Jeudi 15 mars

 

Thérèse de Lisieux aimait les fleurs depuis sa plus tendre enfance, et spécialement les roses. Elle raconte qu’un jour, au bord de son chemin, son regard tomba par hasard sur une toute petite fleur, si modeste qu’elle passait inaperçue au regard des passants.

Thérèse médite sur l’existence de cette plante, qui semble insignifiante. Plus tard, elle écrira dans Histoire d’une âme : « Jésus a daigné m’instruire de ce mystère. Il a mis devant mes yeux le livre de la nature et j’ai compris que toutes les fleurs qu’Il a créées sont belles, que l’éclat de la rose et la blancheur du lys n’enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette… J’ai compris que si toutes les petites fleurs voulaient être des roses, la nature perdrait sa parure printanière, les champs ne seraient plus émaillés de fleurettes… » (Manuscrit A)

C’est en comprenant l’importance, pour Dieu, de ces petits êtres, de ces petites choses, de ces petites actions, que Thérèse s’engagea dans son itinéraire vers la sainteté. Elle se sait petite et elle s’accepte ainsi. Elle se jette avec une confiance totale dans l’amour de Jésus. Elle lui offre des bouquets composés de petits actes et de renoncements quotidiens, qu’elle réalise en union intime avec lui. C’est sa petite voie.

Quand elle écrit l’histoire de sa courte vie, Thérèse commence avec ces mots : « Je vais écrire l’histoire de la petite fleur cueillie par Jésus. »

Sa petite voie est devenue la Théologie de la ‘petite voie’ de l’enfance spirituelle, et la petite fleur de Lisieux a été proclamée Docteur de l’Église par saint Jean-Paul II en 1997.

 

Prière :

Seigneur, à tes yeux, tout être contribue à ta gloire

et tu nous aimes tous du même amour.

Que chacun de nous, avec la spontanéité aimante de Thérèse,

te rende grâce pour les bienfaits dont tu nous combles.