Aujourd’hui, c’est Pierre qui est de popote. Il prépare un poulet. Pendant ce temps, Jésus, accompagné de Jacques et Jean, annonce la Bonne Nouvelle. Mais aujourd’hui, ils tardent à rentrer et le poulet est rôti à point. Il est si beau ce poulet ! Pierre en a l’eau à la bouche ; il décide de le goûter : un tout petit morceau qu’il arrache sur la patte bien grillée… encore un petit bout… Jésus est bien en retard ! Un troisième petit morceau… oui, mais maintenant, le poulet n’est plus présentable. Pierre retire carrément ce qui reste de la cuisse du poulet et rabat la peau pour camoufler le lieu du délit.

Jésus, Jacques et Jean arrivent enfin. Comme ils sont en retard, après avoir dit la bénédiction, ils se mettent tout de suite à table. Jésus prend une cuisse :

• Délicieux ton poulet, Pierre. Je reprendrais bien l’autre cuisse.
• Ben, en fait … ce n’est pas possible …
• Cela pose problème ?
• Tu sais Jésus, les poulets chez nous n’ont qu’une cuisse.
• Ah bon ? Alors donne-moi du blanc.

L’après-midi est ensoleillé. Pour digérer, ils vont se promener. Là, dans le poulailler, les poules semblent dormir. Comme toutes les poules au repos, elles ont une patte repliée sous l’aile. Pierre saute sur l’occasion :

• Ah, tu vois, Jésus, je te l’avais bien dit : les poules chez nous n’ont qu’une patte !

Jacques éclate de rire, ce qui réveille les poules qui se mettent à courir dans tous les sens. Pierre dit alors :

• Seigneur, tu es vraiment extraordinaire. Partout où tu vas, il arrive des miracles.

 

Prière : Seigneur Jésus, pardonne-nous cette petite fantaisie. Nous sommes arrivés au milieu du parcours de carême. Aujourd’hui, une petite pause et demain, avec entrain, nous reprendrons le chemin qui nous mène à ta résurrection.