METTRE JÉSUS AU MILIEU D'EUX !

METTRE JÉSUS AU MILIEU D’EUX

Mon œuvre n’est ici, hélas ! qu’une œuvre de préparation, de premier défrichement : c’est d’abord de mettre au milieu d’eux Jésus, Jésus dans le Très Saint Sacrement, Jésus descendant chaque jour dans le Saint Sacrifice : c’est de mettre aussi au milieu d’eux, une prière, la prière de l’Église, si misérable que soit celui qui l’offre.

C’est ensuite de montrer (...) que les chrétiens ne sont pas ce qu’ils supposent : que nous croyons, aimons, espérons ; c’est enfin de mettre les âmes en confiance, en amitié, de les apprivoiser, de s’en faire si possible des amis... afin qu’après ce premier défrichement, d’autres puissent faire plus de bien à ces pauvres âmes.

Il n’y a pas, je crois, de parole d’Évangile qui ait fait sur moi une plus profonde impression et transformé davantage ma vie que celle-ci : « Tout ce que vous faites à un de ces petits, c’est à moi que vous le faites ». Si on songe que ces paroles sont celles... de la bouche qui a dit : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang... » avec quelle force on est porté à chercher et à aimer Jésus dans ces « petits », ces pécheurs, ces pauvres...

Ce divin banquet, dont je devenais le ministre, il fallait le rendre présent non aux frères, aux parents, aux voisins riches, mais aux plus boiteux, aux plus aveugles, aux plus pauvres, aux âmes les plus abandonnées manquant de prêtres. (Retraite de 1902)

Comme Jésus, il ne faut pas rester tranquillement au bercail avec la brebis fidèle, en oubliant les 99 autres égarées

Mon Seigneur Jésus qui avez dit : « Personne n’a de plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis », je désire de tout mon cœur donner ma vie pour vous... je vous offre ma vie : faites-moi vivre et mourir comme il vous plait le plus (Méditation faite devant l'Eucharistie exposée à Nazareth, le 5 novembre 1897)

MON DIEU QUE VOUS ÊTES BON

Mon créateur, mon Père, [...], Vous êtes la beauté suprême, toute beauté créée, beauté de la nature, du ciel au coucher du soleil, de la mer unie comme une glace sous un ciel bleu, des forêts sombres, des jardins fleuris, des montagnes, des grands horizons du désert, des neiges et des glaciers, beauté d’une belle âme se reflétant sur un beau visage, beauté d’une belle action, d’une belle vie, d’une grande âme, toute ces beautés ne sont que les plus pâles reflets de la vôtre, mon Dieu.

Tout ce qui a charmé mes yeux en ce monde n’est que le plus humble reflet de votre beauté infinie... Les yeux que j’ai trouvés les plus doux, les sourires qui m’ont le plus consolé, les êtres qui m’ont le plus ravi, tout cela n’était qu’un peu de votre beauté que vous vous plaisiez à me faire voir, pour qu’en la voyant je me dise : cela vient de Dieu, tout bien vient de Dieu, c’est Lui qui me sourit si doucement [...] : comme Il est bon de me faire cette grâce ! [...] Mon Dieu que vous êtes bon de m’avoir montré votre beauté dans les créatures ! [...]

Mon Dieu faites-moi cette grâce de vous voir en tout bien, toute bonté, toute beauté, qui paraît dans les âmes, dans les créatures...

Ô comme on trouve doux d’être non uni mais rapproché pour quelques heures, quelques moments avec une créature aimable, ayant un tout petit peu de votre grâce, de votre beauté, de votre intelligence, de votre bonté, de votre amour... et vous qui avez la perfection, la plénitude de tout cela, de tout y compris l’amour, l’amour de vos pauvres créatures pour lesquelles le Père a donné son Fils unique et le fils son sang... Quel bonheur !... Quel amour, cela contient tout ! (Lettre à Marie de Bondy 14 septembre 1904)

JE SUIS FAIT POUR LE SILENCE

J’ai besoin de repos, mais pas dans le sens que vous pensez : ce n’est pas la solitude spirituelle qui me pèse, c’est le manque de solitude matérielle : quelques jours de silence au pied du tabernacle, voilà ce dont je sens le besoin.

(Lettre au P.Guérin du 2 avril 1906)

Je suis le plus heureux des hommes, la solitude avec Jésus est un tête à tête délicieux. Mon âme est en grande paix. Je suis heureux et paisible aux pieds du Bien-aimé.

Ce désert m’est profondément doux : il est si doux et si sain de se mettre dans la solitude en face des choses éternelles ; on se sent envahi par la vérité.
(Lettre au P.Guérin du 2 avril 1906)

Résider seul dans le pays est bon ; on y a de l’action, même sans faire grand-chose, parce qu’on devient « du pays », on y est abordable et si « tout-petit » [...] je suis moine, non missionnaire, fait pour le silence, non pour la parole (Lettre à l'abbé Guérin du 31 mai 1907)

Prière de la communauté

Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)

Mon Père, je m’abandonne à Vous, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, en toutes vos créatures ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre vos mains, sans mesure, avec une infinie confiance car vous êtes mon Père !

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7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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PRIER AVEC LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD

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