EN MÉMOIRE DU CHRIST

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Jésus a été jusqu’à la fin de l’Amour, d’un Amour infini, tout puissant.  Il a demandé, Il a obtenu de demeurer sur terre jusqu’à l’achèvement de son Corps mystique, jusqu’à ce qu’il y ait des cieux nouveaux, une terre nouvelle et que tout soit consommé dans l’Unité.  Il a conçu dans son Cœur le dessein du sacerdoce avec des hommes combien faibles et oublieux. Il a réalisé cependant son dessein.  L’action de grâce se fait tellement exultante qu’on ne sait plus comment contenir l’élan du cœur ébloui.  Tout est à nous dans cette petite Hostie, signe de Vie suspendue au-dessus des passions et des abîmes du monde mourant, signe d’Unité, signe d’Amour invincible plus fort que toutes les haines.

 

Mais nous ne pouvons qu’adorer cette Hostie et comme alors Elle demeure loin.  Qui peut nous reprocher le désir qu’Elle devienne notre chair et qu’ainsi, nourris efficacement, nous devenions un Seul Corps, nous vivions de ce Pain.  Notre-Seigneur attend, Lui qui nous inspire de vouloir l’aimer !  Comment  pourrait-il ne pas entendre l’écho de son propre désir d’Unité : « Père, qu’ils soient un en nous ».  Et Il donne à la terre des dispensateurs de l’Hostie.

 

Les prêtres reproduisent Jésus en donnant toujours de nouvelles hosties à la faim du peuple et en creusant cette faim par d’autres hosties encore (le désir ne s’accroît-il pas avec la possession de Jésus Eucharistie ?) Mais ce n’est rien encore.  Ils reproduisent Jésus par leurs propres dispositions, agissant en Son Nom.  Agir en Son Nom, c’est-à-dire faire ce qu’Il a fait comme Il l’a fait.  Il faut y avoir union, identité entre Jésus et ses prêtres.

 

En réalité Jésus veut être là tout Seul dans le prêtre.  Il veut qu’il y ait en eux quelque chose de l’anéantissement avec lequel son humanité s’est ouverte et abaissée sous la divinité qui s’en empara totalement.

 

Un prêtre est un homme mangé… d’une soif d’identification au Christ qui le brûle et lui enlève à jamais tout repos.  Le sacerdoce doit lui être une souffrance… que jamais il ne puisse trouver de satisfaction, car il a entrevu la tâche infinie qu’il faut accomplir. Le prêtre doit être bien malheureux d’être encore ce qu’il est : un pauvre homme.  Et il se doit aussi d’être heureux et de chanter que le Seigneur est sa Miséricorde car nulle part comme dans le sacerdoce, la coopération de Dieu et de l’homme n’est aussi étroite.

 

Quelle vie bienheureuse est celle du prêtre qui, revivant tous les jours comme toujours actuelles les grâces de son ordination, recommence chaque matin d’être prêtre !

Prière de la communauté

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Nous t'adorons et nous te bénissons, Ô très saint Seigneur Jésus Christ, ici et dans toutes les églises du monde entier. Nous te remercions d'avoir racheté le monde par ta sainte Croix.

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9 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Prions pour l'Eucharistie, les sacrements et les prêtres

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