Que faire pour les brebis égarées : 1ère proposition
Prendre ne serait-ce qu'une minute chaque jour pour prier
Et si nous nous engagions à prendre chaque jour ne serait-ce qu'une minute ou deux de recueillement pour nous tourner vers le Seigneur et implorer sa Miséricorde pour la conversion des brebis égarées ? La Vierge Marie nous y invite ; elle nous presse. Ne dit-elle pas à Fatima le 19 août 1917 : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs ; tant d'âmes finissent en enfer parce que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles » ?
Que faire concrètement ? Quelle prière ?
Or quelle prière a le plus de valeur aux yeux de Dieu ? N’est-ce pas celle du Christ sur la Croix, son offrande d’adoration et de supplication adressée au Père ? Les fruits de ce sacrifice accompli une fois pour toute au Golgotha nous sont prodigués lors de chaque messe, célébrée « pour la gloire de Dieu et le salut du monde ». Profitons-en, même quand nous ne pouvons nous rendre à la messe dans la semaine.
Suivons l'exemple de Sainte Faustine Kowalska, celle que Jésus appelle "la secrétaire de sa Miséricorde". Connaissant le prix inestimable du sacrifice de la messe, Faustine offre toutes les messes et toutes les communions auxquelles elle prend part pour la conversion des pécheurs (Petit Journal 309).
Mais pas seulement ! Un jour, profondément recueillie dans la prière, elle s’unit à toutes les messes célébrées dans le monde à ce moment-là. Elle écrit dans son Petit Journal :
« Lorsque je me suis plongée dans l'oraison et que je me suis unie à toutes les messes qui se célébraient à ce moment-là dans le monde entier, j'ai imploré Dieu par toutes ces saintes messes d'avoir miséricorde pour le monde et particulièrement pour les pauvres pécheurs qui à ce moment-là étaient en agonie. Au même instant j'ai reçu intérieurement la réponse de Dieu que mille âmes avaient obtenu grâce par l'intermédiaire de la prière que j'avais offerte à Dieu. Nous ne savons pas le nombre d'âmes que nous devons sauver par nos prières et nos sacrifices, c'est pourquoi prions toujours pour les pécheurs. » (Petit Journal 1783)
Comme sainte Faustine, offrons à Dieu nos communions pour la conversion des brebis égarées, mais aussi, unis à Jésus, l’offrande spirituelle de la messe, où que nous soyons. On peut même le faire plusieurs fois par jour !
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6