"Sa tête est comme un lys qu'un vent du soir incline" - Eugène Hollande

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Bonjour à tous,

Aujourd’hui, commençons la semaine avec un poème d'Eugène Hollande à partir du tableau du Christ de Léonard de Vinci

Sur le Christ de Léonard de Vinci 


Ses cheveux d'or léger, pathétiques, déroulent
Leurs volutes, des deux côtés du front si beau,
Et l'on dirait des pleurs de lumière qui coulent,
Effusion pieuse et tendre du pinceau.

Sa tête est comme un lys qu'un vent du soir incline,
Car il entend déjà le sarcasme et les cris ;
Il sait les stations de l'infâme colline,
La couronne, et la croix, et ses genoux meurtris.

Il sait qu'il va bientôt mourir, Roi dérisoire.
Il se sent, sous les clous invisibles, sanglant ;
A sa soif insultée on tend du fiel à boire ;
Et le trou de la lance est déjà dans son flanc.

Et pourtant Il est là ! Pourtant là sont les Douze !
Ils le regardent tous avec des yeux d'amour,
Sauf un. Ne se peut-il que la honte la couse,
La bouche qui va feindre en parlant à son tour !

Jésus tient sur ses yeux ses paupières baissées,
Et seul ainsi, dans son amère humanité,
il ne regarde plus qu'en ses tristes pensées,
Pesant le sacrifice et sa nécessité.

Mais en vain dans son coeur sa peine est infinie,
La douleur n'a point fait que l'humaine laideur
Offense en l'Homme-Dieu l'ineffable harmonie
De ses traits revêtus d'une auguste pudeur.

Eugène Hollande (1866-1931)

Proposition de prière :


« Tu nous invites, Seigneur à nous convertir ; une tâche jamais finie, car nous serons toujours pécheurs. Mais Tu ne nous laisses pas seuls pour entrer dans ce temps de conversion. Tu nous donnes ton Fils, Jésus. C’est avec Lui que nous voulons marcher. Avec Lui nous irons au désert. Avec Lui, nous gravirons la montagne. Et, de semaine en semaine, nous mettrons nos pas dans les siens jusqu’à communier, plus intensément, au don total que Jésus fait de Lui-même, sur la Croix, par amour pour nous. Amen. » 

Sœurs de la Congrégation des Religieuses des Sacrés-Cœurs 

Prière de la communauté

Que rien ne te trouble (sainte Thérèse d'Avila)

« Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie. Tout passe, Dieu ne change pas. La patience obtient tout. A qui possède Dieu, rien ne manque. Dieu seul suffit. »

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Quand les poètes nous parlent de Dieu …

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