La trêve de Dieu à Lourdes pendant les apparitions de Notre Dame.

Image de la publication

Lourdes 17 iéme apparition : Vitrail Basilique Immaculée Conception à Lourdes : Chapelle Notre Dame du Mont Carmel.

         En ce vendredi saint, premier vendredi du mois, notre publication sera consacrée à l'avant dernière apparition de Notre Dame à Bernadette et a une constatation passée inaperçue à l'époque et qu'Henri Lasserre a rappelée dans son livre publié 10 ans après les apparitions.

.

            Ce 7 avril 1858, la Mère de Dieu avait de nouveau fait entendre un appel intérieur à la fille du meunier, et l'enfant, bientôt suivi d'une foule immense, c'était rendu à la grotte, ou, comme précédemment, le ciel s'était ouvert devant elle et lui avait laissé voir la Vierge Marie dans sa gloire.

          Ce jour-là, continu Henri Lasserre, aux yeux émerveillés de la multitude, s'accomplit un fait fort étrange. Le cierge que Bernadette avait apporté ou qu'on lui avait donné était très grand, et elle l'avait appuyé par terre en le soutenant par le bout, entre les doigts de ses mains, à demi jointe. La Vierge lui apparut. Et voilà que, par un mouvement instinctif d'adoration, la voyante, tombant en extase devant la beauté immaculée, éleva un peu les mains et les laissa reposer doucement sans y songer sur le bout du cierge allumé. Et alors la flamme se mit à passer entre ses doigts légèrement entrouverts et à s'élever au-dessus, oscillant çà et là, suivant le moindre souffle du vent. Bernadette pourtant demeurait immobile et abîmé dans la céleste contemplation, ne s'apercevant même pas du phénomène qui faisait la stupéfaction de la multitude. Les témoins se pressaient les uns sur les autres pour mieux voir…. Mr Dozous, dès le premier moment avait tiré sa montre : Cet état extraordinaire durant un peu plus d'un quart d'heure...  (Sur l'image illustrant cette publication, on remarque la montre dans la main droite du personnage aux pieds de Notre Dame)

         Tout à coup, un léger frissonnement se produit dans le corps de Bernadette. Ses traits redescendent. La vision avait cessé et l'enfant était revenu à son état naturel. On lui prend la main, rien que de normal n'y apparaissait. La flamme est respectée la chair de la voyante en extase devant Marie. La foule, non sans raison, criait au miracle. L'un des spectateurs cependant voulant faire la contre épreuve, avait pris ce cierge encore allumé, et, sans qu'elle y fît attention, il l'approcha de la main de Bernadette.

  • Ah ! monsieur, s'écria-t-elle en se retirant vivement, vous me brûlez !

      Dans ces immenses foules, cependant pas un cri tumultueux. Pas une agitation dans ce fleuve populaire dont les flots se renouvelaient sans cesse.   

.

     Des cantiques, des litanies, des vivats en l'honneur de la Vierge, voilà tout ce que l'on entendait, voilà tout ce que la police pouvait enregistrer dans ses Rapports. C'était plus que de l'ordre, c'était le recueillement.

         Les ouvriers de Lourdes avaient élargi le sentier, tracé depuis 15 ou 20 jours par les carriers sur les portes de Massabielle ; ils avaient fait jouer la mine et tailler le rocher en maint endroit ; de sorte qu'ils avaient créé sur ces coteaux abrupts un chemin assez large et très praticable. C'était un travail considérable qui avait demandé de la peine, du temps, des frais. C'est braves gens accomplissaient ce labeur dans la soirée, en revenant des chantiers où ils étaient occupés du matin au soir. Ils se reposaient des fatigues de leur rude journée en travaillant à ce chemin qui conduisait à Dieu : In labore requies. (Dans le travail, le repos) Vers la tombée de la nuit, on les voyait attachés comme une fourmilière au flanc du tertre rapide,  piochant, brouettant, creusant le rock, y mettant de la poudre et faisant voler en éclat le marbre ou le granit.

  • Qui vous payera ? Leur disait-on
  • La sainte Vierge, répondaient-il

Avant de se retirer, ils descendaient tous ensemble à la Grotte et faisait la prière en commun. Au milieu de cette superbe nature, sous ce beau ciel étoilé, ces scènes chrétiennes avaient une simplicité et une grandeur primitive.

      ….. Plusieurs personnes ayant reçu quelque grâce singulière par l'intervention de Notre-Dame de Lourdes, apportèrent comme un hommage au lieu de la Vision leur petite croix d'or avec la chaîne, confiant la garde de leur pieuse offrande à la foi publique. Comme dès ce moment tout le pays s'écriait qu'il fallait obéir à l'Apparition et construire une chapelle, on se mit également à jeter de l'argent dans la Grotte. Des sommes considérables, quelques milliers de francs, se trouvèrent ainsi exposés en plein air, sans nulle défense extérieure, durant la nuit et durant le jour ; et, tel était le respect qu'inspirait ce lieu, naguère inconnu, tel était l'effet moral produit sur les âmes, qu'il ne se trouva pas un seul malfaiteur dans tout le pays pour commettre un larcin sacrilège. Et cela est d'autant plus merveilleux, que, quelques mois auparavant, plusieurs églises avaient été dévalisées. La Vierge ne voulait point que le moindre souvenir criminel se mêlât à l'origine du Pèlerinage qu'elle voulait établir.

.           

         Une circonstance singulière qui passa peut-être inaperçue à cette époque fut relevée par la suite et frappa beaucoup de personnes. Nous ne pouvons-nous empêcher de la faire remarquer :

          Un des plus beaux privilèges de la Souveraineté, c'est le droit de faire grâce, et quand un roi veut fêter son avènement, il amnistie les coupables.

           La Reine du Ciel pouvait plus et fit plus. Elle voulut qu'il n'y ait pas même de coupables. Les Apparitions qui avaient eu lieu déjà et celles qui eurent lieu plus tard se trouvèrent réparti sur deux trimestres judiciaires. Or pendant ces deux trimestres, il n'y eut dans le département, ni un seul crime commis, ni un seul criminel condamné. C'est un fait peut-être sans précédents. La session des assises de mars n'eut à examiner qu'une seule affaire, antérieur à la période des Apparitions, et qui se termina par un acquittement. La session suivante, qui devait avoir lieu en juin, n'eut que deux affaires à juger. L'une et l'autre relative à des événements antérieurs à cette même période. 

       Cette coïncidence étonnante, cette marque mystérieuse de l'invisible influence qui planait sur toute la contrée, cette preuve toute extérieure, ce prodige moral, ce miracle diocésain, nous semblent faits pour donner à réfléchir aux esprits les plus frivoles. Comment, pendant un aussi longtemps, les criminels ont-ils eu le bras arrêté ? Est-ce une imposture, hallucination ou catalepsie ? Comment le glaive de la justice n'a-t-il pas eu à sévir ? D'où venait cette paix, cette trêve de Dieu, précisément en ce moment ? En dehors de la raison que nous indiquons, nous invitons l'incroyance à essayer de trouver la cause de ce fait surprenant et de cette étrange coïncidence. Elle le tentera vainement.

La reine du ciel avait passé, la reine du ciel avait béni.

.

         Nous arrêtons là les propos d'Henri Lasserre et nous nous souvenons de la fin de notre publication du 19 février dernier :

   ‘' Durant la vision, un fait étrange se produisit. Pendant que Bernadette priait, « un tumulte de voix sinistres, paraissant sortir des entrailles de la terre, était venu éclater au-dessus des eaux, du Gave. A ces cris, qui ressemblaient à des menaces, la Dame avait levé la tête et froncé le sourcil en regardant vers la rivière. Sur ce simple mouvement, les voix s'étaient prises d'épouvante et avaient fui dans toutes les directions ».

 Il eût été bien surprenant que le diable n'intervînt pas à la scène de l'Annonciation, pour manifester sa rage contre Celle qui, en concevant le Sauveur du Monde, mettait fin à son règne, et dont il était écrit qu'elle lui écraserait la tête de son talon.

 A Lourdes, Marie n'a pas même besoin de ce geste triomphant. Un seul de ses regards, terrible comme une armée rangée en bataille, suffit pour mettre l'ennemi en déroute.

Ainsi Notre Dame, sous son identité cachée d'Immaculée Conception, manifesta à quelques personnes sa puissance et à Bernadette la façon dont Elle l'avait exercée, en fronçant les sourcils.

       Plus tard, on connut l'influence mystérieuse de cette présence sur toute la contrée. Ce fut pour nous qui connaissons les paroles de Notre Dame le 13 juillet 1917, comme une nouvelle la certitude que ses paroles se réaliseront ‘' Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix.''

   Oui admirons la puissance que Dieu a donné au Cœur Immaculé de Marie lorsqu'Il est invoqué par le successeur de Pierre en suivant fidèlement la procédure demandée.

 

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

4 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

Je m'inscris