Le cardinal Ouedraogo nous explique pourquoi il a lancé cette neuvaine de prière.
Voici la totalité de l'interview donnée au journal Aleteia : http://bit.ly/paix-don-de-Dieu
Face à cet épisode critique de l’histoire de votre pays, vous avez décidé de lancer une grande neuvaine de prière, du2 au 9 novembre. Quelle est le sens de cette neuvaine ?
Cardinal Ouédraogo : La paix est le fruit des efforts des hommes, mais elle est aussi un don de Dieu, une grâce à lui demander et à accueillir. Alors que le pire semble avoir été évité, nous croyons que Dieu, qui entend la prière de ses enfants, peut accorder cette grâce si on la Lui demande. C’est le sens de cette neuvaine de prière, qui vise à obtenir la réconciliation et la paix, mais aussi davantage de justice dans notre pays.
Que proposez-vous ?
Cardinal Ouédraogo : En raison du couvre-feu, la prière ne peut s’organiser autour des CCB (Communautés chrétiennes de base), unités ecclésiales de l’Église du Burkina Faso (notamment) qui se réunissent habituellement le soir. Mais elle peut se faire dans les familles à travers la prière du chapelet. Nous proposons aussi de prier, à la fin de chaque Eucharistie, un Pater, un Ave Maria et unGloire au Père, puis de réciter la prière composée à cette intention. Nous proposons aussi le 8 novembre comme journée de jeûne et de prière en faveur des victimes des manifestations
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6