LE DÉSERT: TOUT PERDRE POUR TOUR GAGNER !

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Lorsqu’une personne écoute son Dieu lui parler du désert, elle entend : « Partir. Être seule. Pauvre. Oubliée. Se renoncer. Être assoiffée. »

Dans l’appel au désert, ce n’est pas le désert qui est important, mais « l’appel », comme aime nous le rappeler si souvent le Frère Charles. L’appel à une vie de plus en plus intime avec Dieu.  « S’il faut tout perdre, c’est pour tout gagner, afin que Dieu puisse faire sa demeure en nous ! » (Nazareth, septembre 1899)

 

Alors, ce ne peut être tristement, mais en chantant que l’on part au désert, sachant que Dieu en est le prix.

 

« Comme gémit une biche… » Mais pour désirer avoir soif, il faut avoir soif !  Et c’est le désert qui donne la soif.

Aux heures où cette solitude pèse trop, où cet enfouissement en pure perte de soi devient révoltant, il faut garder en soi la certitude que le désert est la perle précieuse que Jésus nous donne, comme son Père bien-aimé lui a donné la Croix.

 

On a vite fait d’être adultère, de ne plus rester dans ce jardin clos, chaste et réservé à Dieu seul….« Dieu nous donne tout ce qu’il faut ; nous, hélas, nous Lui manquons souvent, Lui ne nous manque jamais »(Tamanrasset, 15 septembre 1905) Mais si le désert ne nous assèche pas, c’est un don de plus en plus grand, c’est une prière de plus en plus profonde et continuelle qui vient sourdre en nous.

 

« Oui, je prierai de mon mieux.  À mon âge on a souvent l’occasion de se rappeler la comparaison de la Bible, et on se trouve seul comme l’olive oubliée au bout d’une branche après la récolte. » (Tamanrasset, 8 janvier 1913)

 

PRIONS

 

Par l’intercession du Frère Charles de Jésus, Seigneur donne-moi d’être capable de silence, de désert dans ma vie tumultueuse… Donne-moi la capacité de ne pas m’enfuir pour que ma soif de Toi puisse grandir davantage pour que Tu puisses faire ta demeure en moi.  Amen.

Prière de la communauté

Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)

Mon Père, je m’abandonne à Vous, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, en toutes vos créatures ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre vos mains, sans mesure, avec une infinie confiance car vous êtes mon Père !

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6 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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PRIER AVEC LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD

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