Prions avec le Bienheureux Révérend Père Henri Suso

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Voici la Prière de conversion d’une religieuse de haute naissance qui menait une vie dissolue « Dieu vous a faite si aimable et si gracieuse pour que vous vous donniez à Lui » du Bienheureux Révérend Père Henri Suso (1295-1365), Religieux de l’Ordre des Prêcheurs entré à l'âge de 13 ans chez les Dominicains de Constance, puis à Cologne en 1323 et enfin dans le Couvent d'Ulm en Allemagne qui fut béatifié par le Pape Grégoire XVI.


La Prière d’Henri Suzo « Dieu vous a faite si aimable et si gracieuse pour que vous vous donniez à Lui » :

« Ô vous, qui êtes toute belle, vous l'épouse choisie de Dieu, jusques à quand laisserez-vous cette âme si noble et ce corps si parfait sous la puissance du démon ? Dieu vous a faite si aimable et si gracieuse, pour que vous vous donniez à Lui, qui est la Fleur des amants. Les roses du printemps n'appartiennent-elles pas à celui qui les a fait naître ? Souvenez-vous de ce chaste Amour qui commence sur la terre et qui dure toute l'éternité, goûtez un peu de cette douce Paix que donne une vie sainte et pure, et puis réfléchissez aux misères, aux infidélités, aux douleurs, aux peines, à la perte de la fortune, de la santé, de l'honneur, de l'âme, à tous les malheurs enfin qui abreuvent ceux qui boivent à la coupe empoisonnée de l'amour profane. Songez surtout aux tourments éternels qui les attendent dans l'autre Vie. Allons, ma fille, vous, si douce et si charmante, donnez tout ce que vous avez en vous de bon et d'aimable à ce Dieu qui fut de toute éternité Votre bon Maître, et je vous promets que vous serez Sa bien-aimée et qu’Il vous sera fidèle en cette vie et en l’Autre ».

Ainsi soit-il.

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Prière de la communauté

Prière pour la conversion des pécheurs obstinés (Sainte Thérèse d'Avila)

O Seigneur mon Dieu, ô Créateur, ayez compassion de vos créatures ! Considérez que nous ne nous entendons pas nous-mêmes, que nous ne savons pas ce que nous voulons, et que nous nous éloignons infiniment de ce que nous désirons. "C'est ici, ô mon Dieu, que doit se montrer votre pouvoir, ici que doit resplendir votre miséricorde ! Qu'elle est grande, Dieu de mon cœur, la demande que je vais vous faire, lorsque je Vous prie d'aimer ceux qui ne Vous aiment pas, d'ouvrir à ceux qui ne frappent pas, de guérir ceux qui non seulement prennent plaisir à être malades, mais qui travaillent même à augmenter leur maladie ! Vous dites, très doux Sauveur Jésus, que Vous êtes venu sur la terre chercher les pécheurs. Les voilà, mon Dieu, les véritables pécheurs. Oh ! donc, ayez pitié de ceux qui n'ont pas pitié d'eux-mêmes ; et puisque dans l'excès de leur égarement, ils ne veulent point aller à vous, venez vous-même à eux. Je Vous le demande en leur nom ; et ces morts, j'en suis sûr se lèveront de leurs tombeaux dès qu'ils commenceront à rentrer en eux-mêmes, à se reconnaître, à Vous goûter. "Et Vous, Père céleste, ne considérez point notre aveuglement, mais jetez les yeux sur les ruisseaux de sang que votre Fils a répandus pour notre salut. "Que votre miséricorde triomphe d'une malice si obstinée ! Souvenez-vous, Seigneur, que nous sommes l'ouvrage de vos mains. N'écoutez que votre bonté et sauvez-nous par les mérites et par l'amour du Cœur de votre divin Fils.