Les Égyptiens imposèrent aux fils d’Israël un travail forcé avec violence. Ils rendirent leur vie amère par un travail dur avec du mortier et des briques et par tout travail aux champs et tout le travail auquel ils étaient astreints avec violence.

Je prends de la distance, de la hauteur et je demande la grâce de regarder le monde avec les yeux de Dieu, d’écouter la vie des hommes avec les oreilles de Dieu.

Je regarde la terre menacée par les dérèglements climatiques, si belle et si fragile. Je voyage d’un continent à l’autre, contemplant ce monde, cette terre qui m’est confiée.

Je regarde la vie des hommes, des femmes, des enfants. Ceux qui sont au travail et qui peinent durement parfois. Ceux qui attendent, désœuvrés, qui cherchent du travail. Je contemple les familles, celles qui sont heureuses et celles qui souffrent... Je vois ceux qui détiennent le pouvoir et le font sentir aux autres... et tous ceux qui ploient sous le poids du fardeau...

J’écoute le cri des hommes, leurs souffrances, leurs appels. Tous ceux qui, peut- être n’ont plus la force de crier, ou ne savent plus vers qui crier... J’écoute la colère des peuples qui ne supportent plus qu’une petite élite politique et économique leur confisque le pouvoir et les moyens de vivre décemment.

J’intercède pour ce monde qui est le mien, pour ces hommes qui sont mes frères, faisant monter leurs cris vers Dieu.

Un chant pour prier: Psaume de supplication