" Voix de mon Bien-aimé qui frappe à la porte : « Ouvre-moi ! » "

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Jeudi 22 juillet 2021, Ste Marie-Madeleine, année B.

Fête

Oraison:

Seigneur notre Dieu, c'est à Marie Madeleine que ton Fils bien-aimé a confié la première annonce de la joie pascale ; accorde-nous, à sa prière et à son exemple, la grâce d'annoncer le Christ ressuscité et de le contempler un jour dans ta gloire. Lui qui règne.

Lectures de la messe

Première lecture (Ct 3, 1-4a)

Paroles de la bien-aimée. Sur mon lit, la nuit, j'ai cherché celui que mon âme désire ; je l'ai cherché ; je ne l'ai pas trouvé. Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places : je chercherai celui que mon âme désire ; je l'ai cherché ; je ne l'ai pas trouvé. Ils m'ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : « Celui que mon âme désire, l'auriez-vous vu ? » À peine les avais-je dépassés, j'ai trouvé celui que mon âme désire : je l'ai saisi et ne le lâcherai pas. – Parole du Seigneur. OU BIEN

Première lecture (2 Co 5, 14-17)

Frères, l'amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu'un seul est mort pour tous, et qu'ainsi tous ont passé par la mort. Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n'aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux. Désormais nous ne regardons plus personne d'une manière simplement humaine : si nous avons connu le Christ de cette manière, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu'un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà né. – Parole du Seigneur.

Psaume (Ps 62 (63), 2, 3-4, 5-6, 8-9)

Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l'aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. Je t'ai contemplé au sanctuaire, j'ai vu ta force et ta gloire. Ton amour vaut mieux que la vie : tu seras la louange de mes lèvres ! Toute ma vie je vais te bénir, lever les mains en invoquant ton nom. Comme par un festin je serai rassasié ; la joie sur les lèvres, je dirai ta louange. Oui, tu es venu à mon secours : je crie de joie à l'ombre de tes ailes. Mon âme s'attache à toi, ta main droite me soutient.

Évangile (Jn 20, 1.11-18)

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c'était encore les ténèbres. Elle s'aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds, à l'endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l'a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as déposé, et moi, j'irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S'étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c'est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples : « J'ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu'il lui avait dit. – Acclamons la Parole de Dieu.


HOMÉLIE DE S. GRÉGOIRE LE GRAND SUR L'ÉVANGILE DE JEAN

Marie Madeleine, après être venue au tombeau sans y trouver le corps du Seigneur, crut qu'on l'avait enlevé et porta cette nouvelle aux disciples. Une fois venus, ceux-ci constatèrent et ils crurent qu'il en était comme elle l'avait dit. L'Évangile note aussitôt : Après cela, les disciples rentrèrent chez eux. Puis il ajoute : Mais Marie restait là dehors, à pleurer.

À ce sujet, il faut mesurer avec quelle force l'amour avait embrasé l'âme de cette femme qui ne s'éloignait pas du tombeau du Seigneur, même lorsque les disciples l'avaient quitté. Elle recherchait celui qu'elle ne trouvait pas, elle pleurait en le cherchant, et, embrasée par le feu de son amour, elle brûlait du désir de celui qu'elle croyait enlevé. C'est pour cela qu'elle a été la seule à le voir, elle qui était restée pour le chercher, car l'efficacité d'une œuvre bonne tient à la persévérance, et la Vérité dit cette parole : Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.

Elle a donc commencé par chercher, et elle n'a rien trouvé ; elle a persévéré dans sa recherche, et c'est pourquoi elle devait trouver ; ce qui s'est produit, c'est que ses désirs ont grandi à cause de son attente, et en grandissant ils ont pu saisir ce qu'ils avaient trouvé. Car l'attente fait grandir les saints désirs. Si l'attente les fait tomber, ce n'était pas de vrais désirs. C'est d'un tel amour qu'ont brûlé tous ceux qui ont pu atteindre la vérité. Aussi David dit-il : Mon âme a soif du Dieu vivant : quand pourrai-je parvenir devant la face de Dieu ? Aussi l'Église dit-elle encore dans le Cantique des cantiques : Je suis blessée d'amour. Et plus loin : Mon âme a défailli.

Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? On lui demande le motif de sa douleur, afin que son désir s'accroisse, et qu'en nommant celui qu'elle cherchait, elle rende plus ardent son amour pour lui.

Jésus lui dit : Marie. Après qu'il l'eut appelée par le mot banal de « femme », sans être reconnu, il l'appelle par son nom. C'est comme s'il lui disait clairement : « Reconnais celui par qui tu es reconnue. Je ne te connais pas en général, comme les autres, je te connais d'une façon particulière. » Appelée par son nom, Marie reconnaît donc son créateur et elle l'appelle aussitôt Rabboni, c'est-à-dire maître, parce que celui qu'elle cherchait extérieurement était celui-là même qui lui enseignait intérieurement à le chercher.

Source: aelf.org


Intentions de prière:

- Nous prions pour l'Eglise, afin qu'elle continue d'annoncer le Christ, d'annoncer à la suie de Marie Madeleine, que vide et le tombeau, que la mort est désormais vaincue, que Le Christ est la Vie!

- Nous prions pour les familles et les couples, notamment les couples qui rencontrent des difficultés dans l'épanouissement de leur amour, pour ceux aussi qui célèbrent, ou célèbreront bientôt leur union.

- Nous prions pour nous-même, pour notre communauté, afin que nous nous laissions guider par l'Esprit Saint, que nous demeurions disponibles à son Souffle, disponibles afin que le Seigneur par nous, agisse dans les coeurs qu'il veut toucher.

- Nous prierons enfin pour un monde à l'image du Coeur de dieu, un monde d'amour et de fraternité!

Amen.

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EXHORTATION APOSTOLIQUE
POST-SYNODALE
AMORIS LAETITIA

DU SAINT-PÈRE
FRANÇOIS


Grandir dans la charité conjugale

120. L'hymne de saint Paul, que nous avons parcouru, nous permet de passer à la charité conjugale. C'est l'amour qui unit les époux,[115] sanctifié, enrichi et éclairé par la grâce du sacrement de mariage. C'est une « union affective »,[116] spirituelle et oblative, mais qui inclut la tendresse de l'amitié et la passion érotique, bien qu'elle soit capable de subsister même lorsque les sentiments et la passion s'affaiblissent. Le Pape Pie XI enseignait que cet amour  imprègne tous les devoirs de la vie conjugale et « a une sorte de primauté de noblesse ».[117] En effet, cet amour fort, répandu par l'Esprit Saint, est un reflet de l'Alliance inébranlable entre le Christ et l'humanité qui culmine dans le don total, sur la croix : « L'Esprit, que répand le Seigneur, leur donne un cœur nouveau et rend l'homme et la femme capables de s'aimer, comme le Christ nous a aimés. L'amour conjugal atteint cette plénitude à laquelle il est intérieurement ordonné, la charité conjugale ».[118]

121. Le mariage est un signe précieux, parce que « lorsqu'un homme et une femme célèbrent le sacrement de mariage, Dieu pour ainsi dire, se ‘‘reflète'' en eux, il imprime en eux ses traits et le caractère indélébile de son amour. Le mariage est l'icône de l'amour de Dieu pour nous. En effet, Dieu lui aussi est communion : les trois personnes du Père, du Fils et du Saint Esprit vivent depuis toujours et pour toujours en unité parfaite. Et c'est précisément cela le mystère du mariage : Dieu fait des deux époux une seule existence ».[119] Cela a des conséquences quotidiennes et très concrètes, car les époux « en vertu du sacrement, sont investis d'une véritable mission, pour qu'ils puissent rendre visible, à partir des choses simples, ordinaires, l'amour avec lequel le Christ aime son Église, en continuant à donner sa vie pour elle ».[120]

122. Cependant, il ne faut pas confondre des plans différents : il ne faut pas faire peser sur deux personnes ayant leurs limites la terrible charge d'avoir à reproduire de manière parfaite l'union qui existe entre le Christ et son Église ; parce que le mariage, en tant que signe, implique « un processus dynamique qui va peu à peu de l'avant grâce à l'intégration progressive des dons de Dieu ».[121]

Toute la vie, tout en commun

123. Après l'amour qui nous unit à Dieu, l'amour conjugal est « la plus grande des amitiés ».[122] C'est une union qui a toutes les caractéristiques d'une bonne amitié : la recherche du bien de l'autre, l'intimité, la tendresse, la stabilité, et une ressemblance entre les amis qui se construit avec la vie partagée. Mais le mariage ajoute à tout cela une exclusivité indissoluble – qui s'exprime dans le projet stable de partager et de construire ensemble toute l'existence. Soyons sincères et reconnaissons les signes de la réalité : celui qui aime n'envisage pas que cette relation puisse durer seulement un temps ; celui qui vit intensément la joie de se marier ne pense pas à quelque chose de passager ; ceux qui assistent à la célébration d'une union pleine d'amour, bien que fragile, espèrent qu'elle pourra durer dans le temps ; les enfants, non seulement veulent que leurs parents s'aiment, mais aussi qu'ils soient fidèles et restent toujours ensemble. Ces signes, et d'autres, montrent que dans la nature même de l'amour conjugal il y a l'ouverture au définitif. L'union qui se cristallise dans la promesse matrimoniale pour toujours est plus qu'une formalité sociale ou une tradition, parce qu'elle s'enracine dans les inclinations spontanées de la personne humaine. Et pour les croyants, c'est une alliance devant Dieu qui réclame fidélité : « Le Seigneur est témoin entre toi et la femme de ta jeunesse que tu as trahie, bien qu'elle fût ta compagne et la femme de ton alliance […]. La femme de ta jeunesse, ne la trahis point ! car je hais la répudiation » (Ml 2, 14.15-16).

124. Un amour faible ou défectueux, incapable d'accepter le mariage comme un défi qui exige de lutter, de renaître, de se réinventer et de recommencer de nouveau jusqu'à la mort, ne peut soutenir un haut niveau d'engagement. Il cède devant la culture du provisoire qui empêche un processus de croissance constant. Mais « promettre un amour qui soit pour toujours est possible quand on découvre un dessein plus grand que ses propres projets, qui nous soutient et nous permet de donner l'avenir tout entier à la personne aimée ».[123] Que cet amour puisse traverser toutes les épreuves et se maintenir fidèle envers et contre tout suppose le don de la grâce qui le fortifie et l'élève. Comme disait saint Robert Bellarmin : « Le fait qu'on s'unisse à une seule personne par un lien indissoluble, en sorte qu'on ne puisse pas se séparer, quelles que soient les difficultés et même lorsqu'on a perdu l'espérance de la procréation, ne peut se concrétiser sans un grand mystère ».[124]

125. De plus, le mariage est une amitié qui inclut les notes propres à la passion, mais constamment orientée vers une union toujours plus solide et intense. Car « il n'est pas institué en vue de la seule procréation » mais pour que l'amour mutuel « s'exprime dans sa rectitude, progresse et s'épanouisse ».[125] Cette amitié particulière entre un homme et une femme prend un caractère totalisant qui se trouve seulement dans l'union conjugale. Précisément parce qu'elle est totalisante, cette union est aussi exclusive, fidèle et ouverte à la procréation. On partage tout, même la sexualité toujours dans le respect réciproque. Le Concile Vatican II l'a exprimé en disant qu'en « associant l'humain et le divin, un tel amour conduit les époux à un don libre et mutuel d'eux-mêmes, qui se manifeste par des sentiments et des gestes de tendresse et il imprègne toute leur vie ».[126]



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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