« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Jean 20, 19-31 (cliquer sur le lien pour lire l'Évangile de demain)
Je me mets à la place de Thomas : ses amis sont dans l’exaltation, hors d’eux tant leur joie est grande. Ce qu’ils racontent est fou : Jésus est vivant ? Thomas ne l’a pas vu, ni entendu… Il ne peut y croire ! Il veut voir, toucher celui qu’il a vu cloué sur la croix.
Un désir bien compréhensible. Nous avons besoin de voir, de toucher, de vraies rencontres. Jésus répond au désir de Thomas… il vient à sa rencontre… et l’encourage en même temps à aller plus loin : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Bernadette, à la grotte de Massabielle, voit ! Elle voit Marie, elle la rencontre. Elle se heurte à l’incrédulité de ceux qui ne voient pas et qui voudraient voir des signes. Mais elle reste libre et respecte la liberté de l’autre d’accueillir le message de Lourdes :
Je suis chargée de vous le dire, pas de vous le faire croire.
Comme Thomas, nous ne voyons pas ce que Bernadette a vu. Nous n’avons aucune preuve… Mais il y a des signes biens concrets :
A Lourdes, la source nous parle de la source d’eau vive qui jaillit du côté ouvert de Jésus, côté que Thomas désire toucher.
A Nevers, le corps intact de Bernadette. Par sa présence Bernadette nous appelle à être attentifs à la vie, aux petits signes de résurrection dans notre quotidien : des évènements, des personnes, des gestes qui nous montrent qu’il vaut la peine d’espérer, de croire… que l’amour aura le dernier mot…