Sœur Josefa Menendez et l'appel à l'Amour
Entrée en 1920 dans la communauté de Poitiers de la Société du Sacré-Coeur de Jésus, Josefa Menéndez a reçu des messages divins en vue de les répandre dans le monde.
Le 16 juillet, Sœur Josefa Menéndez prend l'habit aux Feuillants, maison de la Société du Sacré-Cœur à Poitiers. Durant trois ans, jusqu'à sa mort le 29 décembre 1923, elle est favorisée de visions et d'un dialogue quotidien avec le Christ, qui la fait participer aux douleurs de sa Passion. Les révélations qu'elle reçoit concernant la Miséricorde divine annoncent celles que sera chargée de propager Sœur Faustine, religieuse polonaise, en 1931.
« - J'irai ainsi consumant ta petitesse et ta misère. J'agirai en toi, Je parlerai par toi, Je Me ferai connaître par toi. Que d'âmes trouveront la vie dans mes Paroles ! Combien reprendront courage en comprenant le fruit de leurs efforts ! Un petit acte de générosité, de patience, de pauvreté… peut devenir un trésor et gagner à mon Cœur un grand nombre d'âmes… Toi, Josefa, tu disparaîtras bientôt, mais mes Paroles demeureront. »
(7 août 1922)
« - Mon Cœur n'est pas seulement un Abîme d'Amour : Il est encore un Abîme de Miséricorde. Et connaissant toutes les misères humaines dont les âmes les plus aimées ne sont pas exemptes, J'ai voulu que leurs actions, si petites soient-elles, puissent se revêtir, par Moi, d'une valeur infinie pour le bien de celles qui ont besoin de secours et pour le salut des pécheurs.
Toutes ne peuvent prêcher, ni évangéliser au loin les peuples sauvages, mais toutes, oui toutes, peuvent faire connaître et aimer mon Cœur… toutes peuvent s'aider mutuellement à accroître le nombre des élus en empêchant la perte éternelle de beaucoup d'âmes… et cela, par un effet de mon Amour et de la Miséricorde.
Je dirai à mes Ames comment mon Cœur va plus loin encore : non seulement Il se sert de leur vie ordinaire et de leurs moindres actions, mais Il veut utiliser aussi, pour le bien des âmes, leurs misères... leurs faiblesses… leurs chutes mêmes.
Oui, l'Amour transforme et divinise tout, et la Miséricorde pardonne tout ! »
(5 décembre 1922)
« Au cours des siècles, J'ai révélé, de différentes manières, mon Amour pour les hommes : je leur ai montré combien le désir de leur salut Me consume. Je leur ai fait connaître mon Cœur. Cette dévotion a été comme une lumière répandue sur le monde. Elle est aujourd'hui le moyen dont se servent, pour toucher les coeurs, la plupart de ceux qui travaillent à étendre mon Règne.
Je veux maintenant quelque chose de plus, car si Je demande l'amour pour répondre à celui qui Me consume, ce n'est pas le seul retour que Je désire des âmes : Je désire qu'elles croient en ma Miséricorde, qu'elles attendent tout de ma Bonté, qu'elles ne doutent jamais de mon Pardon.
Je suis Dieu, mais Dieu d'Amour ! Je suis Père, mais un Père qui aime avec tendresse et non avec sévérité. Mon Cœur est infiniment saint, mais aussi infiniment sage et, connaissant la misère et la fragilité humaines, Il s'incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie.
J'aime les âmes après qu'elles ont commis leur premier péché, si elles viennent Me demander humblement pardon .... Je les aime encore, quand elles ont pleuré leur second péché et, si cela se répète, Je ne dis pas un milliard de fois, mais des millions de milliards, Je les aime et leur pardonne toujours, et Je lave, dans le même sang, le dernier comme le premier péché !
Je ne Me lasse pas des âmes et mon Coeur attend sans cesse qu'elles viennent se réfugier en Lui, et cela d'autant plus, qu'elles sont plus misérables ! Un père n'a t il pas plus de soin de l'enfant malade que de ceux qui se portent bien ? Pour lui, sa sollicitude et ses délicatesses ne sont elles pas plus grandes ? Ainsi, mon Cœur répand Il sur les pécheurs, avec plus de largesse encore que sur les justes, sa Compassion et sa Tendresse.
Voilà ce que Je désire expliquer aux âmes : J'enseignerai aux pécheurs que la Miséricorde de mon Cœur est inépuisable ; aux âmes froides et indifférentes, que mon Cœur est un Feu qui veut les embraser, parce qu'Il les aime ; aux âmes pieuses et bonnes, que mon Cœur est le Chemin pour avancer vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux. Enfin, aux âmes qui Me sont consacrées, aux prêtres, aux religieux, à mes Ames choisies et préférées, Je demanderai, une fois de plus, qu'elles Me donnent leur amour et ne doutent pas du Mien, mais surtout qu'elles Me donnent leur confiance et ne doutent pas de ma Miséricorde ! Il est si facile d'attendre tout de mon Coeur. »
(11 juin 1923)
« - Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier. Je veux répandre ma Paix jusqu'aux extrémités du monde, mais d'une manière spéciale, sur cette terre bénie, berceau de la dévotion à mon Cœur. Oui, Je veux être sa Paix, sa Vie, son Roi !
Je suis la Sagesse et le Bonheur, Je suis l'Amour et la Miséricorde, Je suis la Paix, Je régnerai !
Pour effacer son ingratitude, Je répandrai un torrent de Miséricorde. Pour réparer ses offenses, Je prendrai des victimes qui obtiendront le pardon....
Oui, il y a dans le monde beaucoup d'âmes qui désirent Me plaire.... Il y a encore des âmes généreuses qui Me donneront tout ce qu'elles ont, afin que Je Me serve d'elles selon mes Désirs et ma Volonté.
Pour régner, Je commencerai par faire Miséricorde, car mon Règne est de Paix et d'Amour :
Voilà la fin que Je veux réaliser, voilà mon Œuvre d'Amour! »
(12 juin 1923)
« - Aide-Moi, Josefa, aide-Moi à découvrir mon Cœur aux hommes !
Voici que Je viens leur dire qu'en vain cherchent-ils le bonheur en dehors de Moi, ils ne le trouveront pas…
Souffre et aime, car nous avons à conquérir des âmes ! »
(13 juin 1923)
Sœur Josefa Menéndez, Un appel à l'Amour, Toulouse, Apostolat de la Prière, 1944.
La Prière de Soeur Josefa Menendez :
« Je demande l’amour pour répondre à celui qui Me consume »
Par le baptème nous sommes incorporés au Coeur de Jésus
Merci ! 42 personnes ont prié
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6