CHARLES DE JÉSUS : PERTINENCE POUR NOTRE MONDE ?

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Nous portons tous le désir de croître dans la foi ! Avoir un lieu d’expression et de partage de cette foi, un lieu pour la vivre dans la prière et la fraternité, un lieu qui pousse à l’engagement. Lorsque nous trouvons ce lieu, comme le chemin devient lumineux et apaisant !

Surtout dans une Église en questionnement par rapport à sa marginalisation de plus en plus accentuée, par rapport à la non-réception du message évangélique et à tous les efforts déployés pour renouveler les structures et le mode d’intervention, se référer au service « désintéressé » du fidèle disciple, quelle que soit sa fonction dans le ministère pastoral est un rappel que c’est l’Esprit qui anime et mène l’Église et que c’est lui le premier évangélisateur. Charles de Foucauld nous rappelle que ce qui est premier, c’est l’amour nourri dans la rencontre personnelle et intime de Jésus Christ. Dans l’Eucharistie, bien sûr, mais aussi dans la rencontre et le service de l’autre principalement du plus petit et du plus éloigné. En cela, il n’y a pas de petit service. Nazareth, la vie humble du quotidien, est un des lieux d’actualisation de la rencontre et du service et cela est accessible et donné à tous. Nul besoin de compétence théologique et pastorale ; nous pouvons tous être disciples et témoins.

PERTINENCE POUR NOTRE MONDE

Un monde où la compétition, la rentabilité, l’efficacité, le pouvoir, la réussite et la renommée sont valorisés et promus est un monde qui engendre beaucoup de « déclassés » et d’exclus. Charles de Foucauld vient apporter un message de sagesse pour contrer le vide et la désillusion qui en résultent. Il vient semer l’espoir au cœur des marginalisés et des laissés pour compte. La radicalité de son choix de vie et son interprétation de l’évangile peuvent heurter et rebuter bon nombre de personnes, mais les intuitions sources sont chemins de vie et de libération pour plusieurs autres.

FR CHARLES, PÈLERIN ET COMPAGNON DE ROUTE

La pauvreté de sa foi, par sa prière d’abandon et dans son désir d’être configuré au Christ en son espérance qui est pascale il veut venir à nous les mains vides comme un frère.

Et s’il fut un grand explorateur des contrées lointaines et inexplorées, c’est bien comme pèlerin en sa quête de Dieu en plein désert qu’il peut être celui qui peut nous aider à nous remettre debout pour se remettre en marche, vers de nouveaux horizons. Horizons géographiques peut-être, horizons spirituels toujours. À la manière du Christ, pèlerin sur le chemin d’Emmaüs, Charles sait venir à notre rencontre et nous interroger : « de quoi discutiez-vous en chemin ? » pour nous remettre en route comme pèlerin d’espérance (Lc 24). Charles sait s’intéresser à l’autre, il sait se faire présent pour témoigner d’une autre Présence. Et par là comprendre pourquoi plusieurs ont pu le choisir pour être compagnon de leur route. Et lui c’est bien le Christ qu’il a choisi comme compagnon de route en ce pèlerinage pour retrouver la source du cœur de Dieu au cœur du monde. C’est ainsi qu’il peut être pour plusieurs de toutes confessions confondues une figure signifiante, comme à la fois une bouée pour certain et un phare en des mers agitées au temps de rupture et de quête de sens.

Ayant trouvé la croix, croix sur nos chemins qui nous indique et nous conduit à la source comme une oasis de grâces en plein désert comme source de Miséricorde du cœur de Dieu, la croix rouge plantée dans un cœur rouge, tel est le signe que Fr Charles a porté́ sur sa poitrine comme un feu brûlant pour nous dire l’Amour de Dieu, qu’il a voulu crier par toute sa vie. Oui, cette Croix rouge d’amour, qui nos indique la source de notre filiation comme celle notre communion. Cette Croix sur laquelle a pu s’exprimer l’Amour pour reconnaitre son visage de bien-aimé du Père. Pour cette prière qui fut sienne : « Mon Père, je m’abandonne à Toi, fais de moi ce qu’il te plaira ». Cette Croix rouge qui nous  indique la source de notre filiation comme celle de notre communion pour que nous puissions dire avec toujours plus de vérité́ comme frères et sœurs dans le Christ : « Notre Père ».

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Prière de la communauté

Mon Père, je m’abandonne à Vous (Bx Charles de Foucauld)

Mon Père, je m’abandonne à Vous, faites de moi tout ce qu’il vous plaira. Quoique vous fassiez de moi, je vous remercie. Je suis prêt à tout. J’accepte tout, pourvu que votre volonté se fasse en moi, en toutes vos créatures ; je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre vos mains, je vous la donne, ô mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je vous aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre vos mains, sans mesure, avec une infinie confiance car vous êtes mon Père !

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11 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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PRIER AVEC LE FRÈRE CHARLES DE FOUCAULD

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