Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !
Mosaïque du recouvrement de l'Enfant Jésus au temple.
Huitième apparition de Notre Dame à Lourdes.
Ces 3 mots qui constituent le titre de cette publication ont été prononcés avec une voix forte par Notre Dame lors de cette huitième apparition, alors que Bernadette se dirigeait vers le fond de la Grotte, en les répétant.
Voici le récit en 1200 mots, extrait entre autres sources du livre de Henri Lasserre, le récit de cette apparition. La veille, en revenant de la Grotte, et suivant la demande de l'apparition, Bernadette était allée trouver le curé de Lourdes, M. Peyramale, qui l'accueillit avec une certaine rudesse, nous dit Henri Lasserre. ‘' N'est-ce pas toi qui est Bernadette la fille de Soubirous le meunier ? ‘' ‘'Oui c'est moi ‘' ‘' Eh bien, Bernadette, que me veux-tu ? Que viens-tu faire ici ?,'' dit-il avec un regard froid. ‘'Monsieur le curé, je viens de la part de la Dame qui m'apparait à la Grotte de Massabielle. ‘' Ah oui ! fit le prêtre en lui coupant la parole, tu prétends avoir des visions et tu fais courir tout le pays avec tes histoires…. Et tu ne connais pas le nom de cette Dame ? '' ‘'Non, elle ne m'a point dit qui elle était. ‘' ‘' Ceux qui te croient, repris le prêtre, s'imaginent que c'est la sainte Vierge Marie ; mais sais-tu bien que si tu prétends faussement la voir dans cette Grotte, tu prends le chemin de ne la jamais voir dans le ciel ……''
‘'Je ne sais point si c'est la sainte Vierge, monsieur le curé, répondit l'enfant, mais je vois la Vision comme je vous vois et Elle me parle comme vous me parlez. Et je viens vous dire, de sa part, qu'Elle veut qu'on lui élève une chapelle aux Roches de Massabielle ou Elle m'apparait. ‘'
‘' …. Rien ne m'oblige à te croire……L'apparition, me racontes tu, a sous ses pieds un rosier sauvage, un églantier qui sort des Roches. Nous sommes au mois de février. Dis-lui de ma part que si elle veut la Chapelle, elle fasse fleurir le rosier ‘'
‘'L'apparition est sommée de montrer son passeport ‘' était un mot qu'on répétait en riant dans les parages officiels. Après cette apparition, les libres penseurs louaient le curé Peyramale qui avait exigé un miracle : ‘' Le Commissaire a été maladroit en voulant tuer l'apparition ; le Curé, bien plus habile, la force à se tuer elle-même''
.
Cette apparition a commencé comme les autres, avec un moment d'extase, puis les spectateurs la voient qui se lève et qui se rend à pas lents, marchant sur les genoux, vers l'intérieur de la Grotte, comme si elle était à la recherche de la Dame. « J'entendis, dit un témoin, à trois ou quatre reprises, des gémissements… Elle était allée voir sous le rocher si la Dame n'était pas venue à la cavité de la voûte ; ne l'y trouvant pas, elle est redescendue avec deux larmes sur les joues, comme plaquées ». D'autres témoins affirment qu'elle « pleurait à chaudes larmes ». Et voilà que son chagrin se communique à la foule. Les hommes eux-mêmes sont tellement pris par l'émotion que pour mieux la cacher, ils quittent la Grotte. « Il semblait, dit Fanny Nicolau, que la Sainte Vierge faisait comme une mère à son enfant, quand elle se cache pour se faire chercher ».
Pendant qu'elle montait cette pente un peu abrute d'environ 15 mètre qui part du bord du canal, les personnes qui étaient sur son passage l'entendirent très distinctement prononcer ces paroles : ‘' Pénitence ! Pénitence ! pénitence ! ‘'
Quelques instants après, elle se leva, et repris le chemin de la ville au milieu de la foule. Elle alla directement chez le curé Peyramale qui l'interrogea sur la vision qui venait de se produire.
J'ai vu la Vision, répondit l'enfant, et je lui ai dit: ‘' Monsieur le curé vous demande de donner quelques preuves, par exemple de faire fleurir le rosier qui est sous vos pieds, parce que ma parole ne suffit pas aux prêtres et qu'ils ne veulent pas s'en rapporter à moi.'' Alors elle a souri, mais sans parler puis elle m'a dit de prier pour les pécheurs et m'a commandé de monter jusqu'au fond de la Grotte. Et Elle a crié par trois fois les mots : ‘' Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Que j'ai répétés en me traînant sur mes genoux jusqu'au fond de la grotte. Là elle m'a révélé encore un second secret qui m'est personnel. Puis elle a disparu.
Et qu'est-ce que tu as trouvé au fond de la grotte ?
J'ai regardé après qu'elle a disparu (car pendant qu'elle est là je ne fais attention qu'à elle, elle m'absorbe) et je n'ai vu que le rocher, et par terre quelques brin d'herbe qui poussaient au milieu de la poussière.
Le Curé demeura songeur : Attendons se dit-il.
.
Le pire malheur pour une âme, continuent les exégètes mystiques, c'est d'avoir perdu Jésus par le péché ou la négligence coupable. « Être sans Jésus, dit l'auteur de ''l'Imitation,'' c'est un enfer intolérable. Être avec Jésus, c'est un doux paradis ». Les changements de physionomie de Bernadette vont illustrer cette doctrine.
- Quand la Sainte Vierge disparaissait – quand Jésus n'est plus là – les larmes coulaient le long de ses joues, « une sorte de nuage lui descendait du front jusqu'au menton… sa figure s'assombrissait comme la terre quand le soleil se cache ».
- Quand la vision lui réapparaissait – quand Jésus est présent à l'âme ou quand on le retrouve – « il y avait comme un mouvement doux de tout son corps en avant, puis venaient un beau sourire et de beaux saluts, qu'elle faisait sans détacher le regard d'en haut. Son visage se transfigurait et devenait d'une blancheur merveilleuse. Ou aurait dit que la lumière qui environnait la Vierge Marie se reflétait sur son angélique figure… »
De longues dissertations ont été faites pour expliquer comment le mystère du Recouvrement prend place, malgré les inexprimables douleurs qui en sont la préparation, parmi les mystères joyeux du Rosaire.
L'Apparition du 24 février nous l'a révélé en quelques mots, aussi brefs que suggestifs. « Les yeux encore tout mouillés de larmes, Bernadette se mit à rire avec une grâce charmante. Après l'Apparition, elle ne se rappelle plus d'avoir pleuré ».
Le Mystère du Recouvrement, c'est une joie après des larmes. On oublie les larmes versées pour ne se rappeler que la joie que l'on a d'avoir retrouvé Jésus…
.
Il y a un an débutait la guerre en Ukraine.
Souvenons-nous de la seconde partie du secret délivré aux enfants de Fatima le 13 juillet 1917 : ‘'
‘'Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et l'on aura la paix. La guerre va finir. Mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, en commencera une autre pire……..''
Pendant la première guerre mondiale, Notre Dame venait nous rappeler les causes des guerres. Ses dernières paroles le 13 octobre 1917 furent une supplication à notre intention ‘' Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car Il est déjà trop offensé.''
L'Eglise reprend le thème rappelé par Notre Dame à Fatima avec cette demande d'aide à Dieu par les prières de la ‘'messe votive pour le temps de guerre ‘'dont la dernière prière, la ‘' Postcommunion ‘' s'adresse à Lui Dieu pour Lui demander de nous aider à nous corriger.
‘' Dieu dont l'empire s'exerce sur les royaumes et sur les rois, Vous qui nous guérissez en nous frappant et nous sauvez en nous pardonnant, étendez sur nous votre miséricorde, pour que dans le calme d'une paix sauvegardée par votre puissance, nous trouvions le moyen de remédier à nos désordres. ‘'
L'Eglise nous aide à prier pour la paix au cours de la ‘'messe votive pour la paix avec la prière de la ‘' Colette'' que le prêtre adresse à Dieu : ‘' Dieu qui êtes la source des saints désirs, des intentions droites et des œuvres justes, donnez-nous cette paix que le monde ne peut donner, pour que nos cœurs s'attachent à vos commandements et que délivrés de la terreur des ennemis, nous puissions vivre des jours paisibles sous votre protection.''
5 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6