Joie d'avoir rendu Dieu heureux - 2e partie

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  • Prions

« Père, que ta Volonté, révélée en Jésus, règne en moi grâce à Marie Reine de la Divine Volonté par le pouvoir de l'Esprit Saint. »

« Ô Abba, je T'aime avec ta Volonté. Ô Jésus, je T'aime avec ta Volonté. Ô Esprit Saint, je T'aime avec ta Volonté. Ô Trinité Sainte, je Vous aime avec votre Volonté. »

  • Joie d’avoir rendu Dieu heureux : joie de croyante pour son Dieu empli de joie ! – 2e partie et fin

Marie dit :

  1. 13 « Moi, j’ai parcouru en sens contraire le chemin de ces deux pécheurs. J’ai obéi. En toutes circonstances, j’ai obéi. Dieu m’avait demandé d’être vierge. J’ai obéi. Après avoir aimé la virginité qui me rendait aussi pure que la première femme avant de connaître Satan, Dieu m’a demandé d’être épouse. J’ai obéi, relevant ainsi le mariage au degré de pureté qu’il avait dans la pensée de Dieu lorsqu’il a créé nos premiers parents. Alors que j’étais convaincue que je serais destinée à la solitude dans le mariage et au mépris des autres à cause de ma sainte stérilité, voici que Dieu m’a demandé de devenir mère. J’ai obéi. J’ai cru que serait possible et que cette parole venait bien de Dieu, parce qu’en l’écoutant j’étais inondée de paix. Je n’ai pas pensé : "Je l’ai mérité." Je ne me suis pas dit : "Désormais, le monde va m’admirer, car je suis semblable à Dieu en créant la chair de Dieu." Non, je me suis anéantie dans l’humilité.

La joie a jaillit de mon cœur comme la tige d’une rose en fleur. Mais s’est aussitôt parée d’épine aiguës et la douleur m’a étreinte comme ces branches autour desquelles s’enroulent les liserons. La douleur due à la souffrance de mon époux, c’est le spasme au sein de ma joie. La douleur due à la souffrance de mon Fils, ce sont les épines de ma joie.

Ève a recherché la jouissance, le triomphe, la liberté. Moi, j’ai accepté la douleur l’anéantissement, l’esclavage. J’ai renoncé à ma vie tranquille, à l’estime de mon époux, à ma propre liberté. Je n’ai rien gardé pour moi. Je suis devenue la servante de Dieu dans mon corps, ma conduite et mon âme ; je me suis fiée à Lui non seulement pour la conception virginale, mais aussi pour la défense de mon honneur, pour la consolation de mon étpoux, pour le moyen de l’amener lui aussi à sublimer notre mariage, pour que nous devenions ceux qui rendent à l’homme et à la femme leur dignité perdue.

17.14 J’ai embrassé la volonté du Seigneur sur moi, sur mon époux, sur mon enfant. J’ai dit "oui" pour tous les trois, avec la certitude que Dieu n’allait pas mentir à sa promesse de me secourir dans ma douleur d’épouse qui se voit jugée coupable et de mère qui se rend compte qu’elle enfante son fils pour le livrer à la souffrance.

"Oui", ai-je dit. Oui, et cela a suffi. Ce "oui" a effacé le "non" d’Ève au commandement de Dieu. "Oui, Seigneur, comme tu veux. Je connaîtrai ce que tu veux. Je vivrai comme tu le veux. Je connaîtrai la joie si tu le veux. Je souffrirai de ce que tu veux. Oui, toujours oui, mon Seigneur, depuis cet instant où ton rayon m’a rendue mère jusqu’au moment où tu m’as appelée à toi. Oui toujours oui. Toutes les voix de la chair, toutes les inclinations de mes sens sont remises sous le poids ce oui perpétuel. Plus haut se trouve mon âme, placée comme sur un piédestal de diamant. Il lui manque des ailes pour voler vers toi, mais elle maîtrise tout mon être dompté et asservi pour te servir dans la joie comme dans la douleur. Mais souris, mon Dieu, et sois heureux : la faute est vaincue, effacée, annihilée. Elle gît sous mon talon, elle est lavée par mes larmes, détruite par mon obéissance. De mon sein naîtra l’Arbre nouveau. Il portera le Fruit qui connaîtra le mal, intégralement, pour l’avoir souffert lui-même, et il produira le bien intégralement. Les hommes pourront venir à Lui et je serai heureuse qu’ils le cueillent, même sans penser qu’il naît de moi. Pourvu que l’homme soit sauvé et Dieu aimé, qu’il soit fait de sa servante ce que l’on fait de la terre où un arbre se dresse : un tremplin pour s’élever."

17.15 Maria, il faut toujours savoir être un tremplin pour que les autres s’élèvent vers Dieu. Peu importe s’ils nous piétinent, pourvu qu’ils réussissent à marcher vers la croix. C’est le nouvel arbre qui porte le fruit de la connaissance du bien et du mal : il dit en effet aux hommes ce qui est mal et ce qui est bien pour qu’ils sachent choisir et vivre. IL sait en même temps devenir une liqueur capable de guérir les personnes empoissonnées par le mal auquel elles ont voulu goûter. Qu’importe si les pieds des hommes foulent notre cœur, pourvu que le nombre des rachetés croisse et que le sang de mon Jésus n’ait pas été versé sans produire de fruit. C’est là le sort des servantes de Dieu. Mais, ensuite, nous méritons de recevoir dans notre sein la sainte Hostie et de dire au pied de la croix baignée de son sang et de nos larmes : "Père, voici l’hostie immaculée que nous t’offrons pour le salut du monde. Garde-nous, Père, unies à elle et, par ses mérites infinis, donne-nous ta bénédiction." »

  • Prière

Je vous propose de reprendre les mots de Maman et de les dire avec elle dans la Divine Volonté, nous prosternant devant le trône de Abba, avec Jésus à nos côtés et l’Esprit qui parle en nous.

« Oui, Seigneur, comme tu veux. Je connaîtrai ce que tu veux. Je vivrai comme tu le veux. Je connaîtrai la joie si tu le veux. Je souffrirai de ce que tu veux. Oui, toujours oui, mon Seigneur. »

Et si comme pour moi dire ces mots est difficile car j’ai bien envie de faire ce que je veux, je demande à mon ange gardien de retenir la partie égoïste et orgueilleuse en moi pour que la petite créature que je suis, celle que Abba a toujours voulu que je sois prenne toute la place – c’est-à-dire bien peu – et que le reste de la place – la totalité – soit occupée par l’Esprit Saint. Et ainsi librement, je puis répété devant l’Éternel :

« Oui, Seigneur, comme tu veux. Je connaîtrai ce que tu veux. Je vivrai comme tu le veux. Je connaîtrai la joie si tu le veux. Je souffrirai de ce que tu veux. Oui, toujours oui, mon Seigneur. »

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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