Méditation du 26 Mai 2017

Image de la publication

« Le Règne de Dieu...est justice, paix et joie dans l'Esprit Saint » (Rm 14,17)

      Quelle est la vraie joie, frères, si ce n'est le Royaume des cieux ? Et quel est le Royaume des cieux, si ce n'est le Christ notre Seigneur ? Je sais que tous les hommes veulent avoir une vraie joie. Mais il s'abuse, celui qui veut être heureux des récoltes sans cultiver son champ ; il se trompe, celui qui veut récolter des fruits sans planter d'arbres. On ne possède pas la vraie joie sans la justice et la paix... À présent, en respectant la justice et en possédant la paix, nous peinons pendant un court délai comme penchés sur un bon travail. Mais ensuite, nous nous réjouirons sans fin du fruit de ce travail.

      Écoute l'apôtre Paul qui dit du Christ : « Il est notre paix » (Ep 2,14)... Et le Seigneur, parlant à ses disciples, leur dit : « Je vous reverrai et votre cœur se réjouira, et votre joie, personne ne pourra vous l’enlever ». Qu'est-ce que cette joie que personne ne pourra vous enlever si ce n'est lui-même, votre Seigneur, que personne ne peut vous enlever ?

      Examinez donc votre conscience, frères ; s'il y règne la justice, si vous voulez, désirez et souhaitez à tous la même chose qu'à vous-mêmes, si la paix est en vous, non seulement avec vos amis, mais également avec vos ennemis, sachez que le Royaume des cieux, c'est-à-dire le Christ Seigneur, demeure en vous.

De Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque
Sermon 166 (trad. Riché, OC, p. 107 ; cf AELF)

 

Ma citation du jour : N’oublies pas que les épreuves que tu rencontres ne sont rien de plus qu’une occasion de grandir et d’aller chercher au fond de toi une force et un courage dont tu n’as pas conscience. Padre Pio

Saint du jour : Saint Philippe Néri
Prêtre et fondateur de
l’« Oratoire »

Image au sein de la publication

Filippo Neri naît à Florence le 22 juillet 1515. Dès son enfance, on l'appelait le bon petit Philippe, tant il était bon, doux et aimable. Vers l'âge de dix-huit ans, il renonça à la fortune d'un de ses oncles pour aller à Rome étudier les sciences ecclésiastiques. Rien de plus édifiant que sa vie d'étudiant : pauvreté, mortification, prière, travail, silence, vie cachée, habitaient sa modeste cellule.

 

Après plusieurs années d'étude opiniâtre dans les universités, il travailla seul, quelques années encore, dans le silence et la solitude, et quand, devenu prêtre par obéissance, il commença à se livrer au ministère des âmes, son esprit facile et profond avait acquis une science fort remarquable. Son angélique pureté eut à subir les plus rudes assauts ; mais il sortit toujours vainqueur de tous les pièges, et reçut comme récompense la grâce de ne jamais ressentir, le reste de sa vie, aucun mouvement, même involontaire, de la concupiscence charnelle.

 

Un jour, Philippe fut tellement embrasé de l'amour de Dieu, que deux de ses côtes se rompirent pour donner plus de liberté à ses élans séraphiques. Souvent ses entretiens avec Notre-Seigneur étaient si suaves, qu'il n'y pouvait tenir et se mourait de joie, ce qui lui faisait pousser ce cri : « Assez, Seigneur, assez ! »

 

  • Philippe visitait les hôpitaux, soignait les malades, assistait et instruisait les pauvres, passait de longues nuits dans la prière, aux catacombes, sur les tombeaux des martyrs. Partout et à toute occasion, il cherchait à gagner des âmes à Dieu.
  • Il aimait surtout les jeunes gens ; il les attendait à la sortie des écoles, se mêlait à leurs rangs et conversait avec eux ; il les abordait sur les places publiques, les cherchait jusque dans les ateliers et les magasins, en confessait une multitude, en retirait un grand nombre du vice. « Amusez-vous bien, leur disait-il souvent ; mais n'offensez pas le bon Dieu ! » Aussi Philippe exerçait-il sur l'enfance et la jeunesse un ascendant irrésistible, et nul mieux que lui ne mérite d'être regardé comme le Patron des Œuvres de jeunesse. Le Saint fonda la Société des Prêtres de l'Oratoire.

 

  • Philippe jouait pour ainsi dire avec les miracles, et les résurrections de morts ne coûtaient rien à cet homme extraordinaire. Il se regardait, malgré tout, comme le plus grand des pécheurs, et disait souvent à Dieu : « Seigneur, défiez-vous de moi, car j'ai peur de vous trahir ! »

 

  • Philippe mourut à l'âge de quatre-vingt ans, le 26 mai 1595.

 

Prière de la communauté

Fais de moi un instrument de ta lumière

Seigneur, tu nous rappelles dans ta Parole que nous sommes sel et lumière de la terre! Rempli nous de ton amour et de ton Esprit afin que nos soyons toujours et partout ta lumière et ton sourire dans ce monde. Tu es la vigne, nous sommes tes sarments! Qu'en toute situation nous soyons connectés à Toi, Car loin de Toi, tout n'est qu'illusion. Ainsi soit-il!

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Sel et lumière

Je m'inscris