"J'écrirai ton nom jusqu'au ciel " - Les Frangines
Bonjour à tous,
Cette semaine, c’est un texte d’une très belle chanson, écrite et composée par Les Frangines, que je vous propose. Elles donnent leur voix à Alep qui s’adresse à l’Espoir.
Dans une interview accordée au journal L'1visible, Anne, l'une des chanteuses, explique ce qui leur a inspiré cette chanson : "Nous étions très touchées par ce qu'il se passait en Moyen Orient. J'y avais passé un séjour humanitaire et la rencontre des rescapés de Daesh m'avait profondément touchée. Nous avons donc écrit une chanson en hommage à toutes les villes qui subissent la violence et la guerre. Mais nous voulions que cette chanson sonne comme un cri d'espoir car c'était ce que nous ressentions à l'écoute des rescapés syriens : même s'ils subissaient les pires violences, il leur restait l'espoir."
Le cri d'Alep
"Dans l'air brumeux de l'horreur
Dans le ciel au sombre décor
J'ai fait voler ton nom si haut
Comme je l'ai rêvé si fort
Je t'ai je crois frôlé du doigt
Sans jamais vraiment te toucher
Il me faudra du temps je crois
Pour un jour jamais t'embrasser
Tu sais j'ai cru t'entendre rire
J'en gardé moi le souvenir
Je me rappelle c'etait hier
Ou quelque part dans ma mémoire
J'ai tenté de fermer les yeux
J'ai attendu et puis j'ai vu
Je t'ai connu, je t'ai connu
Je ne suis plus qu'une ville en cendres
Sous mes murailles gisent les méandres
De quelques vagues restes de toi
De quelques bouts de vie, tu vois
Non je ne t'ai jamais oublié
Je t'ai gardé, je t'ai gardé
J'écrirai ton nom jusqu'au ciel
Jusqu'au creux de ma citadelle
Pour toi je resterai debout
Mon tendre espoir comme j'ose y croire
Et je te chanterai
Jusqu'au dernier soupir
jusqu'au dernier rempart
jusqu'au dernier regard
Dans le feu, dans le fer
Je brandirai ton nom
Dans la folie guerrière
Je porterai ton blason
Même tendre espoir
Quand vient le soir
Tu t'évanouis
Tu fuis, tu fuis
Mais je te garde c'est promis
Même au très fond des longues nuits
Quand vient l'horreur
Se pose ton souffle sur mes ecchymoses
Tu viens les guérir en silence
Ton souvenir seul les panse"
Je ne suis plus qu'une ville en cendres
Sous mes murailles gisent les méandres
De quelques vagues restes de toi
De quelques bouts de vie, tu vois
Non jamais je ne t'ai oublié
Je t'ai gardé, je t'ai gardé
J'écrirai ton nom jusqu'au ciel
Jusqu'au creux de ma citadelle
Je ne suis plus qu'une ville en cendres
Sous mes murailles gisent les méandres
De quelques vagues restes de toi
De quelques bouts de vie, tu vois
Non je ne t'ai jamais oublié
Je t'ai gardé, je t'ai gardé
J'écrirai ton nom jusqu'au ciel
Jusqu'à la dernière étincelle
Proposition de prière
L’espérance a un nom. Prions Dieu pour nos frères et soeurs d’Orient, mais aussi pour tous ceux qui – à travers le monde, les guerres, l'exil – ont tout perdu, sauf cette magnifique Espérance qui les tient debout, les fait avancer et croire ; Seigneur, entends leurs cris et que l’Espérance ne quitte pas leur cœur.
« Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? En toi est mon espérance. » Psaume 39:7
Merci ! 185 personnes ont prié
14 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6