Lettre suite à la fête du Cœur Eucharistique de Jésus à Paray-le-Monial
Annonce de Jehanne Sandrine
préparant la 1ère publication de la saison, le jeudi 21 septembre 2023.
Chers amis du Père Eymard,
Du Cœur Eucharistique de Jésus,
De la bienheureuse Vierge Marie,
La Grâce et la Paix de Dieu soit toujours avec vous !
Je viens ici vous faire part de ma relecture des derniers événements de ma vie qui m'ont conduite à Paray-le-Monial et me place dans une nouvelle geste de prière. Par ces communautés de prière dans lesquelles vous êtes inscrits comme priants, dans la communion des saints, vous êtes d'une certaine manière liés à ma propre prière.
Aussi, comme animatrice de ces communautés Hozana, je me dois de discerner ce que je peux vous dire de ce que l'Esprit Saint met dans mon cœur.
Je vous donne d'abord des nouvelles du cours à venir d'une des deux communautés Hozana actuellement actives, que j'anime.
Le Père Eymard et Sophie Prouvier – cette dernière ayant reçu la révélation du Cœur Eucharistique de Jésus, à Besançon, en 1854 – sont indéfectiblement unis dans leur vocation propre d'abord sur la terre, et maintenant du haut du Ciel. L'une était venue à Paris rencontrer l'autre, en mai 1860. Et en juillet 1861, le Père Eymard médite le « Cœur de Jésus instituant l'Eucharistie » dans une grande prédication de Neuvaine au Sacré Cœur à Saint-Sulpice (Paris). La saison prochaine qui reprendra le jeudi 21 septembre, s'ouvrira avec le début de cette prédication Neuvaine au Sacré Cœur à Saint Sulpice pour le point n°1 de la communauté Cœur Eucharistique de Jésus – De Besançon à Paray-le-Monial.
À Paray-le-Monial depuis mars 2023
Je suis donc installée à Paray-le-Monial depuis le 6 mars 2023. Le Seigneur m'y a conduite de façon surprenante (cf. la publication du 15 décembre 2022 Dans l'Embrassement du Ciel). Le nom de la communauté qui était jusqu'alors Cœur Eucharistique de Jésus – Élévations de Sophie Prouvier changea, puisque je compris que le dessein de Dieu qui s'incarne dans ma vie précède ce qui devra ensuite s'incarner dans les communautés de prière que j'anime. C'est l'Esprit Saint qui me dirige et pousse ma petite barque jusqu'à la prochaine rive où il veut que j'aborde.
Je ne me doutais de rien. Mais j'ai vécu un combat le jour de la fête du Cœur Eucharistique de Jésus, jeudi 22 juin dernier. C'est au cœur de mon corps, dans ma santé, une immense fatigue, que le Seigneur m'éprouve. Ainsi, un quart d'heure avant la messe du soir, j'étais alitée, et ai dû me lever : d'une façon rationnellement inexplicable, l'alarme de mon studio s'est déclenchée, alors qu'il n'y avait pas de fumée, ni de source de chaleur active. Je bondis du lit en maugréant. L'alarme ne dura que quelques secondes. Suffisamment pour que je me pose la question du sens de ce déclenchement intempestif une fois la tête à nouveau sur l'oreiller. Je réfléchis : au milieu de ces souffrances intérieures et enveloppée par cette fatigue démesurée, je compris que je devais aller à la messe et que je vivais une épreuve de force avec le démon qui voulait m'empêcher de prendre part à l'Eucharistie. Aussitôt, suis-je mue sur ma bicyclette pour me rendre à la célébration eucharistique de 18h, à la Basilique du Sacré-Cœur parodienne.
J'étais vêtue de blanc : jupe longue et chemise en lin. Intérieurement, j'étais revêtue du lourd manteau de l'exténuement. Mais j'avais pu venir. J'étais là, au premier rang, juste devant l'ambon, à droite de l'autel.
Le Père qui célébrait la messe avait les cheveux blancs. Un des chapelains du Sanctuaire du Sacré-Cœur. Il introduisit la célébration en disant que nous célébrions la fête du Cœur Eucharistique de Jésus, le jeudi suivant la solennité du Sacré Cœur. Il expliqua que c'était une première et que jamais cette fête instaurée au début du XXe siècle n'avait été célébrée dans cette Basilique. Je n'en croyais pas mes oreilles…
Je compris immédiatement pourquoi l'immense fatigue m'avait mise au lit ; pourquoi l'alarme s'était déclenchée ; l'enjeu spirituel contre lequel le démon combattait en moi.
Semaine de l'Ascension 2022
Il faut remonter à la semaine de l'Ascension 2022 pour comprendre le retour de cette fête à Paray-le-Monial : j'avais rencontré le doyen des chapelains, deux heures durant, trois jours avant l'Ascension, à la Chapelle Saint-Jean puis dans le salon des chapelains, pour lui présenter le Cœur Eucharistique de Jésus. Il tînt d'abord à ce que je lui développe mon parcours d'enfant de Dieu, et je lui parlai donc de ma (re)conversion, qui eut lieu alors que j'habitais encore ”à l'ombre de l'église du Cœur Eucharistique de Jésus” (Paris 20e), en 2008 (cf. la 1ère publication À l'ombre de l'église du Cœur Eucharistique de Jésus – Paris 20 –).
Le Jeudi de l'Ascension 2022, 26 mai, des membres de la Fraternité du Cœur Eucharistique de Jésus de Besançon arrivèrent à leur tour à Paray, et nous nous sommes retrouvés à la messe de 11h, à la Basilique du Sacré-Cœur. Puis, nous déjeunions chez un couple qui venait de Besançon et nouvellement parodien.
Il y eut la nuit d'adoration du Saint Sacrement à la chapelle Saint-Jean, pour laquelle il avait été décidé (lors de ma première participation à la réunion mensuelle de la Fraternité, le 17 mars 2022) de venir nous exposer à la Volonté du Seigneur sur la Fraternité du Cœur Eucharistique de Jésus, nuit durant laquelle nous nous étions relayés de façon à ce qu'il y ait toujours une ou deux personnes de la Fraternité en prière nocturne devant Jésus-Eucharistie.
Le vendredi 27 mai, avant la messe de 11h, comme le Père chapelain m'avait dit qu'il célèbrerait la messe votive du Sacré Cœur dans la Chapelle des Apparitions, j'avais demandé à Jean d'apporter un exemplaire du livre Les Élévations sur la prière au Cœur Eucharistique de Jésus – les commentaires de Sophie Prouvier – rédigés quelques mois avant sa mort – sur la prière qu'elle avait reçue en 1854, préfacés par le dominicain Réginald Garrigou-Lagrange, aux éditions La vie spirituelle, cinq années après la fête officielle instaurée en 1921 par le pape Benoît XV, ouvrage remis en page et réimprimé par les dominicaines de Langeac, à l'initiative d'un membre de la Fraternité de Besançon et d'un père bisontin, en 2018.
Dans la nuit du mercredi au jeudi, j'écrivis un petit billet que je réussis à remettre au Père chapelain après la messe, et qu'il glissa dans le livre. Il me confia qu'il n'avait pas le temps de lire, qu'il avait des livres qu'on lui avait donnés et qu'il n'avait pas pu ouvrir… Je lui répondis que nenni… il n'avait qu'à faire circuler le livre Des Élévations parmi ses frères chapelains, qu'il était important que ses frères de l'Emmanuel du Sanctuaire du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial prennent connaissance de cette dévotion au Cœur Eucharistique de Jésus, dévotion cruciale de la foi catholique, et pourtant oubliée.
C'est ainsi que, cette année, le 22 juin 2023, trois mois et demi après mon arrivée à Paray, je participais émerveillée des Œuvres du Seigneur, à la célébration de la fête du Cœur Eucharistique de Jésus dans la Basilique du Sacré-Cœur. Quelle joie ! Je ne savais plus si je rêvais où si j'étais bien-là…
« Quelles merveilles fit pour nous le Seigneur,
Nous étions en grande fête ! »
Une semaine plus tard, jeudi dernier, le 29 juin 2023, Debora vint m'aider pour récupérer mon linge au Lavatronic. Discutant tout en faisant mon massage des pieds, Debora étendant mon linge sur le séchoir, elle me dit que le Père recteur du Sanctuaire avait célébré la messe au Cœur Eucharistique de Jésus à la Visitation, dans la Chapelle des Apparitions, le jeudi précédent, à 11h…
« – Quoi ?!
– Oui… C'est une femme qui a reçu la dévotion à Besançon… »
J'expliquai alors à Debora comment j'avais rencontré le Père chapelain il y a plus d'un an lors d'une retraite à Paray-le-Monial, à l'occasion de la venue de la Fraternité du Cœur Eucharistique de Jésus de Besançon à Paray… (cf. publication suivante : au 2° La Fraternité du Cœur Eucharistique de Jésus de Besançon, à Paray-le-Monial, Jeudi de l'Ascension 2022).
À ma connaissance, il y eut donc deux messes pour fêter le Cœur Eucharistique de Jésus, le jeudi 22 juin 2023, à Paray-le-Monial !
Le Père recteur des Sanctuaires du Sacré Cœur faisait part, au cours de l'entrée en cette célébration, de son vœu que des prêtres s'engagent à faire connaître le Cœur Eucharistique de Jésus et à organiser une délégation vers l'évêque pour officialiser le retour de cette fête oubliée dans l'Église.
J'exultai de joie !…
« Que tes Œuvres sont belles,
Que tes Œuvres sont grandes ! …
Seigneur, Seigneur, Tu nous donnes la Vie ! »
AMEN – ALLELUIA – GLOIRE À DIEU
En Jésus,
Jehanne Sandrine
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6