Semaine 4 - La question du bien et du mal

Il ne s'agit plus là simplement d'un projet de vie qui doit être réalisé à l'avenir. Il se réalise maintenant dans la phase de la jeunesse, si par le travail, l'instruction, et en particulier l'auto-éducation, nous créons la vie elle-même, en établissant le fondement du développement ultérieur de notre personnalité. En ce sens, on peut dire que la jeunesse est « le sculpteur qui sculpte toute la vie », et la forme qu'il imprime à l'humanité concrète de chacun et de chacune de vous s'affermira tout au long de sa vie. - St Jean-Paul II, Lettre aux jeunes du monde entier

Pour nourrir ta prière, la Parole de Dieu :

Deutéronome  4, 5-9 ; 5, 1-22 ; 6, 4-9. Psaume 118 (9-16).

Matthieu  5-7 ; Mt 22, 36-40 ; Marc 12, 28-31 ; Luc 10, 25-28 ; 2 Corinthiens 3, 3.

Quelques textes de St Jean-Paul II :

 « Il est clair qu'il faut exiger de la personne en tant qu'individu raisonnable que ses buts soient vraiment bons, car tendre vers le mal est contraire à la nature raisonnable de la personne. Tel est le sens de l'éducation et, de manière générale, de l'éducation réciproque des hommes. Il s'agit ici précisément de chercher des fins vraies, c'est-à-dire de vrais biens qui seront les buts de l'action, ainsi que de trouver les voies qui y mènent…. Lorsque Dieu a l'intention de diriger l'homme vers certaines fins, Il les lui fait d'abord connaître pour qu'il puisse les faire siennes et tendre vers elles librement. C'est là-dessus que repose, entre autres, la plus profonde logique de la Révélation : Dieu permet à l'homme de connaître la fin surnaturelle, mais Il laisse à sa volonté la décision de tendre vers elle, de la choisir. C'est pourquoi Dieu ne sauve pas l'homme sans sa libre participation. »  « L'action de la famille ou celle de l'école resteront incomplètes (et pourraient même être rendues tout à fait vaines), si chacun et chacune de vous, les jeunes, n'entreprend pas par lui-même la tâche de sa propre éducation. L'éducation familiale et  scolaire pourra vous fournir seulement certains éléments pour la tâche de votre auto-éducation. »

« Je souhaite que la jeunesse vous apporte une base solide de principes sains, que votre conscience parvienne, dès ces années de la jeunesse, à cette transparence et cette maturité qui dans la vie permettront à chacun de vous de rester toujours « une personne de conscience », « une personne fidèle aux principes », « une personne qui inspire confiance », c'est-à-dire qui est crédible. La personnalité morale ainsi formée constitue également la contribution la plus importante que vous puissiez donner à la vie communautaire, à la famille, à la société, à l'activité professionnelle et aussi à l'activité culturelle ou politique, et, enfin, à la communauté de l'Eglise elle-même à laquelle vous êtes ou vous serez un jour attachés. »

Pistes pour approfondir : Je relis mon expérience, j'écoute ma conscience…

  • Quel est le GPS qui guide ma vie quotidienne ? Quelles sont les valeurs auxquelles je me réfère ? Dans quel sens, autour de quels principes, est-ce que je veux organiser ma vie, orienter mes actes concrets ? Est-ce que je m'accorde suffisamment de temps de silence et de solitude, pour y réfléchir, pour écouter la voix de ma conscience ?
  • Ou bien est-ce que j'anesthésie doucement celle-ci, en me laissant seulement conditionner par la « pensée unique », par ce qui est « à la mode » ou « dans l'air du temps », ce que « tout le monde » dit, pense, considère comme vrai ? Est-ce que, parce que « c'est sur internet », je considère que « c'est vrai », sans me poser davantage de questions ? Est-ce que je me contente de dire ou de penser que « puisque la loi le permet, puisque la société le promeut ou le facilite, puisque tout le monde le pense ou fait comme ça, il n'y a pas de mal, c'est bon » ?
  • Suis-je un chercheur de vérité ? Quel est mon appétit de la vérité et du bien ? « La Vérité vous rendra libre », dit Jésus. Ai-je conscience que je ne suis vraiment libre que dans un rapport à la vérité ? Vérité sur l'homme, vérité sur l'amour, vérité sur le bien…. Est-ce que je veille à former ma conscience et comment ? Ai-je à cœur d'avoir une conscience droite, qui ne se laisse pas déformer par le relativisme ou l'utilitarisme ? Suis-je attentif aux conséquences de mes actes, de mes choix : sur moi-même, sur mon entourage, sur la vie du monde ? Est-ce que je me laisse seulement entraîner, attirer, séduire, émouvoir ? Ou est-ce que je me détermine dans un rapport courageux à la vérité, engageant ma responsabilité ?
  • Quel est le bien dont je suis capable, auquel personne ne me contraint, et que je choisis d'accomplir, aujourd'hui, demain, au cours de cette semaine ?

Pour approfondir : s'inscrire à l'une des sessions de l'été "Bâtir sur le Roc"

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Prière de la communauté

Prière à Marie, Mère de l'Eglise (de St Jean-Paul II)

Nous nous tournons vers toi, Mère de l'Église. Vers toi qui, par ton fiat, a ouvert la porte à la présence du Christ dans le monde, dans l'histoire et dans les âmes, en accueillant dans un humble silence et une totale disponibilité l'appel du Très-Haut. Fais que de nombreux hommes et femmes sachent entendre, encore aujourd'hui, la voix insistante de ton Fils : «Suis-moi !» Fais qu'ils trouvent le courage de quitter leurs familles, leurs occupations, leurs espérances terrestres et suivent le Christ sur la voie qu'il leur trace. Étends ta main maternelle sur les missionnaires dispersés dans le monde entier, les religieux et les religieuses qui assistent les personnes âgées, les malades, les handicapés, les orphelins, sur ceux qui sont engagés dans l'enseignement, sur les membres des instituts séculiers, ferments silencieux de bonnes œuvres, sur ceux qui, derrière leur clôture, vivent de foi et d'amour et intercèdent pour le salut du monde.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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