Pharisiens et publicains, aujourd’hui
Jeudi 15 février
François, notre pape, raconte qu’un dirigeant argentin « avait un collègue très engagé dans la vie chrétienne : il récitait le rosaire, faisait des lectures spirituelles, etc. Ce collègue lui avait confié un jour, en passant, comme si de rien n’était, qu’il avait une liaison avec sa propre domestique. Et il lui avait fait comprendre qu’il trouvait cela normal, parce que ces gens, disait-il, les domestiques, étaient là, au fond, pour cela aussi. » (Le Nom de Dieu est Miséricorde, Robert Laffont)
Un ancien aumônier de prison raconte, lui aussi : « Je me souviendrai longtemps de cet homme qui s’était adressé à moi, à la sortie d’une messe. J’avais présenté en quelques mots, dans une paroisse, ma mission : « N’y a-t-il pas assez de gens bien dehors, pour que vous alliez passer votre temps avec ceux-là ? » (Anecdote citée par le Père Pierre Bilard, Ils ont retrouvé la Parole – Ma vie avec les détenus – Les Presses du Midi)
Deux petits faits vécus, deux flashes qui montrent que, pour certaines personnes, même chrétiennes, le monde est divisé en êtres supérieurs et inférieurs.
Comment traitons-nous ceux qui sont payés pour être à notre service ? Comment considérons-nous les minorités ou les personnes marginalisées ?
Jésus aime et habite tout homme, et cette présence de Dieu fait de chaque homme un frère. Il ne peut y avoir aucune discrimination.
Prière :
Seigneur, accorde-moi la grâce de ne jamais
juger ni de me conduire comme ce pharisien
dont parle Jésus dans sa parabole.
(Luc 18, 9-14)
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6