LA SOUFFRANCE

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Si nous avons tous une chose en commun c’est bien la SOUFFRANCE !  Même si nous tentons de la supprimer, de l’endormir, de l’anesthésier, de la camoufler, de la nier, de l’oublier… il n’en reste pas moins qu’elle est là et un jour où l’autre elle se pointe criante, blessant notre corps, notre cœur, notre esprit ou notre âme.  La souffrance fait partie de nos vies même si nous désirons l’occulter par tous les moyens possibles…

 

Mais lorsqu’elle s’éveille et qu’elle fait trop mal, qu’elle inflige dans nos vies une morsure qui ne peut que nous faire crier, que faire ?  Comment réagir lorsque nous n’avons plus le contrôle sur elle, que notre vie bascule dans un bain bouillant de tortures de toutes sortes et que la seule chose que nous pouvons faire est de l’affronter ?

 

Bien sûr et heureusement, la médecine a fait des pas de géant pour nous aider à vivre toutes les formes de souffrances.  Mais il n’en reste pas moins que celle-ci demeure en nous en dépit des médications quelconques reçues…. Qui d’entre nous ne s’est pas posé la question : « La souffrance a-t-elle un sens ? » Le caractère dramatique de la souffrance qui fait violence à notre être, ce qui nous agresse avec tant de force, ce qui fait figure de scandale dans notre vie, pourrait-il donc avoir un sens ?

 

Nous faisons inévitablement face à une absurdité.  Oui la souffrance est absurde !  Toute souffrance est absurde en soi !  Si elle est aberrante, quel sens alors lui donner, ou encore peut-on seulement lui en donner un ? Vous n’en revenez pas de penser que la souffrance pourrait ne pas avoir de sens en elle-même, pourrait ne comporter en soi aucune signification ?

 

En fait, vous avez raison de me pas en revenir, car il y a bien un sens, mais il est caché !  Il y a un sens qui appartient à chaque personne de découvrir. Il revient à chaque être de trouver un sens à ce qui n’a pas de sens.  Plus clairement ou autrement dit : la souffrance n’a pas de sens, mais comme elle fait partie de nos vies, c’est la personne qui la supporte qui peut lui donner un sens, ou lui refuser.

 

Mais pour nous chrétiens, qu’est-ce que tout cela nous amène à penser ?

 

Dieu ne veut pas la souffrance. « Il n’est pas le Dieu des morts mais des vivants » (Mt 22,32).  Jésus a eu horreur de la souffrance.  Rien de plus évident avec toutes les guérisons qu’Il a réalisées !  La souffrance et la mort de Jésus ne viennent pas de Dieu mais des humains malveillants et trompés.

 

Mais ce qui fait pour nous toute la différence comme chrétien, c’est de comprendre comment vivre notre souffrance lorsqu’elle nous agresse.  Comme pour Jésus, la souffrance ne vient pas de nous, mais nous recevons en Lui le modèle par excellence pour nous aider à la vivre. « Personne ne prend ma vie, c’est moi qui la donne ». Jésus se couche sur la Croix, se laisse clouer dessus, et on élève la Croix pour les quatre coins de l’horizon.  Jésus a vécu sa souffrance « couché-debout » tourné vers son Père dans la foi la plus abandonnée.

 

Pour nous, nous avons le choix de vivre notre souffrance de deux manières : soit en refusant l’aide de Dieu et en souffrant-couché dans notre malheur, où encore, à la manière de Jésus, en acceptant de lui donner un sens dans la foi, de l’offrir comme Lui qui a dressé notre table, et de souffrir-couché-debout en nous tournant vers notre Père du Ciel, et nous en abandonnant à sa sainte Volonté.

 

Cette manière de voir et de vivre la souffrance couché-debout ne signifie  pas de baisser les bras, bien au contraire !  Elle nous permet de demeurer vivant en dépit de la perte que nous vivons, de demeurer en alerte pour nous en sortir, de garder la foi parce que tout peut changer ! Offrir notre souffrance comme Lui pour le salut du monde entier. Le souffrir-couché lui, nous enlise dans l’épreuve qui nous mutile et nous amoindrit.  La souffrance et le repliement sur nous-mêmes nous enlève toutes formes d’énergies et espérance pour nous en sortir…

 

Dans le Cœur de Jésus

Prière de la communauté

Prière à Saint Michel Archange

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la Milice Céleste, par la force divine, repoussez en enfer Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Amen

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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