les colombes de la Vierge 2 / 3
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La photo ci-dessus montre qu'il n'y a pas qu'en Europe que les statues de Notre Dame de Fatima font l'objet de vénération de la part de colombes. (La photo ci-dessus a été publiée dans la revue ‘'Voz da Fatima du 13 janvier 1951. Elle a été prise lors du pèlerinage que fit une statue de Notre Dame de Fatima à travers le Vietnam fin 1950)
En 1948, l'évêque de Madrid, Mgr Eijo y Garay voulut célébrer ses noces d'argent épiscopale par un grand Congrès Marial tenu les neuf derniers jours du mois de mai. Pour présider les assises, il demanda à l'évêque de Leiria, Mgr José Da Silva, de lui prêter la statue même de la Capelinha. Le prélat refusa d'abord, craignant sans doute d'indisposer le peuple portugais en laissant sa chère « Padroeira » quitter le pays. Mgr Eijo y Garay insista en faisant passer sa demande par la voie diplomatique, et, à la prière du ministre des affaires étrangères de Lisbonne, Mgr Da Silva accorda la faveur demandée par son collègue espagnol. Le Congrès Marial dut en grande partie son succès populaire à la présence de la statue vénérée.
La statue arriva par la route. On alla l'attendre jusqu'à Navalcarnero à 25 km de la capitale. En traversant la localité de Mostôles, une jeune fille eut l'idée de lancer trois colombes depuis sa fenêtre. Elles allèrent directement sur le pavillon, et, dès lors, durant tout le Congrès, on ne vit jamais la Vierge dans les rues ou les églises sans cette blanche escorte d'honneur, souvent très nombreuses.
À Madrid, le chanoine Barthas entendit bien des récits surprenants. Une femme du quartier des Quatre Chemins disait à sa voisine : « Ces pigeons sont comme ceux que l'on voit dans les cirques ; on les a dressé pour cela ». Au même instant, comme si elle avait entendu et compris, une colombe quitta la Vierge et, en ligne droite, vint se poser sur le bras de la femme incrédule, la piquant violemment à la main jusqu'à ce qu'elle eût changé d'opinion.
Le Révérend Père Vermer, qui accompagnait la statue, nous a raconté qu'une fillette malade exprimait le regret de ne pouvoir quitter son lit pour admirer les colombes. Lorsque le cortège passa devant sa chambre, une colombe y entra par la fenêtre ouverte, resta quelque temps sur le bois de son lit, bien en face d'elle, et, lorsque toute la maisonnée eut bien remarqué son aimable visite, elle partit rejoindre ses compagnes.
Voici un autre récit rapporté par le père Castilla. Un photographe, excellent artiste mais incroyant, avait pensé, grâce aux colombes, faire de bonnes affaires en vendant des photographies du Congrès. Il prit beaucoup de photographies des cérémonies, de la foule et même des colombes, mais ne put jamais en obtenir de la statue elle-même. Le voici devant le maître-autel au moment le plus favorable de la journée ; il se place en un point idéal ou le trône de la Vierge est magnifiquement encadré dans le paysage. Il déclenche son obturateur comme à l'ordinaire. Mais dans sa chambre noire, la plaque porte l'autel, le trône, les fleurs et les colombes elle-mêmes, mais elles sont seules, sans leur douce Reine. Notre artiste revient sur les lieux pour prendre un autre cliché, et cela jusqu'à six fois. Chaque fois, même prodigieuse surprise ! « Alors déclara-t-il au père Castilla moi « abruti » et repentant, je tombais à genoux pour dire : « Vierge très Sainte de Fatima, pardonnez-moi ! Je ne suis pas digne de voir la beauté de votre céleste visage. Pardonnez-moi ! »
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Le fait suivant est un article de la Voz de Fatima, édition espagnole du 13 mars 1950. Dans le diocèse d'Orense, dans une paroisse du nom de Faramontaos, un paysan très pauvre avait fait promesse d'une offrande de deux peseta. Mais en voyant les autres paroissiens déposer de gros billets, il eut honte, et rentrant ses deux pesetas, il déposa dans le plateau un billet de vingt-cinq. Une des gardiennes ailée de la statue s'avança vers le plateau, et avec son bec, cueillit le billet et le jeta par terre. Le paysan le ramasse et l'offre à nouveau. De la même manière, la colombe le prend et le lance au sol. Ce manège se renouvela cinq fois. Intrigué et inquiet, le paysan raconte le cas à son curé. Le prêtre lui représente que sans doute la vierge trouve son geste disproportionné avec ses ressources et que, appréciant surtout l'intention, elle se contenterait de la valeur promise. Le paysan dépose le billet de deux pesetas et la colombe cette fois se tient tranquille.
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Au Pérou, dans le diocèse de Tacna, le 13 mai 1960, au cours du couronnement de Notre Dame du Rosaire, patronne de la ville, devant une foule de plus de 50 000 personnes, se produisit le phénomène suivant raconté par Mgr Alfonso Zaplana Belliza. Et rapporté dans la Voz de Fatima du 13 juillet 1960)
Au moment précis Mgr Romulo Carboni, nonce apostolique, plaçait la couronne d'or et de pierreries sur le front de la Vierge, deux colombes – parmi la centaine de pigeons qui avaient été lancés – vinrent tout droit sur la statue. Après avoir séjourné là quelques temps, elles allèrent toutes deux se percher sur les épaules du représentant du Saint-Père, une de chaque côté.
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Le Nonce descendit du podium où il se trouvait pour s'approcher du micro et adresser une exhortation à la foule. Les colombes ne quittèrent pas ses épaules tant que dura le sermon, une demi-heure environ. Elles y restèrent ensuite pendant que Mgr le Nonce se déplaçait plusieurs fois, malgré le bruit des bombes et de plusieurs Orphéons réunis.
C'est seulement lorsque Mgr Carboni prit place sur son trône, que les colombes le quittèrent ; gracieusement, elles se postèrent sur le baldaquin qui ombrageait la statue.
Avant l'entrée dans la cathédrale, d'autres colombes vinrent se poser sur la couronne que l'on venait d'offrir à la Vierge ; elles en partiront avant d'entrer dans le lieu saint.
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Ci-dessous la photo d'une colombe posée sur la tête d'un prêtre (En haut , à gauche de la photo) . La scène s'est passée le 13 mai 1954 à Fatima sur le podium derrière le maître-autel. Le chanoine Barthas, a pu interroger l'abbé Lucio do Régo Marçal sur le sens qu'il voyait à la présence de cette colombe, pendant près d'un quart d'heure, alors qu'il lisait son bréviaire.
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Prêtres du diocèse de Lisbonne, Son Éminence le Cardinal Patriarche venait de lui proposer la fondation d'une paroisse dans un secteur de banlieue fort déshérité, avec une population de plus de 25 000 habitants, sans église paroissiale ni presbytère. Effrayé d'une telle responsabilité et d'une si lourde tâche, il se demandait s'il serait capable de les assumer. La blanche messagère ailée l'encouragea en lui faisant espérer le secours maternel de Notre Dame.
L'abbé Lucio Marçal est aujourd'hui (1972) curé de la paroisse d'Amadora. En six ans, cette paroisse avait doublé sa population ; elle est devenue avec ses 60 000 âmes, la plus importante du Portugal. Une ancienne chapelle de quartier, bien trop exiguë, a été remplacée par une église moderne et vaste, consacrée le 11 novembre 1958. Un reportage du journal « Novidades » du 15 janvier 1961 nous décrit cette paroisse comme l'une des mieux organisées pour les besoins de l'apostolat moderne.
« Vierge très Sainte de Fatima, pardonnez-moi ! Je ne suis pas digne de voir la beauté de votre céleste visage. Pardonnez-moi ! »
En ce mois des défunts, pensons que c'est un peu de cette façon que nous pourrons nous exprimer, lors du jugement particulier qui suivra notre mort, si notre âme n'est pas suffisamment purifiée pour contempler Dieu face à face, au Paradis, pendant l'éternité.
Le purgatoire nous permettra cette opération douloureuse mais ‘'consolante ‘' comme le précise l'abbé Arminjon :
[ ] Ainsi les âmes dans le Purgatoire tressaille de bonheur en voyant leurs taches et leurs souillures disparaître par l'effet merveilleux du châtiment réparateur. Sous l'action de ces flammes purifiantes, leur être plus ou moins défiguré s'embellit et se restaure. Ce feu lui-même perd son intensité, dit saint Thomas, à mesure qu'il consume et détruit les imperfections et les défectuosités qui alimentent ses ardeurs. - Une barrière d'une dimension imperceptible sépare encore ces âmes du séjour des récompenses. Ah ! Elles éprouvent une joie et des transports indescriptibles, voyant se développer en elle les ailes qui leur permettront de s'élancer bientôt vers les célestes demeures… Déjà elles entrevoient l'aube de leur délivrance. (Extrait de la publication sur le purgatoire 2 sur 3)
Et Amélia ? Elle sera au purgatoire jusqu'à la fin du monde. (Notre Dame à Fatima le 13 mai 1917)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6