Jour 2 - L'exemple vient d'en haut / L'épreuve
L'exemple vient d'en haut
A l'automne 1822, Frédéric entre au collège de Lyon, ou sa vigueur intellectuelle n'échappe pas à ses professeurs. En mai 1826 ; il vient d'avoir 13 ans et fait sa première communion. « Jour de bonheur, puisse ma main se dessécher et ma langue attachée à mon palais si jamais je t'oublie ! » écrira-t-il à ce sujet, notant également les changements positifs survenus dans son caractère à cette occasion. Alphonse l'aide de ses conseils spirituels. Et justement, le frère ainé si pieux lui montre la voie de l'engagement total : cette même année, pourtant promis à une brillante carrière de médecin, il confirme son intention - déjà exprimée quelques années auparavant – de devenir prêtre. C'est une immense déception pour le docteur Ozanam, qui consenti de nombreux sacrifices financiers pour assurer l'avenir de son premier né. Mais quel exemple pour le cadet ! Et pourtant … ce dernier traverse bientôt une grave crise religieuse. Il est alors en classe de première.
L'épreuve
Au collège Royal de Lyon, l'impiété est assez rependue, ainsi qu'une certaine hostilité envers l'église. Beaucoup d'esprits restent marqués par la philosophie des Lumières. Dans ce contexte difficile, il n'est pas aisé pour un adolescent de préserver sa foi. Et voilà Frédéric assailli de doutes, les combattant, s'en désolant, mais y revenant encore et toujours … Heureusement, en 1828, la rencontre – décisive – de l'Abbé Noirot, son professeur de philosophie, l'aide à sortir de cette crise. La finesse et l'intelligence de ce prêtre remarquable le soutiennent dans sa lutte contre le scepticisme.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6