La vieillesse et l'enfance

Bien que la nature humaine nous incite d'elle même à la compassion pour ces âges - vieillesse et enfance-, il est bon cependant que l'autorité de la règle se penche sur eux. On tiendra compte de leur faiblesse et, pour eux, on n'observera  en aucune manière la rigueur de la Règle en ce qui concerne l'alimentation et on aura pour eux une tendre considération.

Comentaire :

Comme pour les malades Benoît demande vis à vis des vieillards et des enfants, de l'attention et des égards. Pour Benoît, on ne peut demander aux enfants de suivre le rythme des adultes, et pas question que les vieillards soient mis à l'écart. L'indulgence envers ces deux âges ne signifie pas pour autant faiblesse qui accepte tout. Elle est sens et respect de la vie et écoute lorsqu'elle se penche sur les problèmes  et les interrogations des plus jeunes et des anciens, sagesse lorsqu'elle dépasse les contraintes et les misères de l'âge. Pour Benoît le vieillard comme l'enfant doit être condidéré, aimé, respecté, et objet d'attention particulière car indentifié au Christ lui-même à travers les plus faibles..