LA COMMUNION

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Dans les années 1970 et suivantes, il est demandé à tous les prêtres d’utiliser le nouveau rituel de la messe à l’exception des prêtres âgés.

 

En France, un vent de renouveau liturgique souffle, mais il va s’accompagner, dans de nombreuses paroisses, d’une entreprise systématique de désacralisation de l’action liturgique et des églises.

 

On abandonne le latin et le chant grégorien, les chorales qui chantent disparaissent rapidement. Certains curés vont vider les églises paroissiales de tout ce qui leur semble rappeler un passé désormais révolu : on supprime les tables de communion, les chemins de croix, les agenouilloirs, les bénitiers et la plupart des statues, clochettes, encens… on efface tous les éléments symboliques de la liturgie; cette tourmente iconoclaste, méprisant tout ce qui concerne les traditions de l’Église catholique et la « piété populaire » va profondément scandaliser les fidèles. « C’est le Concile qui a exigé ces réformes… » il n’est pas étonnant que de nombreux fidèles aient déserté ces lieux tristement défigurés !

 

Et certains prêtres ne se sont pas arrêtés là: non, c’est dépassé de se mettre à genoux pour recevoir l’Eucharistie ainsi; on va lancer une nouvelle mode : recevoir la communion debout et dans la main. Selon le principe bien connu « faites-le, on le fera », la mode de se propage rapidement, d’autant qu’elle est souvent imposée sans ménagement ni explications, si ce n’est par ces mots péremptoires : « C’est le concile…! ».

 

Nous faut-il préciser que cette manière de faire ne se trouve recommandée dans aucun texte du Concile ni dans les lettres ou encycliques des pontifes romains qui ont suivi.

 

La communion dans la main a été inventée et souvent imposée par une large frange du clergé français à partir de 1965 environ et elle s’est propagée peu à peu en France et hélas à l’étranger.

 

Il ne convient pas de taxer la communion dans la main de pratique indigne en soi, mais il n’est pas suffisant pour valider cette pratique actuelle non plus : ce serait tomber dans un « archéologisme » irréfléchi. Si elle avait été abandonnée, ce n’est pas sans raisons.

 

« Qu’on ne pose pas l’Eucharistie dans les mains des laïcs, mais uniquement dans leur bouche » Aujourd’hui encore dans les églises orientales, le rite met le pain et le vin consacrés directement dans la bouche du communiant.

 

Cette évolution dans la manière de recevoir le Saint Sacrement s’explique par le constat de certains abus, les dangers de profanation, mais surtout par la conscience d’un respect croissant pour ce sacrement : « Plus encore que la crainte d’abus éventuels, ce dut être le respect croissant à l’égard du Sacrement qui conduisit à placer l’hostie sur les lèvres. » (Joseph-André Jungmann, Liturgie III, p. 314)

 

Il existe aujourd’hui un indult pour communier dans la main, mais l’esprit de cet indult est celui d’une simple tolérance : ce n’est pas parce que une pratique est tolérée qu’elle devient bonne et opportune. Il existe des raisons objectives, fondées et et toujours valables, qui expliquent pourquoi depuis plus d’un millénaire, l’Église a opté définitivement pour une certaine façon de donner la communion, la sainte Eucharistie n’étant plus touchée que par les mains des ministres consacrés où des ministres approuvés par la sainte Église.

 

Voici quelques raisons :

  • Assurer au mieux le respect du Saint-Sacrement
  • Exprimer la présence réelle et la révérence due au sacrement
  • Manifester symboliquement le caractère reçu du sacrement

 

Ainsi s’exprime plusieurs textes romains récents. Nous devons avoir les idées claires sur ce sujet : la communion dans la main et debout n’est qu’une tolérance. À ce propos, la responsabilité des fidèles laïcs est immense : si les prêtres peuvent exposer les raisons de préférer la communion dans la bouche, ils ne peuvent l’imposer ; ce sont les fidèles qui peuvent librement changer leur manière de recevoir la sainte communion en recevant la communion dans la bouche : « Faites-le, on le fera ! »

 

Enfin, à de nombreuses occasions, on a pu vérifier que les papes, tels que les papes François, saint Jean-Paul II et le pape Benoît XVI dans les grandes célébrations internationales (comme la Lourdes en 2008)  donnaient toujours la communion aux fidèles dans la bouche, l’exemple vient de haut ! « Par conséquent, il n’est pas licite de refuser la sainte Communion au fidèle, pour la simple raison, par exemple qu’il désire recevoir l’Eucharistie debout où à genoux. » (Redemptoris Sacramentum, # 91,2004)

 

Par ailleurs, il est bon de rappeler que ce même pape a demandé que les fidèles fassent un geste d’adoration (au moins une inclination…) avant de recevoir le corps du Christ; selon la parole de saint Augustin : « Adore d’abord Celui que tu vas recevoir : Il est ton Seigneur et ton Dieu. »

Dans le Coeur de Jésus

Prière de la communauté

Communautée fermée

Nous t'adorons et nous te bénissons, Ô très saint Seigneur Jésus Christ, ici et dans toutes les églises du monde entier. Nous te remercions d'avoir racheté le monde par ta sainte Croix.

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9 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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