Avec des mots tout simples, Bakhita nous a transmis de beaux messages dans le récit émouvant de sa vie : la Storia meravigliosa (ce livre n’est plus commercialisé).

   « Je ne connaissais pas le Bon Dieu. J’agissais ainsi, parce que je pensais dans mon cœur que je devais me conduire de cette façon. J’ai été dans la boue, mais je n’ai jamais été souillée. La Sainte Vierge m’a protégée, même quand je ne la connaissais pas. Même au fond du découragement et de la tristesse, quand j’étais esclave, je n’ai jamais désespéré, parce que je sentais en moi une force mystérieuse qui me soutenait. Je n’en suis pas morte, parce que le Bon Dieu m’avait destinée à des ‘choses meilleures’. Et je connus finalement ce Dieu que je sentais dans mon cœur depuis que j’étais petite, sans savoir qui c’était. »

   « Soyez bon, aimez le Seigneur, priez pour ces pauvres malheureux qui ne le connaissent pas. Si vous saviez quelle grâce c’est de connaître le Bon Dieu, une grâce infinie. »

   « Ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens, et prêcher à tous à grands cris Ta bonté. Oh, combien d’âmes seraient attirées vers Toi ! D’abord ma mère et mon frère, ma sœur encore esclave, tous les pauvres gens de l’Afrique. Ô Jésus, fais qu’eux aussi Te connaissent et T’aiment ! »

   « Je m’en vais tout doucement vers l’éternité. Je m’en vais avec deux valises : l’une contient mes péchés, l’autre, bien plus lourde, les mérites infinis de Jésus-Christ… »

Prière : Aujourd’hui, relisons et méditons ces mots éloquents de sainte Bakhita.