Nous vous adorons, ô Christ! et nous vous bénissons, parce que vous avez racheté le monde par votre sainte Croix.

Ô Dieu ! Dont la beauté infinie ravit toute la cour céleste en admiration, que votre face adorable est défigurée ! Ah ! Père éternel, jetez vos regards sur la face de votre Christ, que cet état misérable où il parait vous engage à détourner le terrible visage de votre justice de ces âmes qui, encore exilées du céleste palais, renfermées dans des lieux de supplices et de tourments, et pressées du désir de vous voir, s'écrient sans cesse : Quand viendrai-je et quand paraîtrai-je devant la face de Dieu ? Vous voyez comment votre Fils s'est laissé traiter, comment il s'est laissé couvrir la face de honte et d'ignominie pour leur mériter la jouissance et le plaisir de vous contempler dans l'éclat de votre majesté. Elles ne vous demandent que ce que votre divin Fils leur a mérité par ses peines et ses souffrances ; ne leur refusez donc pas l'effet de leur juste demande.

Ô Marie ! vous connaissez mon indignité, mais vous savez que ma prière est appuyée sur les mérites de Notre Seigneur Jésus Christ : offrez-la donc vous-même à Dieu, afin qu'elle obtienne la délivrance de ces pauvres captifs. Ainsi soit-il. Pater, Ave.

Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous ; et que par votre infinie miséricorde les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Ainsi soit-il.