‘' Je suis heureuse, j'ai fait ma commission ‘'

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Mosaïque de la Résurrection, Notre Dame du Rosaire à Lourdes

 Treizième apparition de Notre Dame à Lourdes

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          Le titre est la parole que Bernadette avait prononcée en quittant pour la seconde fois le presbytère ce 2 mars 1858. Elle avait rencontré l'abbé Peyramale une première fois le matin en quittant la grotte, et lui avait dit que la Dame voulait que l'on vienne à la Grotte en procession, mais avait oublié de lui dire que la Dame voulait aussi que l'on construise une chapelle. Elle était donc revenue l'après-midi pour compléter la demande et avait alors manifesté sa joie; nous verrons cette journée en 1800 mots .

         C'est le 23 février, suivant le récit de Henri de Lasserre qui avait mené seul son enquête 10 ans après les faits, que se plaçait cet épisode de la demande de la Dame. En réalité ce fut le 2 mars, et Bernadette n'alla pas toute seule trouver le curé de Lourdes pour lui porter la demande de la Dame.

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          Nous continuerons à rapporter le parallèle entre cette journée du 2 mars 1858 et celle du premier mystère glorieux du Rosaire illustré par la mosaïque correspondante de la basilique du Rosaire de Lourdes.

       L'Evangile de la Résurrection n'est que le récit des allées et venues des saintes femmes s'acquittant de leur mission.

      Pareillement, nous possédons de nombreuses relations sur les incidents qui marquèrent la journée du 2 mars, mais aucun document ne nous rapporte le spectacle qui eut lieu le matin, à la Grotte. L'on nous dit seulement que la voyante se tint « quelques instants dans un état extatique ». Mais on connaît, par contre, tous les détails des démarches qu'elle fit auprès du clergé de Lourdes, pour s'acquitter de la commission dont l'avait chargée la Dame mystérieuse, parée d'une robe « blanche comme la neige des montagnes ».

            De grand matin, Bernadette elle s'était rendue à Massabielle, dont « la Grotte évoque si naturellement, dit Dom Vandeur, le souvenir du sépulcre du Christ ». Elle aussi avait reçu un mandat : « Vous irez dire aux prêtres de construire ici une chapelle et d'y venir en procession. » Accompagnée de ses deux tantes, « malades de crainte », elle se rendit sans attendre chez le curé. Elle y est très mal reçue. On la traite de menteuse. On lui dit qu'on ne peut tenir compte d'un ordre transmis par une pauvre enfant. « En entendant M. le Curé, dit Basile Casterot, sœur de Me Soubirous, nous devenions comme des grains de millet… le curé Peyramale avait une voix très forte. Il disait à Bernadette : Tu ne vois rien ! Une Dame ne peut sortir d'un trou ! » Bernadette fut à ce point décontenancée qu'elle ne fit que la moitié de sa commission. Elle parla de la procession, mais ne dit rien de la chapelle.

        C'est bien ainsi que furent accueillies les trois saintes femmes près des apôtres. Elles aussi, nous dit saint Marc, « elles étaient saisies d'effroi et hors d'elles-mêmes ». Elles rendirent compte de leur message près des apôtres, « ce qui ne fut pas, sans doute, dit le Père Lagrange, l'affaire d'un instant ni sans certaines particularités ». Mais les apôtres ne voulurent pas les croire. Leur récit leur sembla un radotage. Que le Christ eût pu sortir du tombeau, cela leur paraissait invraisemblable.

              Bernadette retourna une seconde fois dans la soirée au presbytère, où, devant tout le clergé réuni, elle renouvela, mais cette fois en le complétant, le message dont elle était chargée. Il fallait bien que fût évoquée la seconde visite que les saintes femmes firent près du Collège des Onze, au cours de la journée, et l'incrédulité obstinée à laquelle elles se heurtèrent de nouveau. Avant de croire, le curé de Lourdes exigea un signe : « Dis à cette Dame de faire fleurir le rosier ». C'est bien le même signe qu'avait réclamé saint Thomas. Lui aussi voulait voir et palper les fleurs rouges du Rosier mystique, les roses sanglantes qui, au printemps de la Résurrection, parent le corps de notre cher Sauveur.

       Mais, ce qui frappe plus encore dans le parallèle des faits de Lourdes et de Jérusalem, c'est l'identité du message. Il est adressé à des femmes. Il doit être porté aux prêtres. Son contenu est symboliquement le même.

          Il est adressé à des femmes. A Jérusalem, c'est Marie-Madeleine, Jeanne et Marie, mère de Jacques. A Lourdes, Bernadette seule le reçoit, mais ses deux tantes l'accompagnent au presbytère.

        Il doit être porté aux prêtres : « Vous irez dire aux disciples. – Vous irez dire aux prêtres ». Que toute femme, dit saint Jérôme, se souvienne que si des femmes furent chargées du message de la Résurrection, elles furent envoyées aux apôtres, afin que ces grandes vérités fussent annoncées par eux, et que la foi fût implantée dans les âmes par eux.

Le contenu du message est symboliquement le même. Deux consignes identiques y sont inclues : Vous irez dire aux apôtres qu'Il est ressuscité ; aux prêtres qu'il doit se construire ici une Chapelle. Vous irez dire aux apôtres de Le rejoindre en Galilée ; aux prêtres de venir à la Chapelle en procession.

        Il est ressuscité. – Il doit se construire une Chapelle. Les deux messages sont parallèles . Le second dérive immédiatement du premier. La Chapelle, en effet, doit s'entendre comme l'image matérielle de l'Eglise fondée par le Christ, au jour même de sa sortie du tombeau. Jésus avait annoncé lui-même qu'au jour de sa Résurrection, un temple « se construirait ». « Détruisez ce temple, avait-il dit, et en trois jours je le rebâtirai ». Le Temple que Jésus promet de reconstruire en trois jours est une allusion à l'édifice spirituel qui est l'Eglise. En se ressuscitant, Jésus devient la pierre inébranlable que les apôtres doivent mettre en fondation pour bâtir l'Eglise. Il importe de ne pas retarder plus longtemps la construction.

         La grotte d'où le Christ est sorti glorieux est la roche d'attente de la construction du temple.

C'est ce que rappelle aux pèlerins de Lourdes l'image de la « chapelle » édifiée sur la grotte même des Apparitions.

Allez dire aux apôtres de rejoindre le Christ en Galilée.

Allez dire aux prêtres de venir à la Chapelle en procession.

 Un acte de foi public et collectif est demandé aux uns et aux autres. Les apôtres doivent se porter à la rencontre de leur Maître, triomphateur de la mort et vainqueur du péché, se rallier autour de leur Sauveur comme les poussins se rassemblent sous les ailes de la mère poule.

    Et pareillement, la chapelle qui doit se construire à Lourdes doit devenir le rendez-vous de l'humanité, le point de rassemblement des sauvés du Christ. Les foules, sous la conduite des prêtres, s'y dirigeront en chantant des hymnes de foi et d'actions de grâces à Celui qui nous y fait communier aux fruits de sa glorieuse Résurrection.

            Et l'on voit dès lors le grandiose symbolisme qui se dégage du spectacle actuel de Lourdes. Le rocher de la Grotte, c'est le Christ (Petra autem erat Christus ;  Ce Rocher était le Christ). La source qui jaillit du côté droit de la Grotte, et à laquelle vont s'abreuver les pèlerins, cette eau qui se donne gratuitement à quiconque en désire et que l'on emporte chez soi comme un antidote souverain, c'est cette eau dont parle la liturgie dans l'ancienne forme extraordinaire, à l'aspersion du Temps Pascal : « J'ai vu une eau qui sortait du temple, au côté droit ; et tous ceux que cette eau a touchés ont été sauvés, et ils diront : Alleluia, Alleluia ! »

         La Chapelle, bâtie sur le rocher, c'est l'Eglise. Les miracles qui se font autour de cette Chapelle accréditent sa divine mission. Les pèlerins qui processionnent vers cette Chapelle, accourus de tous les coins du globe en une unanimité dont le catholicisme seul a le secret, ce sont les malheureux fils d'Eve, conduits par la nouvelle Eve à la source où résident toute vérité et tout bonheur : l'Eglise Catholique

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         Qu'elle bonheur d'avoir découvert sur internet ces rapprochements entre les mystères du Rosaire et les apparitions de Lourdes ou la Dame a demandé à Bernadette de venir 15 jours à la Grotte. Ce fut au bout de 3 jours qu'Elle formula cette demande, comme les 3 Ave avant la récitation du rosaire, portant à 153 le nombre d'Ave du Rosaire, comme le nombre de bons poissons que les apôtres péchèrent après la Résurrection de Notre Seigneur.

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II   Demain 3 mars, premier vendredi du mois.  

      Si nous le pouvons, faisons un effort de carême pour aller à la messe ce jour, en l'honneur du Sacré-Cœur et y communier. Qu'elle bonne préparation au prochain premier vendredi du mois, le vendredi 7 avril qui sera le Vendredi Saint, ou Notre Sauveur voulut avoir son Cœur percé par la lance. Ce 7 avril sera aussi l'anniversaire de l'avant dernière apparition de Notre Dame à Lourdes.

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III   Samedi 4 mars, premier samedi du mois   

       Notre rappel de ce premier samedi du mois de saint Joseph, objet de cette communauté, sera court. Notre Dame à Lourdes s'est présentée comme l'Immaculée Conception. Elle attendra près de 60 ans pour annoncer à Fatima le rôle que Dieu a réservé à son Cœur Immaculé ; En l'honorant 5 premiers samedis du mois de suite par une dévotion particulière, on assure son salut.(Chapelet, communion, méditation 15 minutes, confession dans les 8 jours). Pour la confession, je vous recommande l'abbé Forestier qui consacre quelques publications quotidiennes à ce sacrement depuis le 27 février dernier. 

https://hozana.org/communaute/6766-un-mot-spirituel-quotidien?

       Si vous disposez de beaucoup plus de temps, et pour faire comme une sorte de retraite grâce à internet, vous pouvez suivre le lien ci-dessous qui vous donnera à la fois des conseils pour bien préparer votre confession, et aussi une liste des offenses possibles envers Dieu. C'est la copie du fascicule d'Henri-Charles CHÉRY O.P. ‘' L'Art de se confesser''.

https://www.fatima100.fr/2016-04-02-10-04-55/2016-04-11-11-39-52/144-l-art-de-se-confesser

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       Profitons de quelques secondes avant de quitter cette publication pour imiter l'ange de Fatima qui à sa première apparition, après les avoir rassuré sur sa présence, nous raconte sœur Lucie dans ses mémoires :

      « Et s'agenouillant â terre, il courba le front jusqu'au sol. Poussés par un mouvement surnaturel, nous l'imitâmes et nous répétâmes les paroles que nous lui entendions prononcer :

"Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne vous aiment pas."

« Après avoir répété cette prière trois fois, il se releva et nous dit ~

'Priez ainsi. Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs â la voix de vos supplications."

« Et il disparut.

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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