Dieu et il a trouvé grâce. Jésus ne cherche-t-il pas à attirer les hommes vers une expérience réelle que tout le monde ressent au fond de son être ? Quand on se sent bien soi-même, face aux autres, on s’appuie sur sa vie et on ne semble avoir besoin de personne. Mais quand on se sent coupables, quand on perd toute assurance, n’éprouve-t-on pas le besoin de s’en remettre à la miséricorde de Dieu et à sa seule miséricorde ? Si l’on agit comme le pharisien, on se place dans une religion où il n’y a pas de place pour l’encaisseur. Quand on se livre à la miséricorde de Dieu comme cet homme, on se place dans le cadre d’une religion où tous ont leur place. Est-il possible que le dernier mot n’appartienne pas à la Loi, qui juge notre conduite, mais à la miséricorde divine qui accueille notre invocation ? Serait-ce là…la religion du Royaume de Dieu ?
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6