Le sacrifice de la croix & celui de l'autel
Cette prédication dessine une arche dans le temps liturgique
Voici une prédication autographe inachevée du Père Eymard, classée dans les Prédications avant 1856 (et donc avant la fondation de la Congrégation des Religieux du Saint-Sacrement, le 13 mai 1856), dans les Œuvres complètes en ligne où est signalé ceci :
À la dernière page de ce cahier (p. 16) figure une inscription d'Eymard : “Eucharistie – sacrifice” et une autre au crayon : “Eucharistie – avant la Société – et notes depuis”.
Ce qui laisse entendre qu'il a complété ses notes d'avant 1856 une fois avoir fondé la Congrégation des Religieux du Saint-Sacrement.
Durant les 10 mercredis à venir et à compter d'aujourd'hui, Mercredi saint, nous suivrons cette prédication inachevée (PG 148), jusqu'au 19 juin 2019.
Cette prédication générale formera une arche dans le temps liturgique, entre le Dimanche des Rameaux & de la Passion, la Semaine sainte que nous vivons, et le Dimanche du Saint Sacrement (23 juin).
Nous vous souhaitons une bonne Semaine sainte et de belles fêtes pascales.
" - Christ est ressuscité ! Alléluia !"
" - Il est vraiment ressuscité ! Alléluia !"
Le sacrifice de la croix & celui de l'autel
Plan
Trois différences entre le sacrifice de l'autel et celui de la croix. Division :
La 1re, c'est que le Père éternel est honoré par ce sacrifice et qu'il n'y est point offensé ;
la 2e, c'est que Jésus-Christ y est immolé et non crucifié ;
la 3e, c'est que les hommes y participent et qu'ils n'en sont pas coupables.
Ainsi le sacrifice de nos autels est un sacrifice plus grand que celui de la croix, puisque le Père éternel le reçoit sans indignation, que Jésus-Christ l'offre sans douleur, et les hommes sans cruauté.
1er point : Le sacrifice de l'autel honore les deux grandes perfections de Dieu, sa souveraineté et sa justice. Et c'est ce qui n'est pas arrivé en toutes choses sur la croix.
2e point : Il y a trois sortes de destructions dans le sacrifice de nos autels : une destruction mystique, physique, sacramentelle. Et c'est par là que Jésus-Christ devient notre victime mais sans douleur.
3e [point :] Si les Juifs furent coupables de la mort de Jésus-Christ sur le Calvaire, les chrétiens qui participent à son sacrifice sur les autels n'en sont pas coupables.
Saint Pierre-Julien Eymard (PG 148,1)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6