Plus nous avançons, plus nous avons l’impression de reculer…. Le visage du monde se dénature !!!  Même le minimum d’éthique n’est pas respecté… Imaginez ! On parle maintenant de déposer un projet de loi pour décriminaliser au Canada le commerce du sperme, des ovules et avant tout des mères porteuses.  Et l’on qualifie ce geste comme une « avancée de la civilisation » qui permet d’acheter le corps féminin pour réussir à avoir un bébé.

D’ailleurs, tout le gouvernement à une exception près et tout le caucus libéral applaudissent déjà à cette mesure.

Dans les circonstances, on ne voit aucun problème au fait qu’une femme pauvre vende son corps pour gagner sa vie. On qualifie cette démarche d’« avenue économique ».  On se dit ouvert à cette avenue puisque plusieurs personnes ont recouru à des mères porteuses !

 

ILLÉGAL

Sait-on qu’une femme n’éjacule pas d’ovules comme l’homme avec son sperme et qu’elle se soumet à une intervention médicale douloureuse pour la vente de ses ovules ? Comment expliquer que toutes ces femmes et tous ces hommes qui appuient la commercialisation du corps féminin, cet esclavage moderne revu et corrigé au nom du droit absolu à l’enfant, se déclarent aussi féministes ?

Que s’est-il passé depuis quelques décennies pour qu’au nom de la liberté, des femmes des lobbys s’accaparent de leur corps et de leurs ovules sous les ovations des « ouverts d’esprit » et dénaturent le mot « progrès » en faisant reculer les acquis de l’humanisme ?

DÉBAT INEXISTANT

Le débat sur les questions éthiques, sociales n’a pas vraiment eu lieu, mais la crainte d’avoir l’air conservateur ou moralisateur est si forte que les indécis se taisent sous la pression des plus militants.

À qui profite la décriminalisation des lois votées pour protéger les femmes instrumentalisées ? Des femmes qui sont pauvres, désemparées ou déshumanisées par leur dure vie. La nouvelle loi profiterait à un business mondial et rapporterait des milliards de dollars à ceux qui sont prêts à acheter ou à vendre des humains. Et d’abord, le corps des femmes.

Notre société marchande se confond à un méga Centre d’Achat. On peut déjà vendre son âme. Des reins et des yeux sont déjà offerts moyennant argent comptant dans certains pays. On ne reculera devant aucune outrance, hélas !  ON IRA JUSQU’À PERDRE SON ÂME …

COMME NOUS AVONS À PRIER POUR SAUVER LE MONDE !

 (Inspiration du Journal de Montréal)