Jeudi 22 mars

 

Assise, ville de lumière ! Pas seulement pour le beau soleil de l’Ombrie sur les murailles et les églises de cette petite cité médiévale, mais aussi par la lumière de Claire.

Claire n’aurait rien été sans François et François n’aurait pas été ce qu’il fut sans Claire. François était de douze ans son aîné. En 1212, il prêche le carême. Claire est là, qui boit ses paroles. Elle a dix-huit ans. La jeune fille, de famille noble, est enthousiasmée et déjà conquise par cet idéal de pauvreté tout évangélique. Dans sa tête, c’est fait… elle a décidé de renoncer totalement au monde. Elle n’est pas de la race des ‘champions du juste milieu’. Pendant la nuit du dimanche des Rameaux de ce même carême, accompagnée d’une tante, Claire marche vers l’ermitage de François. Des torches s’allument dans le bois et s’avancent à leur rencontre. François accueille Claire : « Ma sœur ! », lui dit-il. Il lui donne l’habit des Pauvres Dames, lui coupe les cheveux, puis bénit cette petite sœur, qui veut tellement lui ressembler, parce qu’il ressemble, lui-même, tellement à Jésus !

En 1225, François est conduit à San Damiano pour être soigné par Claire. On lui installe une salle obscure en dehors de la clôture. Claire panse les plaies des stigmates et soigne ses yeux, elle apporte de l’eau fraîche et du pain ; elle le réconforte avec les paroles que son âme sait proférer à merveille.

François quitte la terre, il n’a pas 45 ans. « Il faudra dire à ma sœur Claire qu’elle me reverra… » Claire meurt à 54 ans. Sa vie n’aura été qu’amour et prière.

L’amitié spirituelle est un bien précieux. Elle unit deux êtres dans une profonde communion. Heureux sont ceux ou celles qui en font l’expérience.

 

Prière :

« Que le Seigneur soit toujours avec vous et soyez toujours et partout avec lui. »  

(Bénédiction de sainte Claire)