J’étais malade et vous m’avez visité (Mt 25, 36)
Mardi 27 mars, semaine sainte
Membre de l’Aumônerie d’un hôpital, Andrée est remplie de craintes lorsqu’elle commence sa nouvelle mission : « La peur de l’inconnu et celle de mon incapacité à réaliser cette fonction me tenaillaient ; c’était sans compter avec le soutien de l’équipe d’aumônerie et la Lumière de l’Esprit Saint… »
Une visite d’amitié pour tout malade, chrétien, croyant ou athée, consiste à se mettre à l’écoute de la personne : la relecture d’une vie, une confidence, la prière en tenant la main d’un malade, le sourire revenu sur les lèvres du souffrant, la joie de donner la communion à celui qui ne l’espérait plus, le baiser qui fait fondre d’amour, etc., Andrée reçoit tout cela comme des cadeaux.
Les malades remercient la visiteuse de les avoir réconfortés : « C’est beau ce que vous faites ! », alors qu’Andrée n’a pas l’impression d’avoir accompli des choses extraordinaires. Elle ignore même ce que sa visite a semé dans le cœur de l’autre, car très souvent elle ne prononce pas le nom de Dieu. Mais elle sait qu’il est bien présent et qu’elle est son humble instrument.
Les leçons données par celui qui souffre, les échanges authentiques, la reconnaissance de sa mission par les malades ou par leur famille, enrichissent le cœur d’Andrée.
« Visiter le malade, c’est visiter le Christ souffrant, prisonnier ou solitaire. C’est ma plus belle mission dans l’Église », conclut Andrée.
(D’après un bulletin dominical de la Paroisse Ste-Chantal à Dijon)
Prière :
Seigneur, donne-moi d’être attentif(ve) à celui ou celle qui, près de moi,
a peut-être besoin de réconfort, d’amitié ou d’écoute.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6