"La vie est la vie, défends la."
Cher amis,
Nous voici au 5ème mois. Nous continuons à suivre le développement de notre bébé et nous interrogerons particulièrement aujourd’hui sur le thème de la maladie. Ne justifie-t’on pas l’avortement pour des raisons thérapeutique au-delà des 12 semaines ? Est-ce qu'il n'est pas de notre devoir d'essayer de guérir ces maladies ?
Les opérations in-utero existent depuis dix-sept ans. Cette technique est pratiquée dans une dizaine de centres dans le monde. Il aura pourtant fallu attendre juillet dernier pour que, pour la première fois en France, une équipe opère un fœtus in utero afin de corriger une malformation de la colonne vertébrale, le spina bifida.
Une petite fille, née le 9 novembre dernier, a été opérée dans le ventre de sa mère au 5e mois de grossesse et elle se porte pour le mieux !
Focus bioéthique
Au 5ème mois, dans le sein maternel, le fœtus s’entraîne à bouger toutes les parties de son corps. Ses muscles gagnent en volume et en puissance. Vous l’aviez sans doute remarqué puisque c’est à cette période que la majorité des mamans sentiront les mouvements du bébé qui deviennent plus vigoureux. Entre ses périodes d’activité, le foetus dort encore beaucoup : de 18 h à 20 h par jour.
La peau du foetus s’épaissit même si elle est toujours plutôt transparente. Dans son cerveau, les premiers sillons se creusent.
À la fin de la 20e semaine (ou 18e semaine de conception), le foetus mesure environ 20 cm. Il a pris considérablement de poids et pèse maintenant 240 g. Le diamètre de sa tête est d’environ 5 cm
Réfléchissons
La charité envers notre prochain passe par la recherche de sa guérison s’il est malade et souffrant. La guérison est inséparable du ministère de Jésus, dès ses débuts :
« Il parcourait toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute langueur parmi le peuple. » (Mt IV, 23). À travers ces guérisons, le Christ manifeste la puissance de Dieu, qui est fondamentalement Bien, contre toutes les formes de mal. Jésus va même jusqu’à exprimer la primauté de la personne souffrante sur l’observation d’un usage, aussi respectable soit-il ; il guérit les malades durant le sabbat, ce qui lui vaut l’hostilité des prêtres et des pharisiens (surtout d’ailleurs parce qu’ainsi il se révèle « Maître du sabbat », supérieur à la loi de Moïse) :« Je vous le demande : est-il permis, le sabbat, de faire le bien plutôt que de faire le mal, de sauver une vie plutôt que de la perdre ? » (Lc, VI, 9)
Enfin, le Christ s’est identifié aux personnes malades et souffrantes : « J’étais malade, et vous m’avez visité. » (Mt, XXV, 36) À la suite du Christ, l’Église est appelée à imiter cet amour envers les malades :
« En toute ville où vous entrez et où l’on vous accueille, [...] guérissez ses malades. » (Lc, X, 8-9) Cette attention aux malades demeure, à travers les siècles, une des caractéristiques majeures de la charité chrétienne ; elle s’est manifestée par de multiples initiatives (établissements, congrégations spécialisées, etc.). Comme l’affirme Vatican II :« L’Église entoure tous ceux qu’afflige l’infirmité humaine ; bien plus, elle reconnaît dans les pauvres et dans ceux qui souffrent l’image de son Fondateur pauvre et souffrant, elle s’emploie à soulager leur détresse et veut servir le Christ en eux. » (Lumen gentium, 8)
Un témoin : la Bienheureuse Mère Teresa
Née en Albanie, Mère Teresa (1910-1997) entre en 1928 chez les Sœurs de Lorette et part pour l’Inde. Pendant vingt ans, elle est enseignante. En 1946, elle se met au service des malades et des abandonnés. Elle fonde alors la Congrégation des Missionnaires de la Charité. Elle qui conversait librement avec Jésus, a connu la nuit de la Foi durant près de 50ans. Elle est pour nous un exemple de force et de joie profonde au milieu de la souffrance du monde.
Elle disait : « Je trouverai toujours une joie nouvelle à me prêter aux caprices et à contenter les désirs de tous les pauvres souffrants. O bien-aimé malade, comme tu m'es doublement cher quand tu personnifies le Christ, et quel privilège est le mien d'être admis à te soigner. »
« Les pauvres sont le Corps du Christ qui souffre: ils sont le Christ. »« Quand la souffrance vient à vous, acceptez-là avec le sourire. C'est le plus grand don que Dieu puisse vous faire: avoir le courage d'accepter avec le sourire quoi que ce soit qu'il vous donne, et de lui donner tout ce qu'il veut reprendre».
Tendons la main aux pauvres et aux malades, aux plus vulnérables car eux, les premiers, nous la tendent, dans l’espoir… Le professeur Lejeune rêvait de guérir ses malades. « J’étais celui qui devait les guérir et je m’en vais avant d’avoir trouvé ». Continuons à œuvrer pour cela en suivant son inspiration : « Nous en appelons à tous les hommes de bonne volonté pour que la protection de la santé soit fondé sur une spiritualité renouvelée : chaque malade est mon frère. »
C’est notre devoir d’aider les plus vulnérables, d’être des bons samaritains. Commençons d'abord par changer de regard sur notre prochain :
Prions
Aujourd’hui avec Mère Teresa, louons et chantons Dieu pour le remercier de notre vie.
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais en une réalité.
La vie est un défi, fais lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends la.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6