La réponse reste dans le secret de Dieu

  • Prions

« Père, que ta Volonté, révélée en Jésus, règne en moi grâce à Marie Reine de la Divine Volonté par le pouvoir de l'Esprit Saint. »

« Ô Abba, je T'aime avec ta Volonté. Ô Jésus, je T'aime avec ta Volonté. Ô Esprit Saint, je T'aime avec ta Volonté. Ô Trinité Sainte, je Vous aime avec votre Volonté. »

  • La réponse reste dans le secret de Dieu, et les gens restent avec leur curiosité.

25.2 Les gardes rendent les honneurs à Zacharie, et les autres prêtres le saluent et le complimentent. Il est très beau aujourd’hui, dans ses vêtements sacerdotaux, tout à sa joie d’heureux père. On dirait un patriarche. J’imagine qu’Abraham devait lui ressembler quand il se réjouissait d’offrir Isaac au Seigneur.

Je vous la cérémonie de la présentation du nouvel israélite et la purification de sa mère, plus solennelle encore que celle de Marie, car les prêtres font une grande fête pour le fils d’un des leurs. Ils accourent en foule et s’affairent autour du petit groupe des femmes et du nouveau-né.

Des gens se sont aussi approchés, poussés par la curiosité, et j’entends quelques commentaires. Étant donné que Marie porte l’enfant dans ses bras au moment où ils se dirigent vers l’endroit fixé, les croient que c’est elle la mère.

Mais une femme remarque :

« Ce n’est pas possible. Vous ne voyez pas qu’elle est enceinte ? L’enfant n’a que quelques jours et elle est déjà grosse.

- Pourtant, rétorque un autre, il n’y a qu’elle qui puisse être la mère. L’autre est trop âgée. Ce doit être une parente. Mais on ne peut être mère à l’âge qu’elle a.

- Suivons-les, nous verrons bien qui a raison. »

Leur stupeur s’accroit quand ils voient que celle qui accomplit le rite de la purification, c’est Élisabeth qui offre son agneau bêlant pour l’holocauste et sa colombe pour le péché.

« C’est elle la mère, tu as vu ?

- Non !

- Si. »

Les gens chuchotent, encore incrédules. Ils font tant de bruit qu’un « chut » impérieux fuse du groupe des prêtres qui assistent au rite. Ils se taisent un instant, mais les chuchotement reprennent avec encore plus de force lorsque Élisabeth, rayonnante d’une sainte fierté, prend l’enfant et pénètre dans le Temple pour le présenter au Seigneur.

« C’est bien elle.

- C’est toujours la mère qui fait l’offrande.

- Quel est donc ce miracle ?

- Que deviendra cet enfant accordé à un âge si avancé à cette femme ?

- Quel signe est-ce donc là ?

- Vous ne savez pas, dit un homme qui arrive, à bout de souffle. C’est le fils du prêtre Zacharie, de la descendance d’Aaron, celui qui était devenu muet alors qu’il offrait l’encens dans le Sanctuaire.

- Quel mystère, quel mystère : voilà qu’il parle de nouveau ! La naissance de son fils lui a délia la langue.

- Quel esprit lui aura donc parlé et rendu morte sa langue pour l’habituéer à garder le silence sur les secrets de Dieu ?

- Mystère ! Quelle vérité Zacharie connait-il ?

- Son fils serait-il le Messie qu’attend Israël ?

- Il est bien né en Judée, mais pas à Bethléem et pas d’une vierge. Il ne peut pas s’agir du Messie.

- Qui donc, alors ? »

Mais la réponse reste dans le secret de Dieu, et les gens restent sur leur curiosité.

Le rite est accompli. Les prêtres font maintenant fête à la mère et au bébé. La seule à laquelle on accorde peu d’attention, ou même qu’on évite avec dédain quand on s’aperçoit de son état, c’est Marie.

  • Méditation

Je ne puis soulever que plusieurs points, plusieurs points qui m’interpellent et me poussent à méditer cette vision de Maria.

Comme notre curiosité peut nous amener à avoir des pensées et des remarques peu charitables… La foule se rassemble, s’interroge et critique le don donné à Élisabeth – cette foule finit par se prendre pour un dieu – ; « Une femme aussi âgée, mais que va-t-il se passer pour l’enfant ? » Je vois les visages scandalisés… et je me dis, « Seigneur, aide-moi à ne point juger un don que tu offres à une sœur ou un frère, mais à l’accueillir, le méditer et en découvrir les merveilles qu’il renferme afin d’en découvrir ta Gloire et ainsi pourvoir la chanter et Te louer. »

Les deux points suivants qui me frappent sont liés entre eux. Une femme juive n’est reconnue comme « accomplie » que par le fait d’enfanter. Mais pendant sa grossesse, elle devient impure – elle doit donc se purifier, comme le montre la purification d’Élisabeth et comme le montre le dédain que la foule a pour Marie. Voilà une contradiction qui me frappe, me stupéfie beaucoup.

Cela me ramène aux passages médités les 22, 23 et 26 mars.

Par expérience, plus je suis interpelée, plus le Seigneur veut me parler… Donc…

Bonne méditation à tous.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

Merci ! 12 personnes ont prié

1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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