Neuvième et dernier jour : Fête de l'Assomption de Notre-Dame au Ciel  

     

           Souvenons-nous que c'est le 15 août 1917 que les enfants sont libérés sur le perron du presbytère de Fatima.  Ils retrouvent avec une grande joie leurs parents qui sortent alors de l'église après la messe. Dans leurs cœurs, leur joie est encore plus grande: Ils ont obéi à la demande de Notre Dame de ne révéler le secret à personne. On comprend mieux les précautions que sœur Lucie prendra pour faire parvenir la troisième partie du secret lorsqu'elle aura réussi à le mettre par écrit début 1944. 

         

                 François et Jacinthe, vous que la mort n’a pas effrayés, vous que Notre-Dame est venue chercher pour vous emmener dans le Ciel, apprenez-nous à ne pas regarder la mort comme un échec ou un non-sens, mais comme l’unique chemin pour passer de ce monde à Dieu, pour entrer dans la lumière éternelle où nous retrouverons ceux que nous avons aimés. Et donnez-nous l’assurance que ce passage n’a rien de redoutable, puisque nous ne le faisons pas seuls, mais avec vous et avec Notre-Dame.  Priez pour que le pape renouvelle la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie et, approuve et recommande la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Aidez-nous à pratiquer cette communion réparatrice.

            Prions

            Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n'espèrent pas et qui ne Vous aiment pas.

            Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément, et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui- même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. Amen.

           O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie.

 

Illustration:  Cardinal Mindszenty : contre le communisme

            Sa vie

              Cardinal archevêque d'Esztergom en Hongrie, au Nord-Ouest de Budapest, il a été fortement réprimé et persécuté par l’État communiste hongrois pour avoir dénoncé les abus commis contre les civils et les religieux. Arrêté en 1948, le cardinal a été constamment soumis à des tortures, pour essayer de le forcer à signer des déclarations contre l’Eglise et favorable aux communistes. Il fut condamné à la prison à vie en 1949. En octobre 1956, à la faveur du soulèvement contre les communistes, il se réfugie dans l’ambassade américaine. Il voulait y rester pour être présent au milieu de son peuple. Le gouvernement communiste négociera son départ pour Rome. Une des clauses de cet accord du 28 septembre 1971 sera la levée des excommunications de Pie XII frappant les ‘’prêtres de la paix’’. Peu après,  profitant de l’ostpolitik, les communistes engageront des négociations pour qu’il soit dessaisit de son siège épiscopal. C’est le 5 février 1974, jour du 25 ième anniversaire de son procès, qu’il recevra la lettre de sa déposition. Il mourra l’année suivante en Autriche. En 1990 son procès est  annulé, en 1991 sa dépouille est inhumée dans la cathédrale d’Esztergom. Son dossier de béatification est déposé le 2 décembre 2016.

             Il découvrit, suite à la publication du 16 janvier 1963 d’un journal communiste en Russie, qu’un accord tenu secret (accord dit de Metz) avait eu lieu peu avant le concile entre le cardinal Tisserand (missionné par le pape Jean XXIII) et Mgr Nicodème, représentant de l’Eglise orthodoxe russe, (et à ce titre membre du KGB). Cet accord prévoyait la non condamnation du communisme au cours de ce concile en échange de la présence de représentants de cette Eglise. C’est Mgr Glorieux qui était chargé de faire respecter cet accord en bloquant toute les demandes relatives à une condamnation du communisme, dont la plus importante comportait 450 signatures de pères conciliaires, comme le précise le père Ralph Wiltgen en 1967 dans son livre ‘’Le Rhin se jette dans le Tibre’’

          

 

            Méditation : Encyclique du pape Pie XI : Divini Redemptoris, 1937

            « Le communisme est intrinsèquement pervers et l’on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne. Si quelques-uns, induit en erreur, coopéraient à la victoire du communisme dans leur pays, ils tomberaient les premiers, victimes de leur égarement…

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                Cette  publication  termine cette neuvaine de prières que Jacinthe et François ont adressée de notre part au Ciel. Ces enfants se réjouissent de voir que vous avez pris leur suite en consolant le Cœur Immaculé de Marie et en priant pour que les demandes de Notre Dame soient réalisées par notre saint Père le pape.

               

            La messe de ce jour à 10 h 30 à  Mérigny (Le Bois) couronnera cette série de prières. Envoyé par vous-même ou par Notre Dame, reine des anges, votre ange gardien sera présent aux côtés de votre serviteur.

           Souvenons-nous que le 29 mai 1930, Notre Seigneur avait révélé à Lucie les 5 espèces d’offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie. En second de ces 5 points, Il avait cité ‘’les blasphèmes contre sa virginité’’. Ainsi au terme de ces 9 jours de prières particulières pour que les demandes de Notre Dame à Fatima soient prises en compte, à 9 reprises, le nom de la Vierge Marie sera qualifié du terme  ‘’Toujours vierge’’. Cette forme de louange à la Vierge est en effet prononcée 9 fois dans la messe qui sera célébrée sous la forme extraordinaire. (2 fois lors de chacun des 3 ’’Je confesse à Dieu’’ puis 3 autre fois au cours de cette célébration : l’une peu avant la Préface, la seconde juste après la prière pour les vivants et la troisième peu après le ''Notre Père’’).

            Cette communauté s’efforce de pratiquer la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. Elle suit la recommandation de Notre Seigneur à Lucie qui avait conclu l’exposé de ces motifs par cette phrase : Voilà ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-­ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l'offenser.  Considérons donc cette messe aussi ‘’ comme une petite réparation ‘’

                Enfin, pendant cette messe de clôture de notre neuvaine, sœur Lucie se réjouira au Ciel de voir sa sainte patronne invoquée par le prêtre dans la dernière grande prière avant le ''Notre Père''.

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Ce jour l'Eglise fête l'Assomption de Notre Dame au Ciel

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                  Extrait de la constitution dogmatique du pape Pie XII, ‘’Munificentissimus Deus’’ du 1er Novembre 1950, § 44 - 45 définissant le dogme de l’Assomption.

            ‘’En l'autorité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux Apôtres Pierre et Paul, et par Notre propre autorité, Nous prononçons, déclarons, et définissons comme un dogme divinement révélé que l'Immaculée Mère de Dieu, la Vierge Marie, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire céleste. C’est pourquoi, si quelqu’un - ce qu’à Dieu ne plaise - osait volontairement nier ou mettre en doute ce que Nous avons défini, qu’il sache qu’il a fait complétement défection dans la foi divine et catholique.’’

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                  Abbé Arminjon : A l'autel, nous ne sommes que de simples instruments ; mais d'autre part notre dignité est la plus haute qui puisse se concevoir.

            ‘’ Prêtres du Seigneur’’, s'écriait saint Jean Chrysostome  tout ce qu'il y a de plus grand, parmi les hommes m'apparaît dépouillé de toute gloire, lorsque je considère celle que vous avez reçue. Votre ministère, à la vérité, s'opère parmi les hommes ; mais il prend rang parmi les célestes hiérarchies, c'est le paraclet qui est l'auteur des mystères que vous accomplissez; vous êtes plus grands que le prophète Elie; vous portez dans vos mains, non pas le feu, mais l'Esprit-Saint, le priant de répandre ses grâces sur tous les fidèles. - Nul doute, ajoute-t-il, ‘’prêtres du Seigneur, que vous ne soyez plus grands que les rois’’ Le roi commande à des sujets, vous commandez à Dieu.

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         Oh ! que le prêtre est quelque chose de grand ! disait le saint curé d'Ars: Si l’on comprenait bien le prêtre sur la terre, on mourrait non de frayeur, mais d’amour.